POISSY
© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
En savoir plus
En savoir plus
- Réalisateur.ice.sPaul SEBAN
- Année(s)1979 précisément
- Lieu(x)Poissy (78)
- Durée00:07:00
- ColorationCouleur
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
- CollectionUNICITÉ
Ce documentaire de Paul Seban analyse l'agression dont sont victimes des militants du Parti communiste qui distribuent le journal Action à la sortie de l’usine Simca Chrysler de Poissy le 6 juin 1979.
La scène de l’agression est très rapide. En quelques instants seulement, les hommes de main de la direction, membres du syndicat maison CFT-CSL, s’en prennent violemment aux militants dont deux seront blessés. Les “nervis” fuient ensuite vers l’usine.
Le film est composé de deux parties : la première, d’une durée de deux minutes, présente l’action telle qu’elle se passe, filmée en temps réel. La seconde, longue de près de quatre minutes, revient en détail sur l’agression. À l’aide de ralentis et d’arrêts sur images, le réalisateur pointe à l’aide de flèches les différents agresseurs et montre comment ceux-ci agissent avec précision, tels des “professionnels de la répression”.
Paul Seban utilise un procédé narratif tout au long de ce documentaire. Sa voix off commente la scène et analyse les différents moments de l’agression.
La scène est filmée d’en face, légèrement en biais par rapport à la sortie de l'usine, et en surplomb, ce qui renforce l’impression que le réalisateur est un témoin de la scène.
Réalisation : Paul Seban
Production : UNICITÉ
Lieux et monuments : Poissy (78), sortie de l'usine Simca : « Simca Chrylser Poissy »
Mots-clés : Activités militantes : tractage, Action (journal), Militantisme, Nervis, Patronat, Syndicat (CFT CSL), Usine, Violence
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
La scène de l’agression est très rapide. En quelques instants seulement, les hommes de main de la direction, membres du syndicat maison CFT-CSL, s’en prennent violemment aux militants dont deux seront blessés. Les “nervis” fuient ensuite vers l’usine.
Le film est composé de deux parties : la première, d’une durée de deux minutes, présente l’action telle qu’elle se passe, filmée en temps réel. La seconde, longue de près de quatre minutes, revient en détail sur l’agression. À l’aide de ralentis et d’arrêts sur images, le réalisateur pointe à l’aide de flèches les différents agresseurs et montre comment ceux-ci agissent avec précision, tels des “professionnels de la répression”.
Paul Seban utilise un procédé narratif tout au long de ce documentaire. Sa voix off commente la scène et analyse les différents moments de l’agression.
La scène est filmée d’en face, légèrement en biais par rapport à la sortie de l'usine, et en surplomb, ce qui renforce l’impression que le réalisateur est un témoin de la scène.
Réalisation : Paul Seban
Production : UNICITÉ
Lieux et monuments : Poissy (78), sortie de l'usine Simca : « Simca Chrylser Poissy »
Mots-clés : Activités militantes : tractage, Action (journal), Militantisme, Nervis, Patronat, Syndicat (CFT CSL), Usine, Violence
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Le film s’ouvre sur un plan général de la sortie de l'usine Simca. La mention “Simca Chrysler, Poissy, 7. 6. 1979” qui figure en surtitre est lue par le réalisateur.
La voix off du réalisateur décrit ensuite la scène de distribution du journal Action par les militants du Parti communiste à la sortie de l’usine Simca Chrysler. Vue d’ensemble sur la sortie de l’usine puis plan rapproché de quelques secondes sur un militant qui distribue le journal. Le reste de la scène est filmé en plan d’ensemble.
La caméra se déplace rapidement jusqu’à pouvoir filmer la scène de l’agression qui se déroule un peu plus haut. La voix d’un militant qui alerte sur l’agression est mise en avant.
La caméra suit les agresseurs qui fuient se réfugier dans l’usine.
Retour de la caméra sur la sortie de l’usine où “la distribution continue”. Le même plan rapproché sur le militant qui distribue le journal au début du film est utilisé ici.
Le réalisateur annonce qu’il va montrer de nouveau l’agression au ralenti.
La scène de l’agression est repassée au ralenti et commentée par la voix off du réalisateur. Celui-ci fait plusieurs gros plans sur les protagonistes. Il utilise des flèches pour pointer les membres du service intérieur qui attaquent les militants.