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Catalogue
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SOLIDARITÉ CHILI

© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
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    • Sous-titreCONFÉRENCE PANEUROPÉENNE DE SOLIDARITE AVEC LE CHILI - JUILLET 1974
    • Durée00:32:00
    • ColorationNB et Couleur
    • FormatFilm 16 mm
    • SonSonore

La conférence paneuropéenne de solidarité avec le Chili se tient à Paris quelques mois après le coup d’Etat de Pinochet, au centre des congrès de la Porte Maillot tout juste inauguré. La conférence réunit pendant deux jours, les 6 et 7 juillet 1974, des centaines de délégués (personnalités politiques, intellectuelles et artistiques) de différents pays européens et des représentants des forces de gauche du Chili.
Le document tel qu’il est présenté en l’état est partiel, puisqu’il s’agit de l’image seule (le son ayant été enregistré), restée à l’état de rushes.

Personnes identifiées pour l’instant :
Régis Debray discutant avec Gabriel Garcia Marquez
Etienne Fajon, membre du comité central du PCF
Ignazio Delogu, écrivain et traducteur, membre du PCI
Carlos Altamirano, du parti socialiste chilien
François Mitterrand et Paul Laurent discutant ensemble à la fin

Article paru dans Le Monde :
”La conférence paneuropéenne de solidarité avec le Chili va réclamer la fin de la répression et des tortures.

La quasi-totalité des partis communistes, socialistes, sociaux-démocrates et radicaux, et des syndicats de dix-huit pays de l'Europe de l'Ouest et de l'Est seront représentés, les 6 et 7 juillet, à la conférence paneuropéenne de solidarité avec le Chili, qui aura lieu au Palais des congrès, porte Maillot à Paris. À cette réunion, convoquée à l'initiative du bureau du " Collectif national solidarité - Chili " français, composé de quatre partis de gauche (P.C., P.S., radicaux de gauche, P.S.U.) et de trois syndicats (C.F.D.T., C.G.T. et Fédération de l'éducation nationale), participeront également des organisations de jeunesse européennes et des personnalités du monde ecclésiastique. Les leaders des sept formations invitantes seront présents. M. Sicco Mansholt représentera l'Internationale socialiste dont il est le vice-président.

Cette conférence, tout d'abord, revêt une grande signification au plan européen. Elle a lieu, en effet, alors que les négociations menées à Genève, au niveau des gouvernements, pour promouvoir la paix et la sécurité en Europe piétinent visiblement. Elle démontre, d'autre part, que les réflexes antifascistes des organisations de gauche demeurent très vifs dans tout le continent trente ans après la chute du nazisme. Néanmoins, il a été convenu que les travaux de la conférence seront uniquement consacrés à la situation chilienne, excluant donc les discussions publiques sur les relations européennes.

L'objet de cette réunion est ainsi d'exercer une pression morale sur le gouvernement chilien pour " que cessent l'état de guerre interne, les arrestations arbitraires, les tortures, les jugements sommaires " et que " soient respectés au Chili la dignité, les droits de l'homme et les libertés élémentaires, civiques, démocratiques et syndicales ". Selon le porte-parole du Collectif, la résistance chilienne sera représentée à cette réunion " au plus haut niveau ", ce qui laisse prévoir la présence, en particulier, de M. Carlos Altamirano.

Aucune exclusive, d'autre part, n'a été lancée contre l'un quelconque des mouvements s'opposant à la junte, quelle qu'ait été son attitude lorsque l'Unité populaire était au pouvoir. Le MIR, en particulier (Mouvement de la gauche révolutionnaire), devait participer à la conférence.

C'est M. Edgardo Enriquez, l'un des principaux dirigeants du MIR, qui représentera ce mouvement à la conférence de Paris. M. Edgardo Enriquez vient de Cuba où il a été envoyé en mission par le MIR, mais il doit retourner au Chili. M. Enriquez a fait état lors de son passage à La Havane de " l'urgence dramatique " d'une union de toutes les forces opposées à la junte. Cette union doit, selon lui, regrouper les chrétiens progressistes du parti démocrate chrétien.

La réunion qui a été retardée par l'élection présidentielle française intervient, de ce point de vue, à un moment favorable. Les formations politiques ayant participé à l'Unité populaire chilienne sous le président Allende se sont, en effet, récemment entendues pour rédiger, dans la clandestinité, un appel commun à la formation d'un front antifasciste. Ce texte circule " sous le manteau " depuis le 1er mai au Chili (le Monde du 18 juin).”

Lieux de consultation : Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Ciné-Archives

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