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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1993 précisément
- Durée00:05:00
- ColorationCouleur
- FormatBétacam SP
- SonSonore
Spot réalisé pour la campagne des élections législatives 1993.
Trois candidats communistes (Jean-Claude Gayssot, Jackie Hoffmann et Jacqueline Fraysse-Cazalis) présentent la position du PCF. Il y est beaucoup question de la montée du chômage, face auquel les communistes préconisent le passage aux 35h.
Jean-Claude Gayssot constate l'augmentation conjointe du travail à temps partiel et du chômage. Il expose la théorie keynésienne du PCF : créer des emplois permettra de relancer la croissance par la consommation.
Le PCF demande la semaine de 35h, sans diminution de salaire, avec 10% du temps de travail consacré à la formation, et s'oppose fermement aux licenciements sans reclassement. Contrairement à ce que laisse entendre la rhétorique patronale, le progrès technique n'aggrave pas le chômage : achetons en France les machines! rétorque le député communiste.
Jackie Hoffman évoque les conséquences dramatiques du chômage : le mal logement et la malnutrition. Des millions de gens sont dans l'impossibilité de se loger. Construire des logements sociaux permettrait de relancer l'emploi dans le bâtiment. La droite veut privatiser les services publics. Or il faut créer des milliers d'emplois publics.
Pour Jacqueline Fraysse-Cazalis, il ne s'agit pas de voeux pieux irréalistes. "De l'argent, il y en a!". Elle propose de taxer les revenus spéculatifs, afin de financer la Sécurité Sociale et les retraites. En 1992, l'Etat a versé 235 milliards de francs au patronat pour la relance de l'emploi, sans aucun contrôle. Les députés communistes viennent d'obtenir la mise en place d'une commission de contrôle.
Slogan : "Même si vous n'êtes pas d'accord avec nous sur tout, utilisez le vote communiste pour vous faire entendre. "
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
Trois candidats communistes (Jean-Claude Gayssot, Jackie Hoffmann et Jacqueline Fraysse-Cazalis) présentent la position du PCF. Il y est beaucoup question de la montée du chômage, face auquel les communistes préconisent le passage aux 35h.
Jean-Claude Gayssot constate l'augmentation conjointe du travail à temps partiel et du chômage. Il expose la théorie keynésienne du PCF : créer des emplois permettra de relancer la croissance par la consommation.
Le PCF demande la semaine de 35h, sans diminution de salaire, avec 10% du temps de travail consacré à la formation, et s'oppose fermement aux licenciements sans reclassement. Contrairement à ce que laisse entendre la rhétorique patronale, le progrès technique n'aggrave pas le chômage : achetons en France les machines! rétorque le député communiste.
Jackie Hoffman évoque les conséquences dramatiques du chômage : le mal logement et la malnutrition. Des millions de gens sont dans l'impossibilité de se loger. Construire des logements sociaux permettrait de relancer l'emploi dans le bâtiment. La droite veut privatiser les services publics. Or il faut créer des milliers d'emplois publics.
Pour Jacqueline Fraysse-Cazalis, il ne s'agit pas de voeux pieux irréalistes. "De l'argent, il y en a!". Elle propose de taxer les revenus spéculatifs, afin de financer la Sécurité Sociale et les retraites. En 1992, l'Etat a versé 235 milliards de francs au patronat pour la relance de l'emploi, sans aucun contrôle. Les députés communistes viennent d'obtenir la mise en place d'une commission de contrôle.
Slogan : "Même si vous n'êtes pas d'accord avec nous sur tout, utilisez le vote communiste pour vous faire entendre. "
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF