POR LA INDEPENDENCIA DE ESPANA
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- Réalisateur.ice.sAlfonso GIMENO
- Année(s)1936 précisément
- Lieu(x)Espagne
- Durée00:32:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonSonore
Film de propagande vantant les mérites de l'armée populaire nouvellement constituée, et rappelant l'héroïsme jamais démenti au cours de l'histoire du peuple espagnol.
Le film s'ouvre sur un rappel de la grandeur du peuple espagnol, dont l'héroïsme face à l'injustice était déjà célébré au XVIIème siècle par Lope de Vega.
S'ensuit un rapide historique de l'avènement de la République en 1931, des élections qui portèrent le Front Populaire au pouvoir en février 1936 et du coup d'Etat franquiste le 18 juillet 1936. Le commentaire rappelle l'idéal émancipateur du front républicain, qu'il oppose à la soif de pouvoir personnel des traîtres franquistes.
Alors que le peuple lutte contre un ennemi soutenu militairement par l'Allemagne et l'Italie, la Société des Nations (SDN) lui refuse son aide. L'Espagne crée donc une armée populaire pour pallier la non-intervention.
La séquence centrale du film est consacrée au recrutement et à la formation de cette armée populaire, majoritairement composée de fantassins à pied, malgré les efforts des réalisateurs pour montrer la flotte de véhicules (vélos, motos, camions) dont elle dispose.
Après plusieurs scènes de combats, le film (incomplet) s'achève sur une bataille qui se déroule sur les rives du fleuve Sèbre (rio Sebre).
Personnalités : Juan Negrin, Alvarez del Vayo
Le film durerait en réalité 47 minutes.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
Le film s'ouvre sur un rappel de la grandeur du peuple espagnol, dont l'héroïsme face à l'injustice était déjà célébré au XVIIème siècle par Lope de Vega.
S'ensuit un rapide historique de l'avènement de la République en 1931, des élections qui portèrent le Front Populaire au pouvoir en février 1936 et du coup d'Etat franquiste le 18 juillet 1936. Le commentaire rappelle l'idéal émancipateur du front républicain, qu'il oppose à la soif de pouvoir personnel des traîtres franquistes.
Alors que le peuple lutte contre un ennemi soutenu militairement par l'Allemagne et l'Italie, la Société des Nations (SDN) lui refuse son aide. L'Espagne crée donc une armée populaire pour pallier la non-intervention.
La séquence centrale du film est consacrée au recrutement et à la formation de cette armée populaire, majoritairement composée de fantassins à pied, malgré les efforts des réalisateurs pour montrer la flotte de véhicules (vélos, motos, camions) dont elle dispose.
Après plusieurs scènes de combats, le film (incomplet) s'achève sur une bataille qui se déroule sur les rives du fleuve Sèbre (rio Sebre).
Personnalités : Juan Negrin, Alvarez del Vayo
Le film durerait en réalité 47 minutes.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
Générique : « Cameramans al servicio de la Republica » presentan el dcumento historico Por la independencia de Espana.
Fotografia y direccion tecnica : Alfonso Gimeno
/ Adaptacion politica y direccion artistica : Joaquin Lepiani
/ Musica y efectos por la banda de bases del cuerpo de carabinieros que dirije el maestro SALAS
/ Narracion : Eulate
/ Montaje : Antonio Gimeno/Anita G.Garcia/Manuel Manteca
/ Tecnico de laboratorio : Ramiro Aragones (Cine-foto)
/ Ingeniero de sonido : Francisco Gomes
/ Dibujos y epigrafes : Martin Fernandez
/ Supervision técnica-militar por el Jefe de Bases de Carabineros Coronel D.Alberto Alejandrino
Un texte défile, qui exalte le peuple espagnol, qui "préfère mourir plutôt que de perdre son indépendance". "Gloire à tous ceux qui ont donné leur vie, à tous ceux qui luttent (...) Gloire à nos aviateurs, marins, carabiniers et soldats de la République espagnole." Le film est dédié au peuple espagnol et à Juan Negrin, président du conseil et ministre de la Défense, pour sa volonté inébranlable de défendre le droit des peuples libres.
Une main de femme feuillette un livre égrenant les grands noms de la culture espagnole : Cervantes et son Don Quichotte, Goya, Pablo Iglesias... Mais le commentaire s'attarde surtout sur Lope de Vega, et notamment sa pièce Fuenteovejuna, qui met en scène un village se révoltant contre le pouvoir abusif de son commandeur. Le narrateur en tire une leçon sur l'héroïsme jamais démenti du peuple espagnol.
14 avril 1931 : l'avènement de la République. Images de la foule qui observe le défilé des nouveaux dirigeants. Le commentaire explique que l'élection du 14 avril a permis l'effondrement de l'édifice archaïque de la monarchie, qui avait recouru à la dictature pour faire taire le cri "Vive la République" qui montait du peuple. Le nouveau gouvernement travaille à l'amélioration des différentes administrations du pays.
Les carabiniers se sont ralliés immédiatement au gouvernement. On les voit faisant leur travail de garde-frontières au bord de la mer, surveillant les côtes. "Ils travaillent sans répit pour éviter les infiltrations clandestines (...) Ils contrôlent toutes les entrées et sorties du territoire et mettent tout leur zèle à châtier les contrebandiers". Le commentaire loue leur fidélité et leur intégrité.
Les élections du 16 février 1936. Carton "Votez pour le Front Populaire et l'amnistie des 30 000 prisonniers politiques". Le Frente Popular s'est en effet fait élire sur la promesse de libérer les prisonniers (pour la plupart dirigeants syndicaux et ouvriers) de la répression du 6 octobre 1934. Défilé dans les rues de Madrid le soir des élections. Le commentaire insiste sur le "triomphe écrasant" du front républicain, et déroule le programme du Front Populaire : ouvrir l'Université aux ouvriers, donner la terre aux paysans qui la cultivent, défendre la liberté, et créer une armée du peuple, pour le peuple.
Au son de la Marche Funèbre, image d'une main tenant un fusil, avec des flammes en arrière-plan. Le commentaire explique que l'ambition personnelle pousse les fascistes à attaquer cette jeune liberté le 18 juillet, afin de réduire le peuple à l'esclavage. Le 19 juillet, héroïque, le peuple en armes triomphe des traîtres.
Dénonciation des exactions des fascistes : soutenus par les pays totalitaires, les fascistes détruisent les œuvres d'art et mettent à feu et à sang aussi bien les villages que les quartiers ouvriers, les hôpitaux, les maternités. Images de villages en ruines et de quartiers détruits. Surimposition sur des images de ruines de l'image d'une femme en pleurs tenant son enfant mort dans les bras. Le commentaire reprend alors le cri hurlé par les femmes violées par les fascistes "Assasins! Corbeaux!"
Vue sur les locaux de la SDN à Genève. Pendant que l'Espagne lutte pour la paix mondiale et la liberté, la SDN prône la non-intervention, consentant ainsi à l'assassinat de femmes et d'enfants sans défense. L'hymne de Riego retentit sur des images d'un discours de Juan Negrin (ou Álvarez del Vayo?)
La formation d'une armée populaire. Un million d'hommes du peuple s'engagent. Ils sont les garants de l'indépendance de l'Espagne. Vue d'un tract catalan en forme de tête de soldat. 10:09:50:00 Affiche "Con disciplina se defiende la Republica". Images d'un bureau de recrutement des soldats de l'armée populaire. Ouvriers, ingénieurs, paysans passent la visite médicale et se voient remettre l’uniforme.
L'entraînement des soldats. La chambrée est réveillée par le clairon. 10:11:31:00 gymnastique en plein air, selon l'adage "un esprit sain dans un corps sain". 10:12:30:00 natation dans la rivière. 10:13:13:00 marche, manœuvres. Le commentaire explique que cette armée unie efface tous les particularismes, au nom d'un seul objectif : l'indépendance de l'Espagne. Entraînement au maniement des armes.
L'armée du peuple est bien traitée. Des animaux sont mis à sa disposition (moutons, vaches, volailles). Scènes bucoliques de soldats s'occupant des troupeaux. 10:16:29:00 Les soldats coupent du bois, épluchent des patates, préparent la nourriture. Chacun attend son tour, sa gamelle à la main.
La discipline militaire de cette armée. Images d'une fanfare, des fantassins, de la relève de la garde. un officier parle à ses troupes. 10:19:06:00 Un flot de vélos, motos avec side-cars et camions sortent du garage où sont stockés les véhicules de l'armée. 10:19:47:00 exercices à moto sur un terrain vague en périphérie. 10:20:30:00 défilé des camions destinés à acheminer le matériel vers le front.
Les officiers remettent des armes aux soldats. "De tous les villages de l'Espagne républicaine sortent des bataillons parfaitement préparés pour la défense de la nation". Des soldats au garde à vous dans la cour d'une caserne, avant de défiler dans les rues sous les yeux des femmes et enfants. Le commentaire loue l'abnégation et le courage de cette armée sortie du peuple, qui sait que l'indépendance de l'Espagne est entre ses mains.
Images des troupes se dispersant dans les campagnes, à pied, en camion, à cheval.
Le front. Images d'hommes tirant avec des canons, et préparant des explosifs. 10:26:42:00 allongés au sommet d'une crête, des hommes tirent au fusil. Gros plan sur une mitrailleuse, et sur un homme qui tirent au fusil. Plan sur les armes anti-aériennes destinées à abattre les avions ennemis.
Une carte représente les différents points de franchissement de l'Ebre par l'armée populaire : Fayon, Mora de Ebro, Xerta, Amposta. Après 48h de comabts héroïques, celle-ci a fait reculer les fascistes à 25km des berges, et a reconquis 11 villages et 800km2. Images de chars dans les rues d'un village.
Images de combats le long du fleuve Sègre (Rio Segro), à la frontière de la Catalogne et de l'Aragon. Malgré les explosions, les hommes franchissent à gué la rivière. Le film s'interrompt brutalement pendant cette séquence.