VICTOIRE DE LA VIE
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- Réalisateur.ice.sHenri CARTIER-BRESSON
- Année(s)1937 précisément
- Lieu(x)Espagne
- Durée00:47:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonSonore
- CollectionCINÉ-LIBERTÉ
L'effort sanitaire et la mobilisation de l'Espagne républicaine, sur le front et à l'arrière, et la solidarité médicale des pays étrangers, coordonnée par la Centrale Sanitaire Internationale (C.S.I). Si la guerre est présente au sein du film, illustrée par des images d'affrontements et de bombardements (église et statuaire religieux dévastés), elle est surtout observée de l'arrière.
L'essentiel du film Victoire de la Vie est en effet consacré aux soins, à la rééducation et à l'éducation des soldats blessés ; ce documentaire accorde également une place importante aux enfants espagnols présentés comme les principales victimes de la guerre et l'avenir de l'Espagne (colonies, goûters, danses et alphabétisation).
Sur la ligne de front, lors des combats, des séquences décrivent les postes de secours, les opérations d'urgence, les hôpitaux mobiles et les évacuations des blessés par ambulances et trains sanitaires vers les hôpitaux du C.S.I.
Le soutien de l'armée des Maures et de l'Allemagne nazie aux troupes de Franco est évoqué par un simple plan filmé à l'intérieur d'une casemate reprise par les Républicains : on y voit une croix gammée et l'insigne de l'armée maure. Des plans montrent également un soldat apprenant à lire, des blessés jouant aux échecs, une séquence se déroule à la campagne où, après la moisson, les paysans accordent la moitié de leur récolte à l'armée (certains d'entre eux ferment le poing).
Dans la dernière séquence des miliciens repartent vers le front en camion et à pied tandis qu'apparaît en surimpression cette déclaration :
«Avec de tels hommes l'Espagne ne peut pas mourir. L'idéal pour lequel ils ont prodigué leur sang est un idéal de Paix. Pour que les enfants grandissent dans la joie. Pour les belles moissons de demain. L'Espagne au grand c1/2ur doit vivre. L'Espagne vivra».
Soigneusement réalisé par Henri Cartier-Bresson, Victoire de la Vie a été réalisé pour soutenir l'Espagne républicaine, présenter l'action de la Centrale Sanitaire Internationale et obtenir des soutiens financiers.
Générique «La Centrale Sanitaire Internationale 38 rue de Chateaudun Paris présente:
Prise de vue : Jacques Lemare et Herbert Kline
Montage : Laura Séjour
Musique : Charles Koechlin (sur une proposition de Roger Désormière).
Commentaire : Pierre Unik
Graphiques : Giffoul
Distribution : Ciné-Liberté
Lieux et monuments : Madrid, Barcelone, centre de convalescence de Benicacim, hôpitaux militaires et hôpitaux du C.S.I.
Personnalités : docteur Planelles (sous-secrétaire d'état à la santé civile) et du colonel Bejarano (chef du service de santé militaire à Barcelone).
Titre V. anglaise : « Return to Life » documentaire de Henri Cartier-Bresson en collaboration avec Herbert Kline
(version courte de 37min, la version de 49 min est une version complète reconstituée)
Découpage : Madrid pendant la guerre / ce qu'a fait la République pour la santé et pour les enfants en particulier / fabrication de médicaments / distribution du pain pour le Front et du blé pour les villages / formation de soldats pour défendre la République, de brancardiers, qui montent au Front / chargement d'un camion sanitaire pour intervention immédiate au Front / le travail des brancardiers / une opération chirurgicale dans le camion / évacuation des blessés dans train et ambulances / soins aux blessés dans différents hôpitaux / fête dans un petit village pour commémorer la 1ère année de l'existence de l'hôpital / centre d'enfants réfugiés.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives Françaises du Film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.
L'essentiel du film Victoire de la Vie est en effet consacré aux soins, à la rééducation et à l'éducation des soldats blessés ; ce documentaire accorde également une place importante aux enfants espagnols présentés comme les principales victimes de la guerre et l'avenir de l'Espagne (colonies, goûters, danses et alphabétisation).
Sur la ligne de front, lors des combats, des séquences décrivent les postes de secours, les opérations d'urgence, les hôpitaux mobiles et les évacuations des blessés par ambulances et trains sanitaires vers les hôpitaux du C.S.I.
Le soutien de l'armée des Maures et de l'Allemagne nazie aux troupes de Franco est évoqué par un simple plan filmé à l'intérieur d'une casemate reprise par les Républicains : on y voit une croix gammée et l'insigne de l'armée maure. Des plans montrent également un soldat apprenant à lire, des blessés jouant aux échecs, une séquence se déroule à la campagne où, après la moisson, les paysans accordent la moitié de leur récolte à l'armée (certains d'entre eux ferment le poing).
Dans la dernière séquence des miliciens repartent vers le front en camion et à pied tandis qu'apparaît en surimpression cette déclaration :
«Avec de tels hommes l'Espagne ne peut pas mourir. L'idéal pour lequel ils ont prodigué leur sang est un idéal de Paix. Pour que les enfants grandissent dans la joie. Pour les belles moissons de demain. L'Espagne au grand c1/2ur doit vivre. L'Espagne vivra».
Soigneusement réalisé par Henri Cartier-Bresson, Victoire de la Vie a été réalisé pour soutenir l'Espagne républicaine, présenter l'action de la Centrale Sanitaire Internationale et obtenir des soutiens financiers.
Générique «La Centrale Sanitaire Internationale 38 rue de Chateaudun Paris présente:
Prise de vue : Jacques Lemare et Herbert Kline
Montage : Laura Séjour
Musique : Charles Koechlin (sur une proposition de Roger Désormière).
Commentaire : Pierre Unik
Graphiques : Giffoul
Distribution : Ciné-Liberté
Lieux et monuments : Madrid, Barcelone, centre de convalescence de Benicacim, hôpitaux militaires et hôpitaux du C.S.I.
Personnalités : docteur Planelles (sous-secrétaire d'état à la santé civile) et du colonel Bejarano (chef du service de santé militaire à Barcelone).
Titre V. anglaise : « Return to Life » documentaire de Henri Cartier-Bresson en collaboration avec Herbert Kline
(version courte de 37min, la version de 49 min est une version complète reconstituée)
Découpage : Madrid pendant la guerre / ce qu'a fait la République pour la santé et pour les enfants en particulier / fabrication de médicaments / distribution du pain pour le Front et du blé pour les villages / formation de soldats pour défendre la République, de brancardiers, qui montent au Front / chargement d'un camion sanitaire pour intervention immédiate au Front / le travail des brancardiers / une opération chirurgicale dans le camion / évacuation des blessés dans train et ambulances / soins aux blessés dans différents hôpitaux / fête dans un petit village pour commémorer la 1ère année de l'existence de l'hôpital / centre d'enfants réfugiés.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives Françaises du Film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.
Cartons de présentation du film
Les premières images du film montrent Madrid après les bombardements, les enfants dans les rues, les monuments détruits (notamment des églises), images de la zone de guerre ainsi que de queues devant les boutiques.
Diverses images nous montrent que la santé des enfants est un souci primordial. Images d'enfants et tableaux expliquant cela.
Images de sanatoriums et de dispensaires. Le documentaire nous montre ensuite des usines de fabrication de produits sanitaires tel que le coton, les labours, les industries et enfin des images de nourriture, des convois de vivres...
Cartier Bresson s'attache ensuite à filmer l'instruction militaire des brancardiers, les images du départ puis de la vie au front.
La caméra suit le déplacement d'hôpitaux mobiles sur le front, images des soins.
Ensuite apparaissent les soldats blessés mais sauvés, (hôpitaux de Murcie, de Passionaria, hôpital militaire de Barcelone apparaissent à l'écran). Image de l'hôtel Ritz devenu un hôpital.
Nombreuses images de soins hospitaliers, opération; images de blessés, de leurs toilettes, leur passe temps.
Carton représentant les divers services de la CSI de Barcelone sous forme d'animation.
Demande de dons.
Le film montre l'adaptation des blessés et des amputés.
Image d'une fête et du village le jour de cette fête.
"Puigcerda" (frontière espagnole), images d'enfants réfugiés jouant et dansant.
Benicassim (80 km de valence). Centre de convalescence et images des blessés qui y vivent, de la rééducation.
Départ des hommes au combat.