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Catalogue
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OBSEQUES DE JACQUES DUCLOS

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Obsèques de Jacques Duclos à Paris le 29 avril 1975.
Le cercueil est veillé par les militants au siège du PCF, place du Colonel Fabien, avant de faire le chemin, accompagné par une foule très nombreuse, jusqu'au cimetière du Père-Lachaise.

On note la profusion des gerbes de fleurs rouges, envoyées par différentes sections, fédérations, cellules du Parti et autres associations ou organisations et même entreprises, et la marée de drapeaux : drapeaux rouges, drapeaux tricolores, drapeaux de la République espagnole.

Parmi la foule qui accompagne le cercueil dans les rues de Paris, on reconnaît Etienne Fajon, Georges Marchais, Louis Aragon, Roland Leroy, Benoît Frachon, Georges Séguy et Paul Laurent.

Extrait de la biographie de Jacques Duclos dans le Maitron : 
Né le 2 octobre 1896 à Louey (Hautes-Pyrénées), mort le 25 avril 1975 à Montreuil (Seine-Saint-Denis), l’un des trois principaux dirigeants du Parti communiste français durant près de cinquante ans en compagnie de Maurice Thorez et de Benoît Frachon ; ouvrier pâtissier jusqu’en 1926, puis permanent, Jacques Duclos entra au comité central en juin 1926 pour y rester toute sa vie ; membre du bureau politique en 1931 et au secrétariat de 1933 à 1964 ; élu au comité exécutif de l’Internationale communiste en 1935, il devint un des principaux responsables du mouvement communiste international ; sous l’Occupation, Jacques Duclos eut en France, avec Benoît Frachon, l’essentiel de la responsabilité du Parti ; député de la Seine (1926-1932, 1936-1940 et 1944-1958) ; sénateur de la Seine (1959-1975) ; candidat à l’élection présidentielle de juin 1969.

D'après les souvenirs de son réalisateur Alain Coullet : "Il fallait vraiment que cela fasse "événement" (...) car jamais je n'aurais osé filmer un enterrement. (...) Mais j'avais été impressionné par l'ampleur du cortège et sa diversité, entreprises, officiels, etc..., y compris les nombreuses délégations internationales avec drapeaux, costumes, musiques et même danses. Un grand sentiment de solidarité et mémoire vivantes. J'étais monté sur un abri-bus pour voir mieux... puis descendu pour essayer de me rapprocher en vue du Père Lachaise, sans pouvoir avancer plus. Mais j'avais toutefois aperçu Dolores Ibarurri, la Passionaria qui allait intervenir." (courrier à Ciné-Archives, avril 2025)
 

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