UNE ANNEE AVEC LA JEUNESSE COMMUNISTE
© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
En savoir plus
En savoir plus
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1987 précisément
- Lieu(x)Nicaragua
- Durée00:27:00
- ColorationCouleur
- FormatBétacam
- SonSonore
Ce document évoque les mobilisations de la jeunesse en 1986 :
C'est d'abord la lutte contre le projet de loi Devaquet, qui prévoit une réforme de l'Université.
C'est aussi le combat pour la libération de Nelson Mandela, et de Pierre-André Albertini, coopérant français arrêté en Afrique du Sud pour avoir aidé l'ANC (Congrès National Africain, parti mis hors la loi sous le régime de l'Apartheid).
C'est encore la lutte des jeunes contre les emplois précaires comme les TUC.
Enfin, les États généraux du mouvement étudiant, tenue à l'Université de Vincennes - Paris VIII du 27 au 29 mars 1987 sont également abordés.
La mobilisation lycéenne et étudiante contre le projet de loi présenté à la fin de l'année 1986 par Alain Devaquet, ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans le second gouvernement de Jacques Chirac, se concentre sur les mois de novembre et décembre 1986. Le mouvement prend très rapidement une ampleur nationale (près d'1 million de manifestants dans tout le pays le 27 novembre). Le 4 décembre, la fin de la manifestation tourne à l'émeute sur l'esplanade des Invalides, suite à l'échec des négociations entre la coordination et le gouvernement. Le lendemain, le ministre de l’Éducation, René Monory, annonce qu'il reprend le dossier. Mais dans la nuit du 5 au 6 décembre, suite à une nouvelle fin de manifestation violente, les voltigeurs motocyclistes font des rondes pour rechercher des « casseurs » et vont battre à mort un étudiant, Malik Oussekine. Le 6, Alain Devaquet démissionne et le 8, le projet de loi est retiré.
Mots clés : projet de loi Devaquet
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
C'est d'abord la lutte contre le projet de loi Devaquet, qui prévoit une réforme de l'Université.
C'est aussi le combat pour la libération de Nelson Mandela, et de Pierre-André Albertini, coopérant français arrêté en Afrique du Sud pour avoir aidé l'ANC (Congrès National Africain, parti mis hors la loi sous le régime de l'Apartheid).
C'est encore la lutte des jeunes contre les emplois précaires comme les TUC.
Enfin, les États généraux du mouvement étudiant, tenue à l'Université de Vincennes - Paris VIII du 27 au 29 mars 1987 sont également abordés.
La mobilisation lycéenne et étudiante contre le projet de loi présenté à la fin de l'année 1986 par Alain Devaquet, ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans le second gouvernement de Jacques Chirac, se concentre sur les mois de novembre et décembre 1986. Le mouvement prend très rapidement une ampleur nationale (près d'1 million de manifestants dans tout le pays le 27 novembre). Le 4 décembre, la fin de la manifestation tourne à l'émeute sur l'esplanade des Invalides, suite à l'échec des négociations entre la coordination et le gouvernement. Le lendemain, le ministre de l’Éducation, René Monory, annonce qu'il reprend le dossier. Mais dans la nuit du 5 au 6 décembre, suite à une nouvelle fin de manifestation violente, les voltigeurs motocyclistes font des rondes pour rechercher des « casseurs » et vont battre à mort un étudiant, Malik Oussekine. Le 6, Alain Devaquet démissionne et le 8, le projet de loi est retiré.
Mots clés : projet de loi Devaquet
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
Pano sur l'esplanade du Centre Pompidou, où la JC est rassemblée pour demander la libération de Mandela, puis vue des manifestations contre la loi Devaquet. Arrivée sur l'esplanade des Invalides.
L'UNEF en réunion. Lors des débrayages, ce qui a choqué le plus les étudiants, c'est le mot "sélection". S'inscrire à la fac relève du parcours du combattant. Tous les étudiants ont repris cette revendication. Les facultés souffrent d'un manque criant de moyens, c'est une question de choix, la société a les ressources.
Retour dans la manifestation. Chanson d'une jeune femme au micro sur l'air du Déserteur : "c'est pas pour vous fâcher, il faut que l'on vous dise, notr' décision est prise on va manifester". Banderole : "Non à la fac-entreprise, la culture ne s’achète pas", "Demain les fac Coca-Cola""Salariés, étudiants, mêmes droits à l'université". Chant : "Laissez passer l'enterrement de ce projet".
Intervention télévisée de Jacques Chirac : "Aucune adaptation de l'université ne peut être menée à bien sans une large adhésion (...) C'est pourquoi j'ai décidé de retirer l'actuel projet."
La victoire n'empêche pas la colère : rappel de la mort de Malik Oussekine. Une de presse : Le deuil et la colère. Devant le CROUS de l'Université Paris VI, la Faculté de médecine de la Pitié Salpétrière. Appel d'un jeune avec mégaphone au droit de manifester "sans se faire taper dessus" suite à l'assassinat de Malik Oussekine par les CRS vendredi soir à la Sorbonne et aux étudiants blessés à la suite des charges du jeudi. Dans un amphithéâtre à l'intérieur de la faculté, annonce de la manifestation du 10 octobre.
L'hommage à Malik Oussekine. Foule de manifestants (le 10 octobre ?) sur les boulevards parisiens. Couronne mortuaire. "A notre ami Malik". Brochette de personnalités politiques dans le cortège (Henri Krasucki, Guy Hermier, André Lajoinie, Georges Marchais, Philippe Herzog). Étudiante arborant une cible sur son pull. Dessins de silhouettes à la peinture blanche sur le sol. Banderoles : "Nous n'oublierons jamais", "Ils peuvent couper toutes les fleurs mais ils n'empêcheront pas la venue du printemps", "Travailleurs sociaux en formation, non à la répression", "Liberté ?", "Égalité,"Fraternité". Jeune militante UNEF expliquant la raison de sa présence : contre toutes les répressions, construire une meilleure université. Elle dénonce la monopolisation du mouvement par certaines organisations et le manque de représentativité par les médias. Photo de presse d'un manifestant gravement blessé au visage.
États généraux étudiants des lycéens.
États généraux étudiants de mars 1987 à Paris VIII Vincennes-Saint-Denis. Les jeunes sont contraints au chômage alors que la technique progresse sans cesse. Les entreprises ferment pendant que la Bourse spécule. Interviews de jeunes chômeurs. Manifestations des jeunes chômeurs. Les jeunes chômeurs occupent les chambres patronales. Fabius invente les TUC pour mieux précariser les jeunes. Les jeunes se retrouvent au festival anti-galère à Bobigny où ils font la Déclaration des droits de la Jeunesse.
Victoire de la droite le 16 mars 1986. Images de Chirac et Mitterrand : "ils se reçoivent 5 sur 5 (...) les jeunes trinquent." ITW de jeunes chômeurs, et reportage au Congrès "Jeunesse et entreprise" organisé par le patronat. Les jeunes réservent un accueil original à Gattaz et aux autres membres du CNPF, le patron des patrons : "étudiants à vendre!", "foire aux esclaves"
Spot pour le journal L'Avant-Garde, qui lutte avec la jeunesse, notamment contre le racisme : récit de violences policières et d'expulsions d'étrangers.
L'URSS propose la destruction de toutes les armes atomiques d'ici 2000. Images de Gorbatchev, de la Fête de l'Huma, de jeunes, d'avions de chasse... car le budget de programmation militaire est trois fois supérieur à celui de l'Education. Seuls les communistes ont voté contre. Le PCF veut la fin des essais nucléaires. Festival mondial de la jeunesse à Moscou en 1985 et d'un festival France-RDA en 1986.
La position de la JC sur la situation internationale : elle soutient le Nicaragua sandiniste, contre l'impérialisme américain, comme la française Dominique Dejour. 00:20:15:00 La JC se révolte contre l'Apartheid en Afrique du Sud. Images de violences urbaines. Puis images de manifestations pour Mandela en France. Images d'archives de Nelson Mandela. Images du festival anti-Apartheid à Bobigny en 1986 (les groupes sur scène, le public). Manifestations parisiennes (près de l'avenue de la République, et sur le parvis de Beaubourg). "ANC! solidarité!" Discours de Jacques Perreux, secrétaire de la JC.
L'affaire Albertini. La JC se mobilise pour sa libération. Images de smanifestations et commentaire d'un journaliste sur l'e siège de l'ambassade d'Afrique du Sud à Paris par la jeunesse. Images d'archives de musiciens noirs.