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Catalogue
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PANTIN : SIX ANS DE GESTION AU SERVICE DE LA POPULATION (PARTIE 3)

© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
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Quatre films composent la série « Pantin, six ans de gestion au service de la population ». Proches des actualités cinématographiques, ces films sont réalisés avec un commentaire et une bande son musicale, sans sons d'ambiance ni de sons synchrones. En plus de la voix des réalisateurs, le maire Jean Lolive introduit et conclut le sujet.

Cette 3e partie porte sur la politique de l'enfance, de la jeunesse et des sports. Les commentaires en voix off sont moins importants, et laissent davantage la place aux images.

Pantin est jusqu'au début du XIXe siècle une petite bourgade de maraîchers. La percée du canal de l'Ourcq sous l'Empire napoléonien signe le début de son développement industriel, encouragé aussi quelques décennies après par l'arrivée du chemin de fer reliant Paris à Strasbourg. L'expansion de Paris en 1860 la transforme en commune limitrophe de la capitale. Les grands espaces de terrains dont elle dispose facilitent une implantation industrielle rapide, avec l'arrivée de grandes usines comme la fabrique de fils de coton Cartier Bresson, les parfums Bourgeois, la blanchisserie Leducq, les Moulins Abel Leblanc ou l'industrie du tabac. Cela fait de Pantin un haut lieu ouvrier, dès le début de la IIIe République, avec plus de 3000 ouvriers. De nouveaux quartiers se créent ex nihilo pour accueillir cette nouvelle population laborieuse, largement immigrée. C'est ainsi que se développe la zone des quatre chemins, dans des immeubles de rapport occupés par de nombreuses nationalités d'origine européenne. Ce développement rapide porte la ville à 32 000 habitants au début du XXe siècle. Les problèmes y sont nombreux : les logements sont exigus et souvent insalubres, les voiries et les équipements sont très insuffisants. La municipalité engage alors une politique hygiéniste, prolongée dans l'entre-deux-guerres par la nouvelle équipe municipale socialiste. L'assainissement de la ville, la mise en place de transports en communs et d'un éclairage public transforment la ville. Les équipements publics sont aussi une préoccupation municipale : Pantin dispose progressivement de nouvelles écoles, d'un stade, d'une piscine, d'une école de plein air à destination des familles ouvrières. Les premières colonies de vacances apparaissent, de même que les fêtes sportives (rendez vous municipal de gymnastique).

Les chantiers urbains se portent aussi sur le logement des pantinois. Si les premières HBM sont réalisées dans l'entre-deux-guerres, les Trente Glorieuses marquent le réel essor de la construction sociale. Le quartier de l’Église accueille 800 nouveaux logements, avec encore des carences en matière d'équipements sociaux, sportifs et culturels. La commune est alors dominée par les socialistes (à l'exception de la période 1949 – 1953, où le maire Marcel Eugène Leclerc est de sensibilité gaulliste). Dans les années 1950, une figure politique nouvelle émerge à Pantin, celle de Jean Lolive. Résistant, déporté, il obtient d'abord un mandat d'élu local, avant de conquérir un siège de député en 1958. L'année suivante, il rassemble autour de lui une large union de la gauche qui lui permet de conquérir la ville. Dès son arrivée, de nouveaux grands chantiers sont lancés, en particulier celui des Courtillières. L'architecte Émile Aillaud y prévoit 3000 logements, avec la construction de nombreux équipements de proximité. Les politiques sociales (colonies de vacances), sportives et culturelles se multiplient.

Les films « Pantin, six ans de gestion au service de la population » mettent en valeur le bilan de l'équipe municipale sortante, dans la perspective des élections municipales de 1965. Les quatre documents précisent les grandes thématiques d'action de la municipalité.
La troisième partie, ouvert de nouveau avec la parole du maire, porte sur le développement des colonies de vacances à destination des jeunes de Pantin, dans les différents lieux détenus par la municipalité : Sénaly, Mont Revard, St-Martin d'Ecublei, etc. Les défilés et fêtes d'éducation physique y sont également filmés.


Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de Seine-Saint-Denis, Forum des images
  • Time code départ
  • 00:00:00:00
  • Time code fin
  • 00:07:00:00
  • Durée 00:07:00:00
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Comme dans la première partie, Jean Lolive, député maire, introduit le documentaire. Il rappelle la conquête de la ville en 1959, avec une coalition PCF, socialistes et radicaux. Sur fond d'images des usines de Pantin, il rappelle le caractère industriel et ouvrier de la ville, son soutien aux luttes sociales, comme celle des mineurs en 1963. Son propos est aussi orienté contre la politique du gouvernement gaulliste : bataille contre les ordonnances de la sécurité sociale, lutte contre les licenciements, renforcement des libertés communales, etc. Il rappelle aussi son opposition au décret de 1963, qui modifie la composition des conseils d'administration des HLM, en supprimant les représentants des locataires. Il y oppose la politique volontariste de la municipalité en faveur de la construction sociale.
  • Time code départ
  • 00:07:00:01
  • Time code fin
  • 00:19:07:00
  • Durée 00:12:06:24
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Cette 3e partie porte sur la politique de l'enfance, de la jeunesse et des sports. Les commentaires en voix off sont moins importants, et laissent davantage la place aux images. Le document débute sur les colonies de vacances de la municipalité. Les sites de Sénaly, Mont Revard, St-Martin d'Ecublei ont accueilli un nombre croissant de jeunes pantinois, avec près de 7000 enfants dans la mandature précédente. Développés largement par la municipalité, ils sont axées sur le jeu, la découverte (classes vertes), le chant, la danse et la musique.
  • Time code départ
  • 00:19:07:01
  • Time code fin
  • 00:27:06:00
  • Durée 00:07:58:24
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Le documentaire se poursuit sur les colonies de Montagne, au Mont Revard. Proche du Mont-Blanc, à 600 km de Pantin, elles sont réservées aux jeunes adolescents. Le film valorise les activités de pleine montagne, susceptibles d'endurcir les jeunes, mais aussi l'initiation à de nouveaux sports (ski) ou la pratique de la danse (longues séquences filmées de répétitions).
  • Time code départ
  • 00:27:06:01
  • Time code fin
  • 00:32:20:00
  • Durée 00:05:13:24
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Le film revient ensuite à Saint Martin d'Ecublei. Adapté aux plus jeunes, permettant d'accueillir près de 250 enfants, le site est valorisé par le commentateur car il permet aux enfants de sortir des grandes villes fatigantes, de leur offrir un espace calme, au vert, de « reprendre des forces ». Il permet aussi la pratique de la danse et du chant, avec une visite des parents pour découvrir les progrès de leur progéniture.
  • Time code départ
  • 00:32:20:01
  • Time code fin
  • 00:48:50:00
  • Durée 00:16:29:24
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De retour à Pantin, on découvre les politiques sportives de la mairie. Le film s'attarde sur la fête de la gymnastique des écoles laïques, « grand rassemblement populaire » qui permet aux enfants l'épanouissement par le sport. Le commentaire dénonce l'attitude du gouvernement, qui réduit les crédits aux écoles laïques. Il pose en contrepoint le volontarisme de la majorité d'union de Pantin, qui défend la pratique d'un sport de masse. Le discours reprend les éléments de langage communistes : le gouvernement est du côté de la guerre, des banques et des grands intérêts industriels, tandis que la ville défend l'enfance, les pratiques sportives et culturelles.

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