PRESQU'ILE DE GENNEVILLIERS...AUJOURD'HUI...DEMAIN... (LA)
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- Réalisateur.ice.sJean-Pierre RIFFET
- Année(s)1974 environ
- Lieu(x)Gennevilliers (92)
- Durée00:15:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
- CollectionUNICITÉ
Ce film de la municipalité de Gennevilliers explique la démarche et les objectifs de l’exposition communale consacrée à la presqu’île de Gennevilliers, exposition qui se tint en décembre 1972 et janvier 1973 dans la salle des fêtes de l’espace Grésillons.
Les potentialités de développement de cette zone sont soulignées. De fait, si la ville connaît un essor démographique marqué (33 000 habitants en 1954, 50 000 en 1975, la construction du nouveau quartier des Agnettes est d’ailleurs abordée par le film), ce territoire, commun à plusieurs villes, conserve alors de nombreux terrains disponibles.
Le nouveau maire (1973) Lucien Lanternier (1919-1994), surtout, mais aussi l’ancien député-maire devenu seul député, Waldeck L’Huillier (1905-1986) ainsi que Madeleine Vincent (1920-2005), implantée dans la commune limitrophe d’Asnières-sur-Seine et membre du Bureau politique du PCF depuis 1970, expliquent les projets de développement de ce territoire, tout en l’inscrivant dans le cadre de l’orientation stratégique nationale du PCF ramassée dans un livre de 1971 issu des travaux de son Comité central – Changer de cap. Programme pour un gouvernement démocratique d’union populaire – et prolongée en 1972 par l’union de la gauche autour du programme commun de gouvernement.
La place des travailleurs et de leurs luttes nécessaires à l’amélioration de la vie face aux directions capitalistes et au pouvoir gaulliste est soulignée à travers l’exemple des usines Chausson (7 000 salariés à Gennevilliers) où la parole est donnée aux salariés et à leurs représentants. Plus largement, l’appel à l’action de l’ensemble de la population est formulé à plusieurs reprises : les réalisations menées à bien sont mises au crédit de la municipalité et à la conjugaison de ses efforts avec la population et ses associations ; c’est aussi, plus largement, le sens de l’exposition elle-même, qui se veut informative mais aussi support à action populaire.
Le développement économique, celui des transports, d’un logement agréable et bon marché sont ainsi inscrits à l’horizon du possible dans le cadre plus vaste du programme commun et de la mobilisation citoyenne. C’est le sens de tout le film, rappelé en conclusion par le populaire député de la commune, Waldeck L’Huillier.
Mots-clefs
Gennevilliers ; Hauts-de-Seine ; banlieue ; Lucien Lanternier ; Waldeck L’Huillier ; Madeleine Vincent ; logement ; transports ; Chausson ; Les Agnettes ; programme commun ; union de la gauche ; démocratie participative.
Production : UNICITÉ
Réalisation : Jean-Pierre Riffet
Image : Charles Bitsch
Son : Philippe Chassel
Montage : Christiane Lack
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Les potentialités de développement de cette zone sont soulignées. De fait, si la ville connaît un essor démographique marqué (33 000 habitants en 1954, 50 000 en 1975, la construction du nouveau quartier des Agnettes est d’ailleurs abordée par le film), ce territoire, commun à plusieurs villes, conserve alors de nombreux terrains disponibles.
Le nouveau maire (1973) Lucien Lanternier (1919-1994), surtout, mais aussi l’ancien député-maire devenu seul député, Waldeck L’Huillier (1905-1986) ainsi que Madeleine Vincent (1920-2005), implantée dans la commune limitrophe d’Asnières-sur-Seine et membre du Bureau politique du PCF depuis 1970, expliquent les projets de développement de ce territoire, tout en l’inscrivant dans le cadre de l’orientation stratégique nationale du PCF ramassée dans un livre de 1971 issu des travaux de son Comité central – Changer de cap. Programme pour un gouvernement démocratique d’union populaire – et prolongée en 1972 par l’union de la gauche autour du programme commun de gouvernement.
La place des travailleurs et de leurs luttes nécessaires à l’amélioration de la vie face aux directions capitalistes et au pouvoir gaulliste est soulignée à travers l’exemple des usines Chausson (7 000 salariés à Gennevilliers) où la parole est donnée aux salariés et à leurs représentants. Plus largement, l’appel à l’action de l’ensemble de la population est formulé à plusieurs reprises : les réalisations menées à bien sont mises au crédit de la municipalité et à la conjugaison de ses efforts avec la population et ses associations ; c’est aussi, plus largement, le sens de l’exposition elle-même, qui se veut informative mais aussi support à action populaire.
Le développement économique, celui des transports, d’un logement agréable et bon marché sont ainsi inscrits à l’horizon du possible dans le cadre plus vaste du programme commun et de la mobilisation citoyenne. C’est le sens de tout le film, rappelé en conclusion par le populaire député de la commune, Waldeck L’Huillier.
Mots-clefs
Gennevilliers ; Hauts-de-Seine ; banlieue ; Lucien Lanternier ; Waldeck L’Huillier ; Madeleine Vincent ; logement ; transports ; Chausson ; Les Agnettes ; programme commun ; union de la gauche ; démocratie participative.
Production : UNICITÉ
Réalisation : Jean-Pierre Riffet
Image : Charles Bitsch
Son : Philippe Chassel
Montage : Christiane Lack
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
« La municipalité de Gennevilliers présente : la presqu’île de Gennevilliers... aujourd’hui... demain... »
Présentation démographique et économique de cette presqu’île sur plusieurs communes mais unie sur le plan de la vie : jeune, ouvrière (Cinzano, Frigidaire, Thomson-CSF, Westinghouse, port fluviomaritime de Gennevilliers).
L’entrave du pouvoir gaulliste : « Pourtant, son développement est freiné par la politique du pouvoir » ; « depuis 1958, 10 000 emplois ont été supprimés » (imprimerie Lang Grandemange ; hôpital non construit à Gennevilliers). « Si la municipalité est là pour vous aider, elle a aussi besoin de vous. »
Les potentiels de développement sont présentés par Lucien Lanternier, carte à l’appui : terrains libres pour de vastes zones industrielles, à l’écart des habitations et à proximité des usines Chausson, Thomson, General Electric. Des usines pour la main-d’œuvre masculine ; des bureaux pour la main-d’œuvre féminine.
L’entreprise Chausson de Gennevilliers : 7 000 ouvriers. Un ouvrier s’exprime : il y a une main-d’œuvre qualifiée mais la direction décentralise en province. Pourtant, retard de 20 % par rapport aux salaires Renault. Conditions de travail inhumaines. Lucien Lanternier s’adresse aux salariés et explique ses projets en matière de transports.
Waldeck L’Huillier, ancien maire et alors député, aux côtés de Lucien Lanternier, explique les problèmes de transports : vétusté du pont de Clichy ; mauvaise situation de la gare ; rareté des lignes d’autobus. Lucien Lanternier expose les revendications municipales en cette matière : prolongement de la ligne 13, constitution d’un nouveau pont, d’autoroutes, prolongement de voies sur berges. 90 000 personnes par jour circulent pour la seule presqu’île.
Un salarié de Chausson explique les limites de l’action de l’entreprise en matière de logements. La création du quartier de logement HLM des Agnettes et des espaces culturels attenants est expliquée par le duo d’élus communistes. Les luttes de la municipalité avec la population et ses associations ont été nécessaires pour ces résultats.
« Vivre mieux à Gennevilliers, c’est possible » Présentation de l’exposition « Le développement économique et social de la presqu’île de Gennevilliers » à la salle des fêtes des Grésillons : information, participation, appel à l’action. Lucien Lanternier est notamment accompagné de l’Asniéroise Madeleine Vincent qui appelle à « changer de cap ».
Waldeck L’Huillier pointe les difficultés nationales : salaires faibles, loyers trop chers, rythmes de travail trop soutenus, chômage, ségrégation scolaire. Reste qu’il est possible de vivre mieux et Waldeck L’Huillier indique l’union des forces de gauche, le programme commun et leurs perspectives. « Changer de cap : c’est notre affaire à tous ». Et de conclure : « Bon succès à l’exposition ‘La presqu’île de Gennevilliers, aujourd’hui et demain’ »