VIE D'UN HOMME, PAUL VAILLANT-COUTURIER (LA) - VERSION COURTE
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- Réalisateur.ice.sJean-Paul LE CHANOIS
- Année(s)1945 précisément
- Durée00:30:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonSonore
Récit chronologique de la vie de Paul Vaillant-Couturier, de sa naissance à sa précoce disparition (le 10 octobre 1937). Après de nombreux plans de lieux évoquant sa formation intellectuelle et artistique, ce documentaire retrace les principaux épisodes de la vie publique du dirigeant communiste : guerre de 14-18, formation politique à l'aune de la Révolution russe, fondation de l'ARAC, engagement internationaliste (à Shanghai et en faveur de l'Espagne Républicaine), journaliste à L'Humanité, enterrement au Père Lachaise.
Gaston Modot évoque la personnalité du dirigeant communiste à la lumière d'un foyer dont les flammes symbolisent l'espoir incarné par la Révolution soviétique.
L'accent est mis sur les dons de propagandiste du rédacteur en chef de L'Humanité : plans d'un disque de propagande et extrait d'un discours où celui-ci vante les réalisations des municipalités communistes en banlieue parisienne en matière d'hygiène et d'éducation, animation du Comité Bilbao...
La séquence consacrée à l'Espagne montre des images de la guerre civile (bombardement de Madrid, banderole « No Pasaran » et, surtout, des images des campagnes de solidarité en France (camions du P.C.F., collecte de pièces dans un drapeau, accueil des réfugiés, images de trois bateaux français : Le Péros Guirrec, Le Trégastel, Le Ploubazlanec). Longue séquence sur l'enterrement de Paul Vaillant-Couturier au cimetière du Père Lachaise, devant une foule émue, en présence des principaux dirigeants communistes.
La Vie d'un Homme, essentiellement composé de documents auxquels s'ajoutent quelques courtes évocations fictionnelles, fut également diffusé après la seconde guerre mondiale. Y fut alors greffée une saynète où l'on voit la tombe de Paul Vaillant-Couturier clandestinement fleurie par des femmes pendant la guerre (malgré la surveillance des soldats allemands et des membres de la Gestapo) , ainsi que des vues d'une manifestation parisienne après la Libération (banderole de l'U.J.F).
La version de 1938, plus longue, avec les interventions d'Aragon et Léon Moussinac, fut montrée pour la 1ère fois en public, à Arles, lors du congrès du P.C.F., en décembre 1937.
Extraits : La Vie est à Nous, Les Bâtisseurs
Documentaire biographique de 1938 (remonté en 1945) de Jean-Paul Dreyfus (dit Jean-Paul Le Chanois).
Version de 1945
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
Gaston Modot évoque la personnalité du dirigeant communiste à la lumière d'un foyer dont les flammes symbolisent l'espoir incarné par la Révolution soviétique.
L'accent est mis sur les dons de propagandiste du rédacteur en chef de L'Humanité : plans d'un disque de propagande et extrait d'un discours où celui-ci vante les réalisations des municipalités communistes en banlieue parisienne en matière d'hygiène et d'éducation, animation du Comité Bilbao...
La séquence consacrée à l'Espagne montre des images de la guerre civile (bombardement de Madrid, banderole « No Pasaran » et, surtout, des images des campagnes de solidarité en France (camions du P.C.F., collecte de pièces dans un drapeau, accueil des réfugiés, images de trois bateaux français : Le Péros Guirrec, Le Trégastel, Le Ploubazlanec). Longue séquence sur l'enterrement de Paul Vaillant-Couturier au cimetière du Père Lachaise, devant une foule émue, en présence des principaux dirigeants communistes.
La Vie d'un Homme, essentiellement composé de documents auxquels s'ajoutent quelques courtes évocations fictionnelles, fut également diffusé après la seconde guerre mondiale. Y fut alors greffée une saynète où l'on voit la tombe de Paul Vaillant-Couturier clandestinement fleurie par des femmes pendant la guerre (malgré la surveillance des soldats allemands et des membres de la Gestapo) , ainsi que des vues d'une manifestation parisienne après la Libération (banderole de l'U.J.F).
La version de 1938, plus longue, avec les interventions d'Aragon et Léon Moussinac, fut montrée pour la 1ère fois en public, à Arles, lors du congrès du P.C.F., en décembre 1937.
Extraits : La Vie est à Nous, Les Bâtisseurs
Documentaire biographique de 1938 (remonté en 1945) de Jean-Paul Dreyfus (dit Jean-Paul Le Chanois).
Version de 1945
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
Générique : «Guy de la Batut, Léon Moussinac, Aragon avec Jandeline, Gabrielle Fontan, Gaston Modot vous parlent de Paul Vaillant-Couturier/ opérateurs, Jacques Lemare, Isnard, Maillols, Verdier / montage, Laura Séjour/ Décors, Barsacq / Graphiques, Griffoul / avec la collaboration musicale de Georges Auric, Arthur Honneger, Henry Sauveplane».
La concierge fait visiter la maison natale de Paul Vaillant-Couturier, dans le seizième arrondissement et vouée à la démolition. Dans ce petit appartement s'est jouée l'éducation artistique du petit Paul, auprès de parents artistes. Il fréquente le lycée Janson de Sailly (10:03:35:00).
Plans d’illustrations sur les paysages de l'Ariège où il passait ses vacances.
Il obtient son baccalauréat en même temps que ses deux amis Raymond Lefebvre et Guy de la Battue. Il se prépare au barreau à la faculté de droit de la rue Soufflot (vues extérieures et intérieures du bâtiment). Vues du Paris qu'il fréquente : la coupole du Panthéon, la Sorbonne, l'Assemblée Nationale, les quais des bouquinistes, l'école des Beaux-Arts, le jardin du Luxembourg, les cafés littéraires (Les deux Magots, Lipp, la Closerie des Lilas...)
--- 1914-1918 ---- Un jeune acteur figure Paul Vaillant Couturier adolescent, debout à la croisée de deux chemins dominée par un calvaire. Un cavalier vient lui annoncer que la guerre est déclarée. 10:09:07:00 images de tombes alignées. 10:09:24:00 surimposition d'une photographie montrant Vaillant-Couturier soldat, sur une scène où les poilus partent au front.
Au coin du feu, Gaston Modot évoque les glorieux faits d'armes de Paul Vaillant-Couturier à la guerre, tandis que se succèdent les photographies de lui pendant la guerre. "Vers l'Est flambait la Révolution russe, l'aube des premiers jours où l'Allemagne écoutait Karl Liebknecht et Rosa Luxembourg" (10:11:23:00)
--- L'action en faveur des anciens combattants --- Une du journal Clarté, dirigé par Henri Barbusse, et auquel il collabore. 10:12:10:00 images d'un défilé d'anciens combattants à Paris. 10:12:17:00 Création de l'ARAC : plan sur la maison Henri Barbusse, siège de l'ARAC (situé sur les Buttes Bergeyre, dans le 19ème arrondissement). 10:12:25:00 Plan sur Henri Barbusse, tandis que sont cités Raymond Lefebvre et Georges Bruyère.
Discours de Vaillant-Couturier aux anciens combattants : "Nous luttons pour la défense de vos droits, nous ne voulons pas payer avec nos pensions apres avoir payé avec nos vies!". 10:12:45:00 Une de l'Humanité sur le défilé des anciens combattants à l'Arc de Triomphe, puis images du défilé. De nombreux éclopés en fauteuils roulants et en béquilles. 10:13:10:00 Nombreuses banderoles de l'ARAC dans le cortège.
--- La Révolution russe --- Images de Lénine haranguant la foule ; images de troupes en marche ; de décombres fumants, de trains incendiés, de combats dans la neige, de cavaliers chargeant. 10:15:12:00 Au Congrès de Tours, avec Marcel Cachin et Clara Zetkin, il demande l'adhésion à la Troisième Internationale. Nouvelles images de Lénine, puis Staline, au son de la chanson Les partisans.
Paul Vaillant-Couturier se rend à Shanghai et dénonce l'attaque des Japonais sur la Chine.
--- La guerre d'Espagne ---- Images d'attaques aériennes sur les villes espagnoles. 10:16:26:00 des hommes creusent des tranchées. 10:16:35:00 banderole "No pasaran!" à Madrid. 10:16:53:00 files d'attente devant les magasins d'alimentation.
Paul Vaillant-Couturier organise le ravitaillement avec le Comité de Bilbao. Plan sur le port et sur les trois bateaux chargés de vivres collectés en France par le comité. 10:17:21:00 plan sur les pièces récoltées en solidarité à l'Espagne. Images des files de camions qui acheminent des vivres vers l'Espagne. 10:17:55:00 Des mères et des enfants attendent la nourriture. La foule massée sur le port est dense, en attente du déchargement des bateaux.
--- Une vie consacrée à la lutte --- Plans d'illustrations de train, pour évoquer les voyages incessants de Paul Vaillant-Couturier. Le film insiste sur la diversité de son engagement : meetings, discours (on en entend un "sur le malheur d'être jeune"), livres, articles.
La détention à la prison de la Santé, où il se remet à peindre.
Dans un discours, il vante les réalisations des municipalités communistes : "Visitez Bobigny, Sevran, Beson, Alfortville, anciennes cités de la boue, transformées par les communistes en des villes agréables et nettes." Images d'écoles modernes et de leurs cours de récréation. 00:21:47:00 une crèche. 10:21:54:00 images des dispensaires et des progrès de l'hygiène dans les villes communistes.
--- 10 octobre 1937 : son décès ---- "Il voulait faire de l'Humanité le premier journal de France". 10:22:50:00 Son fauteuil à la rédaction du journal est vide. 10:23:04:00 son corps est exposé. La foule se recueille devant le cercueil.
--- Les obsèques --- Outre de nombreux maires communistes, sont présents Jacques Duclos, Maurice Thorez et Julien Racamond. 10:24:28:00 une foule compacte suit le cortège. Les anciens combattants défilent, des femmes portent des gerbes de fleurs. La foule massée de part et d'autre salue le poing levé le corbillard. 10:26:35:00 Marcel Cachin dans son oraison funèbre salue son ami et collaborateur depuis 15 ans, qui donna au peuple sa vie entière. 10:27:30:00 A la nuit tombée, la foule défile encore devant sa dépouille.
Image de la tombe toujours refleurie. 10:28:29:00 pendant la guerre, les nazis surveillent la tombe. 10:28:57:00 malgré la surveillance, des femmes fleurissent la tombe.
Défilé de la jeunesse, qui saura continuer le combat de Paul Vaillant-Couturier, assure le commentaire.