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Catalogue
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RÉGICIDE

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Le 21 janvier 2007, jour anniversaire de la décapitation de Louis XVI (21 janvier 1793), plusieurs dizaines de personnes sont rassemblées place de la Concorde à Paris, où se trouvait la guillotine pendant la Révolution française. Les poètes et dramaturges Jean Ristat, Marie-Noël Rio et Francis Combe lisent des textes rendant "hommage au régicide", acte fondateur de la République. Ils rappellent que les droits de l'homme et les valeurs fondamentales de la Révolution française sont sans cesse mis à mal, dans un monde occidental qui n'en a pas fini avec la monarchie - à l'image de l'Espagne, passée des mains de Franco à celles de Juan Carlos, héritier direct de la lignée Bourbon. Les manifestants, derrière la revue Commune, font la demande qu'une rue porte le nom de Maximilien Robespierre à Paris. Le rassemblement se clôt dans la bonne humeur autour d'un verre... de Bourbon.
Robespierre, icône honnie généralement assimilée aux dérives sanglantes de la Terreur, est au contraire une figure clé de la construction d'une pensée socialiste depuis le XIXème siècle. Dans la lignée de Jean Jaurès, les communistes français se sont toujours réclamés d'une vision robespierriste de la Révolution française, arguant que ses discours défendaient une conception universaliste et égalitaire de la société, et que la légende noire de Robespierre fut construite après sa mort par ses ennemis contre-révolutionnaires Thermidoriens. De nombreuses municipalités communistes ont ainsi donné le nom de Robespierre à des rues, ce que la ville de Paris a toujours refusé.

Carton
" En ce temps là on ne voyait pas la tour Eiffel
Ou
Un p’tit Bourbon !!
Et tête de veau vinaigrette."

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