PARIS 19EME, URBANISME ET LUTTE POUR LE RELOGEMENT SUR PLACE DANS DU LOGEMENT SOCIAL SUR L'ILOT 7, PRESIDENTIELLE 1965, DISTRIBUTION DE TRACTS
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- Réalisateur.ice.sLéon BUCH
- Année(s)1965 précisément
- Lieu(x)Paris (75)
- Durée00:18:00
- ColorationNB et Couleur
- FormatFilm 8 mm
- SonMuet
Ce film montre le quartier de Belleville à Paris alors que de grandes opérations de réaménagement urbain ont tout juste commencé. Léon Buch, militant communiste, filme la mobilisation menée sur sa section du 19e arrondissement et le comité de défense de l'Îlot 7.
Après quelques images en couleurs des monuments de la capitale, les plans en noir en blanc s'attachent à décrire la mobilisation locale pour réclamer la construction de logements sociaux à Belleville et le relogement des habitants dans le quartier. Des affiches, des banderoles, des inscriptions peintes sur les murs exposent ces revendications. Rue de Belleville, a lieu un rassemblement organisé par le comité de défense de l'îlot n°7 ; les participants signent une pétition à l'emplacement de l'ancien cinéma Pathé (25 rue de Belleville).
De nombreux plans présentent les rues insalubres du quartier de Belleville : façades en piteux état, habitations vétustes, cours délabrées. On note aussi des terrains vagues, consécutifs à la destruction de certains immeubles.
Un tract édité par la section du 19e arrondissement de la Fédération national des locataires indique « 5000 logements peuvent être construits tout de suite » et dresse la liste de tous les terrains vides.
Une manifestation réclame des « HLM sur les terrains libres ». Les manifestants, partis de la rue de Belleville, défilent sur le boulevard de la Villette puis sur la rue d'Aubervilliers jusqu'à l'ancienne usine à Gaz de la Villette (où seront construits 1789 logements par la suite).
André Sibaud et Jean Portejoie, conseiller municipal PCF du 19eme arrondissement, participent au rassemblement.
Une dernière séquence, en couleurs, donne à voir une distribution de tracts sur un marché (peut-être celui de Joinville) et dans les rues du 19e arrondissement. Sur les voitures des militants sont collées des affiches « votez François Mitterrand ».
Dès le début des années 1950, une grande opération de réaménagement urbain est lancée par la ville de Paris dans le quartier de Belleville et plus largement dans tout le 19e arrondissement : il s'agit d'éradiquer les îlots d'habitation insalubres. Certaines zones d'habitation sont alors complètement détruites pour y ériger de nouvelles constructions, qui sont le plus souvent des immeubles d'habitation collective.
Jusque dans les années 1990, Belleville, et le 19e arrondissement, subissent d'énormes transformations, qui font l'objet de nombreuses critiques : le choix de démolir pour construire des tours et des barres d'immeubles ne fait pas l'unanimité. A partir de la fin des années 1970, la politique urbaine évolue sensiblement : aux destructions, on privilégie désormais la réhabilitation du parc immobilier ancien.
La fin du film fait allusion à la campagne présidentielle de novembre-décembre 1965. François Mitterrand se présente face au général de Gaulle comme le candidat unique de la gauche. Cette alliance électorale, qui rassemble le PCF et le Parti socialiste, est le premier pas d'un rapprochement politique qui culmine en 1972 avec l'élaboration d'un Programme commun. Battu au deuxième tour par le général de Gaulle, François Mitterrand remporte néanmoins 45% des suffrages exprimés.
Léon Buch est un militant communiste du 19e arrondissement de Paris. Il dispose d'une caméra 8mm et enregistre quelques luttes temps forts de sa vie militante. Son film garde la trace du quartier de Belleville avant les grandes transformations urbaines : c’est le « Vieux Belleville » ouvrier, érigé au XIXe siècle, qui apparaît à l’image. Le film témoigne en outre de la mobilisation du PCF pour donner une orientation plus sociale aux rénovations du quartier.
Lieux : Paris, 19e arrondissement, Belleville, boulevard de la Villette, rue d'Aubervilliers, rue de Belleville.
Mots clés : Paris, 19e arrondissement, Belleville, boulevard de la Villette, rue d'Aubervilliers, rue de Belleville - Urbanisme, réaménagement, aménagement, politique de la ville - Manifestant, pétition, manifestation, CNL 19e, militant, PCF, François Mitterrand, élection présidentiel, André Sibaud, Jean Portejoie.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Après quelques images en couleurs des monuments de la capitale, les plans en noir en blanc s'attachent à décrire la mobilisation locale pour réclamer la construction de logements sociaux à Belleville et le relogement des habitants dans le quartier. Des affiches, des banderoles, des inscriptions peintes sur les murs exposent ces revendications. Rue de Belleville, a lieu un rassemblement organisé par le comité de défense de l'îlot n°7 ; les participants signent une pétition à l'emplacement de l'ancien cinéma Pathé (25 rue de Belleville).
De nombreux plans présentent les rues insalubres du quartier de Belleville : façades en piteux état, habitations vétustes, cours délabrées. On note aussi des terrains vagues, consécutifs à la destruction de certains immeubles.
Un tract édité par la section du 19e arrondissement de la Fédération national des locataires indique « 5000 logements peuvent être construits tout de suite » et dresse la liste de tous les terrains vides.
Une manifestation réclame des « HLM sur les terrains libres ». Les manifestants, partis de la rue de Belleville, défilent sur le boulevard de la Villette puis sur la rue d'Aubervilliers jusqu'à l'ancienne usine à Gaz de la Villette (où seront construits 1789 logements par la suite).
André Sibaud et Jean Portejoie, conseiller municipal PCF du 19eme arrondissement, participent au rassemblement.
Une dernière séquence, en couleurs, donne à voir une distribution de tracts sur un marché (peut-être celui de Joinville) et dans les rues du 19e arrondissement. Sur les voitures des militants sont collées des affiches « votez François Mitterrand ».
Dès le début des années 1950, une grande opération de réaménagement urbain est lancée par la ville de Paris dans le quartier de Belleville et plus largement dans tout le 19e arrondissement : il s'agit d'éradiquer les îlots d'habitation insalubres. Certaines zones d'habitation sont alors complètement détruites pour y ériger de nouvelles constructions, qui sont le plus souvent des immeubles d'habitation collective.
Jusque dans les années 1990, Belleville, et le 19e arrondissement, subissent d'énormes transformations, qui font l'objet de nombreuses critiques : le choix de démolir pour construire des tours et des barres d'immeubles ne fait pas l'unanimité. A partir de la fin des années 1970, la politique urbaine évolue sensiblement : aux destructions, on privilégie désormais la réhabilitation du parc immobilier ancien.
La fin du film fait allusion à la campagne présidentielle de novembre-décembre 1965. François Mitterrand se présente face au général de Gaulle comme le candidat unique de la gauche. Cette alliance électorale, qui rassemble le PCF et le Parti socialiste, est le premier pas d'un rapprochement politique qui culmine en 1972 avec l'élaboration d'un Programme commun. Battu au deuxième tour par le général de Gaulle, François Mitterrand remporte néanmoins 45% des suffrages exprimés.
Léon Buch est un militant communiste du 19e arrondissement de Paris. Il dispose d'une caméra 8mm et enregistre quelques luttes temps forts de sa vie militante. Son film garde la trace du quartier de Belleville avant les grandes transformations urbaines : c’est le « Vieux Belleville » ouvrier, érigé au XIXe siècle, qui apparaît à l’image. Le film témoigne en outre de la mobilisation du PCF pour donner une orientation plus sociale aux rénovations du quartier.
Lieux : Paris, 19e arrondissement, Belleville, boulevard de la Villette, rue d'Aubervilliers, rue de Belleville.
Mots clés : Paris, 19e arrondissement, Belleville, boulevard de la Villette, rue d'Aubervilliers, rue de Belleville - Urbanisme, réaménagement, aménagement, politique de la ville - Manifestant, pétition, manifestation, CNL 19e, militant, PCF, François Mitterrand, élection présidentiel, André Sibaud, Jean Portejoie.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Les monuments de Paris (en couleurs) :
Plans d'ensemble de la Tour Eiffel depuis la place du Trocadéro, de l'avenue des Champs Elysées et de l'Obélisque de la place de la Concorde (avec zoom arrière). Feu d’artifice. Carrefour de la rue de Belleville et de la rue des Pyrénées : on aperçoit, au loin, la tour Eiffel. Carton manuscrit : « Paris c'est aussi »
Le quartier de Belleville (en noir et blanc) :
Mur couvert d'affiches manuscrites : « Habitants de l'îlot n°7, refusez de quitter Belleville. André Sibaud parlera et répondra à vos questions le 20 novembre 1965, PCF » ; « André Sibaud, conseiller municipal communiste tiendra une permanence tous les dimanches de 10h à 12h dans votre quartier au 58 rue Rebeval ». --
Différents plans de rues de Belleville : sur un mur, on peut lire « De Gaulle pas de dépenses militaires. Du social, des HLM, adhésion au traité de Moscou. PCF ». Plan panoramique sur immeubles vétustes, plans rapprochés sur entrées d’immeubles insalubres, ruelles étroites, fenêtres murées. Slogans sur les murs : «Non à la SCIC. Habitants de Belleville refusons de quitter le quartier. Relogement sur place. CL » « Des HLM. Pas de loyer à 30 000 ». Une femme traverse une rue, derrière elle un immeuble dont la façade au premier étage est entièrement murée. Différents plans des rues et des passants. --
Gros plan sur une plaque « Boulevard de la Villette ». --
Plans des rues aux alentours du boulevard de la Villette.
La mobilisation (en noir et blanc) :
Rassemblement dans une rue près d'un terrain vague devant le 25 rue de Belleville. Plans rapprochés signature de pétition organisée par le Comité de défense de l’îlot 7 : les passants signent sous des parapluies. Derrière l'attroupement une banderole : « Exigeons la construction d'un HLM ici. Comité de défense de l'îlot n°7 » --
Plan d'ensemble dans la rue de la banderole : « Exigeons la construction d'un HLM ici. Comité de défense de l'îlot n°7 ». Plan panoramique sur le terrain vague adjacent. --
De nouveau, plans du rassemblement (Devant le 25 rue de Belleville). Zoom sur une enseigne « PATHE » accrochée verticalement sur la façade d'un immeuble voisin du terrain vague. --
Sur un mur de clôture en planches de bois, inscription peinte : « Des crédits pour les HLM pas la force de frappe ». Sur un autre mur « Exigeons des HLM ». --
Plans rapprochés sur immeubles insalubres, façades condamnées et terrains vagues. --
Petites filles qui jouent près d'un terrain vague. --
Zoom sur une affiche de la CNL du 19e arrondissement « 5000 logements tout de suite construits dans le 19e » avec liste des terrains vides. --
Plans d'une rue. --
Plan d'ensemble avec enseigne Pathé et différents plans de la rue où un nouveau rassemblement a lieu près du terrain vague.
Manifestations (en noir et blanc) :
Une manifestation avance sur le boulevard de la Villette : les pancartes réclament des logements décents, des HLM. Différents plans rapprochés sur les manifestants et leurs banderoles (Comité de défense des habitants de l’îlot 7). A l'arrêt à un carrefour, un groupe de manifestants porte la banderole : «Exigeons la construction d'un HLM ici. Comité de défense de l'îlot n°7 »
Gros plan plaque : « 19e arrondissement rue d'Aubervilliers ». --
Plans moyens manifestants à l'arrêt et pancartes réclamant des HLM. Plan panoramique rue d'Aubervilliers et entrepôts. --
Une de l’Humanité du 29 juin 1965 et zoom sur un encart « Paris aura enfin de nouveaux groupes de HLM ».
Campagne présidentielle dans le 19e arrondissement (en couleurs) :
File de voitures qui se suivent dans les rues. --
Différents plans de distributions de tracts par des militants sur un marché. --
Sur les voitures des militants des affiches appellent à voter François Mitterrand et annoncent une réunion publique avec le candidat le 30 novembre. --
Distribution de tracts du coté du Marché Joinville.
Travelling depuis une voiture qui roule.