PARIS 20 DE JUNIO 1971
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1971 précisément
- Lieu(x)Paris (75), Montreuil (93)
- Durée01:37:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
À l’initiative du Parti communiste français (PCF) et du Parti communiste espagnol (PCE), des dizaines de milliers de républicains espagnols venus de toute l’Europe se rassemblent le 20 juin 1971 au Parc Montreau à Montreuil, contre la dictature franquiste. Ils viennent également écouter Dolores Ibárruri (La Pasionaria) et Santiago Carrillo, respectivement présidente et secrétaire général du PCE.
Ce document en langue espagnole, dont les interventions en catalan sont sous-titrées en castillan, présente les différents moments de cette journée de solidarité avec le peuple espagnol. L’alternance entre des vues extérieures (accueil des militants espagnols à la gare d’Austerlitz, meeting au Parc Montreau) et des vues intérieures (préparation de panneaux d’exposition, interviews des différents protagonistes…) permet de présenter aussi bien la préparation du lieu (séquence d’ouverture sur les menuisiers et les peintres qui installent l’estrade) que le rassemblement en lui-même et en particulier les discours de Santiago Carrillo et de La Pasionaria. Le déroulement de la journée est également retracé comme en témoigne la séquence du déjeuner pris en commun par les militants espagnols, dans un gymnase mis à leur disposition pour l’occasion. Outre le meeting, une place importante est consacrée à des interviews, d’anonymes aussi bien que de personnalités (Santiago Carrillo et Dolores Ibárruri bien sûr mais également Joseph Moix, président du Parti socialiste unifié de Catalogne [PSUC], Francisco Antón et Melquisedez Alvarez). Tous s’accordent à dénoncer la dictature du général Franco et exigent la libération des prisonniers politiques et l’amnistie pour les prisonniers et les exilés politiques.
Témoignage conséquent de ce rassemblement, ce film a été réalisé par un collectif de travail, réunissant des cinéastes de différents pays, solidaires de la lutte du peuple espagnol.
Une version française, plus courte, a été tirée de ce film : Paris, juin 1971 (Montreau, 20 juin 1971).
Réalisation : Collectif
Personnalités : Joseph Moix, Francisco Antón, Dolorès Ibarurri (La Pasionaria), Santiago Carrillo, Jacques Duclos, Franco (cité à plusieurs reprises)
Lieux : Montreuil (Parc Montreau), Paris (gare d'Austerlitz)
Cartons :
- Paris 20 de junio de 1971
- Habla Santiago Carrillo secretario del Partido Comunista de España
- Que es el P.C.E., Hoy
- A los espanoles, si les interesa la política
- Las fuerzas armades y la política
- El gobierno de Franco, hoy
- El Opus Dei Juan Carlos la sucesión
- Las fuerzas de la cultura
- Los sindicatos. Las luchas de los trabajadores. Las comisiones obreras
- Habla la delegacion exterior de comisiones obreras
- La alternativa democratica
- Ce film a été réalisé par un collectif de travail, réunissant des cinéastes de différents pays, solidaires de la lutte du peuple espagnol.
Musique : El paso del Ebro, l'Internationale
Mots-clés : meeting, rassemblement, discours, Parti socialiste unifié de Catalogne (PSUC), Parti communiste espagnol (PCE), Parti communiste français (PCF), Union générale des travailleurs (UGT), Mouvement de la Jeunesse communiste de France
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
Ce document en langue espagnole, dont les interventions en catalan sont sous-titrées en castillan, présente les différents moments de cette journée de solidarité avec le peuple espagnol. L’alternance entre des vues extérieures (accueil des militants espagnols à la gare d’Austerlitz, meeting au Parc Montreau) et des vues intérieures (préparation de panneaux d’exposition, interviews des différents protagonistes…) permet de présenter aussi bien la préparation du lieu (séquence d’ouverture sur les menuisiers et les peintres qui installent l’estrade) que le rassemblement en lui-même et en particulier les discours de Santiago Carrillo et de La Pasionaria. Le déroulement de la journée est également retracé comme en témoigne la séquence du déjeuner pris en commun par les militants espagnols, dans un gymnase mis à leur disposition pour l’occasion. Outre le meeting, une place importante est consacrée à des interviews, d’anonymes aussi bien que de personnalités (Santiago Carrillo et Dolores Ibárruri bien sûr mais également Joseph Moix, président du Parti socialiste unifié de Catalogne [PSUC], Francisco Antón et Melquisedez Alvarez). Tous s’accordent à dénoncer la dictature du général Franco et exigent la libération des prisonniers politiques et l’amnistie pour les prisonniers et les exilés politiques.
Témoignage conséquent de ce rassemblement, ce film a été réalisé par un collectif de travail, réunissant des cinéastes de différents pays, solidaires de la lutte du peuple espagnol.
Une version française, plus courte, a été tirée de ce film : Paris, juin 1971 (Montreau, 20 juin 1971).
Réalisation : Collectif
Personnalités : Joseph Moix, Francisco Antón, Dolorès Ibarurri (La Pasionaria), Santiago Carrillo, Jacques Duclos, Franco (cité à plusieurs reprises)
Lieux : Montreuil (Parc Montreau), Paris (gare d'Austerlitz)
Cartons :
- Paris 20 de junio de 1971
- Habla Santiago Carrillo secretario del Partido Comunista de España
- Que es el P.C.E., Hoy
- A los espanoles, si les interesa la política
- Las fuerzas armades y la política
- El gobierno de Franco, hoy
- El Opus Dei Juan Carlos la sucesión
- Las fuerzas de la cultura
- Los sindicatos. Las luchas de los trabajadores. Las comisiones obreras
- Habla la delegacion exterior de comisiones obreras
- La alternativa democratica
- Ce film a été réalisé par un collectif de travail, réunissant des cinéastes de différents pays, solidaires de la lutte du peuple espagnol.
Musique : El paso del Ebro, l'Internationale
Mots-clés : meeting, rassemblement, discours, Parti socialiste unifié de Catalogne (PSUC), Parti communiste espagnol (PCE), Parti communiste français (PCF), Union générale des travailleurs (UGT), Mouvement de la Jeunesse communiste de France
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
Carton “Paris 20 de junio de 1971”
EXT. Images du Parc Montreau, quasiment désert. Sons d’oiseaux.
Préparation de l’estrade et installation de la tribune ------
EXT. Sons d’oiseaux en fond, par intermittence.
Plan sur les menuisiers en pleine préparation de l’estrade. Installation de l’emblème du marteau et de la faucille sur la tribune. Gros plan sur l’emblème.
Peinture de l’estrade. Plan sur un homme peignant le mur du fond. La caméra remonte jusqu’à l’inscription figurant en haut du mur : “Contre la dictature franquiste. Pour l’amnistie, les libertés. Solidarité avec le peuple d’Espagne”.
Arrivée des militants espagnols à Paris ------
EXT. Gare d’arrivée d’une délégation ibère.
Voix féminine de la SNCF qui annonce l’arrivée prochaine du “Train spécial 17 407 en provenance de Lausanne”.
Foule sur le quai avec banderoles et drapeaux. Poing levé, embrassades.
La foule chante El paso del Ebro. Gros plan sur un couple qui s’embrasse.
Un autre train, en provenance de Suisse, entre en gare : les militants agitent des drapeaux par ses fenêtres.
Plan des militants espagnols sortant de la gare. Interview d’une femme sur le quai qui explique qu’elle vient écouter Dolorès Ibarurri, la Pasionaria.
Des militants déplient une banderole sur le quai sur laquelle est inscrit “No venimos pagados como en la plaza de Oriente. Viva el Partido comunista español”. Un homme brandit un panneau sur lequel est dessiné le portrait de Dolorès Ibarurri. Dessus est inscrit “La Pasionaria” et la date du jour (20 de junio 1971).
Interview d’un homme sur le quai.
Plan moyen sur la foule quittant le quai aux cris de “Viva la Pasionaria”.
Gros plan sur un homme à lunettes et poing levé.
Interview d’un homme espagnol sur le quai. Une partie de son visage a été masquée par grattage de la pellicule. Le réalisateur lui demande ce que représente la venue à Paris de la Pasionaria ce à quoi l’homme répond que c’est un acte politique important. Panoramique horizontal sur les hommes situés à ses côtés qui l’écoutent.
Zoom avant sur la veste d’un militant sur laquelle est accroché un porte-clés à l’effigie de Dolorès Ibarurri.
Vue extérieure de la gare d’Austerlitz. Les militants rejoignent des cars. Des militants espagnols étudient le plan du métro parisien devant la gare.
EXT. Plan sur la foule, nombreuse, sur la pelouse, attendant le discours.
Préparation de l’exposition ------
INT. Préparation des panneaux de l’exposition. Plan sur un panneau “Ni Franco, ni Rey, ni Opus Dei. Libertad Socialismo”.
La caméra film les militants préparant l’exposition (une militante accrochant les affiches sur les panneaux, un autre s’occupant de mélanger la peinture, etc.) pendant qu’un militant catalan, hors champ, s’exprime. Ses propos sont sous-titrés. Il explique que le PSUC (Parti socialiste unifié de Catalogne) a été fondée le 23 juillet 1923. Pour une fois en Europe, les socialistes et les communistes se sont unis dans un seul parti. Ce parti s’est consolidé en tant que parti d’avant-garde pendant la guerre [d’Espagne]. Le PSUC comptait 6 000 militants à sa fondation et 90 000 après la guerre. Le PSUC a fait de la classe ouvrière le protagoniste de la lutte contre l’oppression nationale. Il explique que ses objectifs sont l'émancipation de la classe ouvrière et la libération nationale de la Catalogne.
Plusieurs panneaux sur la lutte des ouvriers du Pays basque (Euzkadi obérera).
Un autre militant s’exprime également (d’abord hors champ, il est ensuite filmé en gros plan). Il explique que la Galice est particulièrement opprimée surtout maintenant sous Franco. Les communistes et révolutionnaires n’imaginent pas la liberté de la Galice sans la démocratie et le socialisme pour tous les peuples d'Espagne. Il ajoute que “notre lutte est liée à celle des autres peuples d'Espagne, à la lutte des travailleurs et de toutes les forces démocratiques”.
Gros plan sur un dessin présentant un homme brisant ses chaînes. Sur son visage, à la place des yeux, figure l’inscription “Amnistia”.
Interview d’un homme préparant l’exposition. Il s’exprime en espagnol (et n’est donc pas sous-titré).
[noir]
Déjeuner des militants espagnols ------
INT. Vue du gymnase (?), vide. De grandes tables et des bancs ont été installés. [coupe] Les plans suivants montrent la salle remplie de personnes qui y déjeunent. Plusieurs plans sur des musiciens, des personnes attablées. Un homme joue de la guitare, un autre se lève et esquisse des mouvements de danse. Des personnes applaudissent en rythme.
INT. Interview de Joseph Moix, président du PSUC, sous-titrée en espagnol. Il revient sur son parcours : “J’étais un ouvrier du textile de Sabadell en 1936.” Il explique qu’après la crise d’août 1938, il a été nommé ministre du Travail de la République. Puis vint l'exil ; il vit actuellement en Tchécoslovaquie. Il veut s’adresser aux jeunes qui ne connaissaient pas la République et leur dire ce que cela représente “pour notre peuple”. “Aujourd'hui, nous voulons faire taire l'histoire. Les hommes, les femmes, les travailleurs, les étudiants, les intellectuels, doivent comprendre que seul un régime politique de libertés civiles, syndicales, démocratiques sera en mesure de développer leur personnalité. Car sans la liberté, le gouvernement est une fiction. Tous ont une idée claire de ce que sont la démocratie, la liberté et que sur ces bases, il y aura un gouvernement représentatif.” Il incite les jeunes “à étudier davantage l'histoire de notre peuple et ce que signifiait la république, particulièrement maintenant, qu’ils veulent imposer une autre monarchie, encore moins populaire qu’avant 1931”.
EXT. Interview de Francisco Antón, dans la rue.
Plan moyen de militants sur les trottoirs, portant des drapeaux et se dirigeant vers le parc. Plan sur des jeunes militants portant banderole et drapeau rouge sur lequel figure l’inscription “UJCE LIEJA”.
Interview de Melquisedez Alvarez, en terrasse. Un sous-titre précise “27 années de prison”.
Images des militants s’installant dans le parc, s’asseyant sur la pelouse.
EXT. Interview d’un homme dans le parc.
EXT. Interview de plusieurs personnes, à l’entrée du parc. Elles chantent puis se font applaudir par les autres militants présents.
EXT. Interview de plusieurs hommes en gros plan.
Panoramique sur la foule sur la pelouse, attendant les discours.
INT. Interview d’un homme. Arrêt image sur son visage.
INT. Interview d’un homme, sous-titrée. Il explique qu’il est originaire de Barcelone et qu’il a appartenu à la jeunesse de "estat catala". Il a fait la guerre dans l'aviation et a connu ensuite l'exil et la déportation après deux ans de résistance (il a participé à la bataille pour la libération du Val d'Aran). Il dit qu’il est devenu “compatriote à l'intérieur” et a terminé ici sa vie de guérilla.
Zoom avant sur son visage puis arrêt image.
INT. Interview d’un homme plus âgé, sous-titrée. Arrêt image sur son visage. Il revient sur son parcours militant. Il était maçon et, à 18 ans, il est entré au parti. Il était de formation anarcho-syndicaliste. Il a rejoint l'UGT [Union générale des travailleurs], en Catalogne, et prend dès lors une “attitude révolutionnaire.” Il dit qu’il a eu des responsabilités syndicales et a représenté les syndicats devant le président Companys [Lluís Companys était président de la Généralité de Catalogne de 1934 à sa mort en 1940, exécuté par le régime franquiste] avec Garcia Oliver et Durruti. [...] L’exil l’empêche de retourner dans son pays.
EXT. Interview d’un participant au rassemblement, au milieu d’une allée. Derrière lui, les gens passent.
EXT. Interview d’autres participants.
EXT. Images de participants, de dos, puis d’une femme tenant son bébé dans ses bras.
Plan de la foule, assise sur la pelouse.
En voix over, des hommes s’expriment.
EXT. Un homme essaie de planter un drapeau à l’aide d’un bâton.
INT. Interview d’un militant.
Zoom arrière sur l’image “A Marcos Ana de sus hermanos presos” [À Marcos Ana, de ses frères emprisonnés] puis déplacement de la caméra vers la gauche : vue sur une bibliothèque puis sur un mur sur lequel un portrait du Che est accroché et enfin sur le militant qui s’exprime. Zoom avant sur son visage.
EXT. Différents plans sur le rassemblement au Parc Montreau : zoom avant sur une femme portant un drapeau, plan rapproché sur la foule et sur une femme agitant un drapeau, plan sur les banderoles, françaises et espagnoles : “Solidarité avec le jeunesse d’Espagne”, “À bas la dictature franquiste”.
Gros plan sur une banderole espagnole (“Los Jovenes del liceo español luchan por la amnistia la libertad y el socialismo”) et sur le groupe de jeunes gens situés derrière qui chantent et jouent de la guitare.
Panoramique sur la foule qui s’installe sur la pelouse.
Plan de la tribune. Sur le mur au fond est mentionné “Contre la dictature franquiste. Pour l’amnistie, les libertés. Solidarité avec le peuple d’Espagne”.
Arrivée de Dolorès Ibarurri ------
EXT. Bruits d’applaudissements.
Arrivée de Dolorès Ibarurri. Elle serre les mains des militants présents sur son chemin. Elle dédicace un portrait d'elle que lui tend un militant. Embrassades de militantes puis de Jacques Duclos. Dolorès Ibarurri et Jacques Duclos montent à la tribune. La foule scande “Dolorès”. Panoramique sur la foule qui applaudit.
Salutations de Dolorès Ibarurri à la tribune.
Les invités à la tribune se lèvent. Plan sur la foule, de dos, qui se lève également et entame l’Internationale en espagnol, le poing levé.
Retour tribune où le secrétaire du PCE, Santiago Carrillo, prend la parole.
Carton “Habla Santiago Carrillo secretario del Partido Comunista de España”.
Alternance de gros plans sur Santiago Carrillo, de plans plus larges de la tribune et de plans de la foule qui applaudit.
Carton “Que es el P.C.E., Hoy” [Qu’est-ce que le PCE aujourd’hui ?] ------
INT. Dialogue entre Santiago Carrillo et Dolorès Ibarurri.
Carton “A los espanoles, si les interesa la politica” [L’intérêt des Espagnols pour la politique] ------
EXT. Gros plan sur le visage du secrétaire du PCE à la tribune. Panoramique sur la foule assise sur la pelouse. Applaudissements.
Plan de la foule et des drapeaux. Gros plan et travelling sur les visages dans la foule. Gros plan sur le visage de Dolorès Ibarurri qui noue un foulard autour de sa tête.
Plan rapproché de la foule (visage) qui applaudit.
Sur une banderole dans la foule, visage du Che.
Carton “Las fuerzas armades y la política” ------
INT. Suite du dialogue entre Santiago Carrillo et Dolorès Ibarurri. Sur le mur derrière eux, est affiché le poème Liberté j’écris ton nom de Paul Éluard. Gros plan sur les mains de Dolorès Ibarurri.
Carton “El gobierno de Franco, hoy” [Le gouvernement de Franco aujourd’hui] ------
EXT. Gros plan sur le visage de Dolorès Ibarurri.
Plan général de la tribune et des invités pendant que Santiago Carrillo s’exprime. Applaudissements.
Carton “El Opus Dei Juan Carlos la sucesion”
Panoramique sur la foule assise.
Banderole “Mouvement de la Jeunesse communiste de France”.
Applaudissements. Gros plans sur quelques visages d’hommes et de femmes dans la foule.
Carton “Las fuerzas de la cultura” [Les forces de la culture] ------
INT. Suite du dialogue entre Santiago Carrillo et Dolorès Ibarurri. Santiago Carrillo s’exprime d’abord puis c’est au tour de Dolorès Ibarurri.
Carton “Los sindicatos. Las luchas de los trabajadores. Las comisiones obreras” [Les syndicats. Les luttes des travailleurs. Les commissions ouvrières] ------
INT. Suite du dialogue : Santiago Carrillo s’exprime en premier puis Dolorès Ibarurri prend la parole.
EXT. Suite du discours de Santiago Carrillo à la tribune. Plan de la foule qui applaudit.
Carton “Habla la delegacion exterior de comisiones obreras” [La délégation étrangère des commissions de travailleurs] ------
INT. Interview de deux militants qui s’expriment séparément sur le sujet.
Carton “La alternativa democratica” [L'alternative démocratique] ------
EXT. Gros plan sur le visage de Dolorès Ibarurri pendant le discours du secrétaire du PCE à la tribune. Panoramique sur la foule qui applaudit et agite des drapeaux. Fin du discours. La foule applaudit et se lève.
Recueil des impressions dans la foule : un homme s’exprime.
Deux hommes discutent dans le parc en catalan (sous-titré en espagnol). L’un demande à l’autre si des Basques étaient présents, si l’ambiance lui a semblé bonne, si les discours étaient intéressants. Puis ils discutent en espagnol avec un petit groupe d’hommes.
INT. Le secrétaire du PCE s’exprime. Zoom avant : gros plan sur son visage. Puis zoom arrière : plan moyen. On perçoit Dolorès Ibarurri assise à ses côtés. Elle prend ensuite la parole.
EXT. Plan de la foule qui applaudit puis la caméra se déplace vers la tribune où Dolorès Ibarurri s’installe pour prendre la parole. Gros plan sur son visage. Plan de la foule, des drapeaux (Che Guevara), zoom sur le visage d’un homme. Retour de la caméra sur Dolorès Ibarurri. En alternance : plusieurs gros plans sur des visages dans la foule, plan d’ensemble de la foule, nombreuse, et gros plans sur les visages des invités à la tribune.
INT. Discours de Dolorès Ibarurri.
EXT. Fin du discours de Dolorès Ibarurri à la tribune. La foule applaudit et scande “Dolorès”.
Carton “Ce film a été réalisé par un collectif de travail, réunissant des cinéastes de différents pays, solidaires de la lutte du peuple espagnol.”
[noir]