VIVRE A VITRY ET TRAVAILLER
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- Réalisateur.ice.sEdouard BOBROWSKI, Séverin BLANCHET
- Année(s)1978 précisément
- Lieu(x)Vitry-sur-Seine (94)
- Durée00:31:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatUmatic
- SonSonore
Micro-trottoir réalisé auprès de la population vitriote sur la question de l'emploi et des conditions de travail.
Les personnes interrogées déplorent la fermeture des usines vitriotes : Davum, Damifer, Chauffour (finalement reparti grâce à la mobilisation des salariés, qui ont occupé 29 mois l'usine)... Les licenciements économiques se multiplient, les départs en retraite ne sont pas remplacés et la norme devient l'embauche d'intérimaires, éjectables à merci.
Les plus âgés constatent les mutations de leur ville, beaucoup moins ouvrière. Ils redoutent la transformation de Vitry en cité-dortoir pour les travailleurs de Paris ou Rungis.
Les jeunes peinent à entrer sur le marché du travail ; les garçons repoussent l'échéance en allant faire leur service militaire. Tous les jeunes interrogés habitent toujours chez leurs parents, situation humiliante et culpabilisante pour beaucoup d'entre eux. Un jeune de 17 ans explique qu'il ne compte pas accepter les basses besognes sous prétexte qu'il n'a pas de diplôme.
Plusieurs personnes sont interrogées dans la file d'attente devant l'ANPE.
Le ton des interventions est très pessimiste ; on est surtout frappé par le désespoir abyssal des jeunes interrogés. La note finale un peu plus positive est apportée par le récit de la lutte victorieuse des salariés de Chauffour, et de leur occupation héroïque de l'usine, avec l'aide de la municipalité communiste.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images, BNF
Les personnes interrogées déplorent la fermeture des usines vitriotes : Davum, Damifer, Chauffour (finalement reparti grâce à la mobilisation des salariés, qui ont occupé 29 mois l'usine)... Les licenciements économiques se multiplient, les départs en retraite ne sont pas remplacés et la norme devient l'embauche d'intérimaires, éjectables à merci.
Les plus âgés constatent les mutations de leur ville, beaucoup moins ouvrière. Ils redoutent la transformation de Vitry en cité-dortoir pour les travailleurs de Paris ou Rungis.
Les jeunes peinent à entrer sur le marché du travail ; les garçons repoussent l'échéance en allant faire leur service militaire. Tous les jeunes interrogés habitent toujours chez leurs parents, situation humiliante et culpabilisante pour beaucoup d'entre eux. Un jeune de 17 ans explique qu'il ne compte pas accepter les basses besognes sous prétexte qu'il n'a pas de diplôme.
Plusieurs personnes sont interrogées dans la file d'attente devant l'ANPE.
Le ton des interventions est très pessimiste ; on est surtout frappé par le désespoir abyssal des jeunes interrogés. La note finale un peu plus positive est apportée par le récit de la lutte victorieuse des salariés de Chauffour, et de leur occupation héroïque de l'usine, avec l'aide de la municipalité communiste.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images, BNF