ROLAND LEROY ET GISÈLE MOREAU – ÉLECTIONS LÉGISLATIVES 1993
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1993 précisément
- Durée00:05:00
- ColorationCouleur
- FormatBétacam SP
- SonSonore
Roland Leroy, directeur du journal l'Humanité, et Gisèle Moreau, députée communiste, sont interrogés par Patrick Apel-Muller à l'issue du premier tour des élections législatives, largement dominé par la coalition de droite RPR-UDF.
Roland Leroy ne voit pas dans ce résultat le signe d'un élan populaire vers la droite, mais bien un vote de rejet de la politique d'austérité menée par François Mitterrand. Il parle d'une "victoire par défaut".
Gisèle Moreau expose les conséquences dramatiques qu'aurait une victoire de la droite au second tour : accroissement du chômage partiel, remise en cause du SMIC, retraite à la carte, privatisation des services publics, démantèlement de l'école... Elle agite ce spectre en appelant les Français à résister activement "contre cette entreprise de démolition des acquis sociaux." Cette lutte doit trouver un écho à l'Assemblée Nationale, dit-elle, c'est-à-dire qu'il doit y avoir un groupe communiste.
Roland Leroy le martèle : le mot d'ordre du PCF est de rassembler bien au-delà de ses rangs. Socialistes, écologistes, radicaux, abstentionnistes sont conviés à se joindre à la lutte menée par les élus communistes. Gisèle Moreau rappelle que la présence d'un groupe communiste à l'Assemblée a permis des victoires sur le plan social. Une Assemblée entièrement acquise à la droite ne serait pas représentative de la réalité du pays.
L'entretien se termine par ce mot d'ordre : "Rassemblez vous le temps d'un scrutin, votez contre la droite."
Le deuxième tour entérinera en fait la victoire massive de la droite (qui totalisera plus de 450 sièges à l'Assemblée) et le début d'une nouvelle cohabitation, François Mitterrand étant président et Edouard Balladur premier ministre.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
Roland Leroy ne voit pas dans ce résultat le signe d'un élan populaire vers la droite, mais bien un vote de rejet de la politique d'austérité menée par François Mitterrand. Il parle d'une "victoire par défaut".
Gisèle Moreau expose les conséquences dramatiques qu'aurait une victoire de la droite au second tour : accroissement du chômage partiel, remise en cause du SMIC, retraite à la carte, privatisation des services publics, démantèlement de l'école... Elle agite ce spectre en appelant les Français à résister activement "contre cette entreprise de démolition des acquis sociaux." Cette lutte doit trouver un écho à l'Assemblée Nationale, dit-elle, c'est-à-dire qu'il doit y avoir un groupe communiste.
Roland Leroy le martèle : le mot d'ordre du PCF est de rassembler bien au-delà de ses rangs. Socialistes, écologistes, radicaux, abstentionnistes sont conviés à se joindre à la lutte menée par les élus communistes. Gisèle Moreau rappelle que la présence d'un groupe communiste à l'Assemblée a permis des victoires sur le plan social. Une Assemblée entièrement acquise à la droite ne serait pas représentative de la réalité du pays.
L'entretien se termine par ce mot d'ordre : "Rassemblez vous le temps d'un scrutin, votez contre la droite."
Le deuxième tour entérinera en fait la victoire massive de la droite (qui totalisera plus de 450 sièges à l'Assemblée) et le début d'une nouvelle cohabitation, François Mitterrand étant président et Edouard Balladur premier ministre.
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