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Catalogue
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NOUVEAUX PAUVRES (LES)

© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
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    • Sous-titreSÉRIE "RENDEZ-VOUS AVEC LES PARTIS POLITIQUES"
    • Durée00:16:00
    • ColorationCouleur
    • FormatFilm 16 mm
    • SonSonore
Cette émission est consacrée au phénomène de la nouvelle pauvreté corrélative de la crise des années 1970, de la précarisation du travail et du chômage.
Des reportages donnent la parole à des personnes qui y sont confrontés ; elles sont relayées par les interventions de Gisèle Moreau qui met en avant les propositions du parti communiste français. La plupart des interviews se passent soit en Seine -Maritime, soit à Orléans-La Source. Il y est question des mauvaises conditions de travail et de logement, du pouvoir d'achat, mais aussi des luttes victorieuses dans certaines entreprises.
Tout d'abord un journaliste suit deux familles qui parlent de leur quotidien, de leurs difficultés. Puis les problèmes de logement à Orléand-La Source.
Enfin deux reportages sur les luttes victorieuses des ouvrières de Five Stars à Bolbec (Seine-Maritime) et des ouvriers de la Société Nouvelle des Tuyaux Flexibles (SNTF) à Lillebonne (Seine-Maritime)

L'émission débute par des images de luxe bijoux, châteaux, plages ensoleillées personnalisées par les portraits de Marcel Dassault et du Baron Empain, les châteaux de Jacques Chirac et de Giscard d'Estaing et des publicités évocatrices comme celle vantant la location du Concorde pour une heure.
Le fil conducteur est un homme à vélo qui part au travail à l'aube et rentre à la tombée de la nuit.

"Rendez-Vous avec les partis politiques" fut une des cases de programmation dévolues à l'expression des partis politiques français sur les chaînes de la télévision publique française. Chaque parti disposait de moyens et d'un budget attribués par l'Etat pour la préparation de ces émissions dont la réalisation lui appartenait en propre. Elles duraient en moyenne un quart d'heure et étaient diffusées aux heures de grande écoute.

PERSONNALITÉS : MOREAU Gisèle, DASSAULT Marcel, EMPAIN Baron, MASSE Annick, PEZIER Jean-Claude, RICOUD Michel, PRAQUERE Jean-Paul
LIEUX : Seine-Maritime, Danetal, Lillebonne - Loiret, Orléans-La Source


Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
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Portraits de Dassault et du Baron Empain Villa de luxe, intérieur bourgeois, buffet très garni avec champagne, les Caraïbes, châteaux accompagnent les commentaires de la Voix off. Voix Off : « Vive le luxe. M. Dassault, le baron Empain. Le luxe comme remède à l'angoisse. 2 milliards 400 millions. Un château pour M. Chirac, un , deux, douze châteaux pour les Giscard d'Estaing. L'espace vital c'est capital. 1 milliard 200 millions au casino en un mois, 600 fois le SMIG. Ô millions, ô châteaux.
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Titre de l'Humanité : « 2,4 milliards d'A.F. de revenus en 1978" --
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Publicité : « Qui peut se le permettre ? Concorde pour soi tout seul : 110 000F l'heure de vol » -- Publicité : « Pour un soir installez cous comme chez vous dans un monument historique.... Environ 15 000F la soirée » -- Publicité : « Ceinture 5585 réversible box marron 510F ».
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Titre de l'Huma : « Le milliardaire sermonne le pauvre. Bettencourt (7,5 millions de centimes par jour) écrit à la famille Lemaistre (10.000 centimes): « Mettez de côté l'argent du loyer, cela vous évitera des ennuis ».
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Au lever du jour, un homme sur un vélo.
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Présentation d'une femme, d'un homme et d'une autre femme avec deux fillettes.
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Un chauffagiste : « Oui je suis monteur en chauffage central. Ca consiste à mettre le chauffage central dans les appartements. C'est un métier très salissant et très dur, puis très pénible des fois ».
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Un préparateur de commandes : « C'est un travail des fois qui est assez routinier. C'est un travail auquel je prépare des commandes, j'emballe de la marchandise, je fais des expéditions ».
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Une femme partant faire ses courses avec sa petite fille. Voix off: « Salaire de Michelle 2760 F. Allocations familiales et allocations logement 910 F soit 3670 F. Budget pour se nourrir, 350 F par semaine.
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Michelle : « Avec 350F on ne peut pas faire de miracle, bien sûr, et c'est le tiraillement, c'est regarder les prix les moins chers. On ne mange pas de viande tous les jours. Plutôt des œufs que de la viande ou du poisson surgelés telles que les petites croquettes toutes faites ou des filets de merlan à la rigueur. Ca coûte moins cher qu'un steak ».
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Voix off: « Total des dépenses : 3295 F. A la fin du mois il reste 375 F ».
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Michelle et son enfant devant un magasin de vêtement. Michelle « Avec ce qui nous reste il faut aussi vêtir les enfants. Les vêtements sont très chers. Un pantalon il faut compter 100 à 150 F. Les chaussures autant ».
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Danielle avec ses deux enfants. Voix off : « Salaire de Danielle 2870F. Allocations familiales 1000 F. Total des dépenses 3772 F. A la fin du mois il reste : 88 F ».
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Danielle : « Comme menu je suis obligée de faire des ragouts, d'acheter de la viande congelée, parce que c'est quand même moins cher, des haricots verts congelés, enfin tous les légumes congelés. »
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Sur un marché Gisèle MOREAU fait signer une pétition. -- Gisèle Moreau : « Vous voulez signer la pétition pour l'augmentation des allocations familiales ? ». Une femme : « Je veux bien. Là je suis concernée et vous allez apporter cette pétition ? ». -- Gisèle Moreau : « Nous allons l'apporter au gouvernement et nous la faisons signer actuellement à toute la France. Il y a actuellement 4 milliards d'excédents dans les caisses des allocations familiales. Nous avons fait le calcul qu'en augmentant la cotisation patronale de 2 points, nous pourrions récupérer 11 milliards. 4 milliards plus 11 milliards ça fait 15 milliards. C'est ce qu'il faut pour financer l'augmentation des allocations familiales et d'autant que cette augmentation ça ne serait finalement qu'un rattrapage parce que vous savez que si les allocations familiales avaient suivi l'évolution des salaires, vous savez combien vous toucheriez pour 2 enfants ? Vous toucheriez 780 F, alors que c'est 218 F. Et pour trois enfants 1500 F. Et on voit bien que les familles ont été les grandes victimes de cette politique d'austérité. »
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Chauffagiste : « Ce qui est difficile c'est d'arriver à joindre les deux bouts ». -- Danielle : « Nous on n'a jamais été expulsé ni saisi, mais c'était tout comme car mon mari était malade pendant 3 mois, alors on ne pouvait plus paye le loyer. On avait un retard de 3 à 4 mois et on n'a jamais pu rattraper le retard car ils nous ont fait un arrêt sur le salaire de 700 F et la dette elle a augmenté au lieu de diminuer.
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Annick MASSE, quartier des Drapiers, Darnetal (Seine-Maritime) : « Y avait plusieurs femmes du quartier qui étaient à la maison. Y avait Mme Paturel, Yvette et Dominique est venu nous chercher en nous disant Y a une saisie, y a une saisie. Quand je suis montée y avait 4 commissaires en civil qui m'ont empêchée de rentrer chez Mme Boisvin. Mme Boivin était par terre. Y avait sa sœur à Mme Boivin ils l'avaient enfermée dans les waters pour qu'elle puisse rien faire. Ils ont attrapé le living d'un seul bloc, ils l'ont sorti comme ça sans le démonter, ils l'ont grimpé dans le camion. Mme Boisvin est sortie après en pleurant et en courant et s'est trouvée mal juste sur le ciment là chez sa sœur. Elle est tombée dans les pommes. Y a un commissaire qui nous a dit « Appelez une ambulance »parce que eux ils ont pas eu le courage de le faire.
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Reconstitution en noir et blanc de la procédure de saisie et ses conséquences.
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Un voisin : « A la suite cette saisie où Me Aubert et les flics ont emmené tous ses meubles, avec l'appui du Parti communiste, les gens se sont sentis concernés pour aller suivre les meubles à la salle des ventes et les gens les ont récupérés à la salle des ventes. »
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Jean-Claude PEZIER, Maire communiste, Darnetal (Seine-Maritime) : « Le conseil municipal s'est rassemblé à plusieurs reprises et lors d'une de ses réunions a décidé d'interdire les saisies dans la commune.
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Gisèle MOREAU, secrétaire du comité central du PCF, député de Paris : « La pauvreté des uns, fait la richesse des autres. Les bas salaires, les maigres pensions, les restrictions en équipements sociaux c'est tout cela qui alimente les bénéfices des grosses sociétés dont on a vu qu'ils avaient augmenté de 28% dans l'année précédente et pour les compagnies pétrolières qu'ils avaient triplé.
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Une du Lien de l'Economie : « Bénéfices « explosifs » pour les pétroliers ».
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Article : « Pétrole. Shell triple ses profits. Bénéfices records pour les compagnies pétrolières ».
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Carton : « TVA 44,57%, Entreprises 9,03%, Impôt sur le revenu 30,54%, divers 25,86% » Voix off : « Qui paie les impôts ? Plus de 90% d'impôts perçus par l'Etat sont supportés par les travailleurs, alors que les sociétés n'en paient que 9, 03% ».
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Gisèle MOREAU : « C'est une injustice criante, surtout parce que toutes les inégalités pèsent sur les mêmes, toujours. »
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Journaliste : « Quand tu étais petite qu'est-ce que tu voulais faire ? ». -- Danielle : « Institutrice ». -- Journaliste : « Et pourquoi tu n'as pas fait institutrice ? ». -- Danielle : « Ben j'ai pas pu le faire parce que mes parents ils avaient une vie modeste. Ils ont pas pu me payer des études ».
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Chauffagiste : « Je voulais être mécanicien dans l'automobile ». -- Journaliste : « Qu'est-ce que tu aimerais faire quand tu seras grande ? ». -- Fillette : « Ben j'aimerai être maîtresse, si je peux. J'ai été en classe de neige ça c'est bien passé ». -- Journaliste : « Qu'est-ce qui t'a le plus plu là-bas ». -- Fillette : « Le paysage, le ski. On passait notre première étoile alors c'est là que ça m'a plu le plus. ». -- Journaliste : « T'aimerais y retourner ? ». -- Fillette : « Oui ».
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Enfants sur une balançoire, d'autres jouant à des jeux divers.
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Danielle : « Moi mon mari, il a été obligé de travailler le samedi matin pour pouvoir lui payer le voyage qui s'est élevé à 250 F, plus la combinaison de ski 175 F, plus il fallait des chaussettes, des grosses chaussettes, fallait des après-ski ». -- Journaliste : « Il a du travailler combien de temps le samedi matin". -- Danielle : « Ben pendant un mois. Ca fait 4 samedis ».
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Michelle : « Mon mari gagne un peu plus que le SMIG, mais y a des gens qui gagnent vraiment le SMIG et je me demande comment ils font pour vivre., enfin pour subsister ».
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Banlieue. Voie off: « Il y a plus de 2 millions de chômeurs dont 337.000 sans indemnités. 2 millions 300.000 personnes âgées vivent avec 1200F par mois et 1.800.000 foyers ont moins de 1200 F par mois pour vivre. Parmi ceux-ci beaucoup de femmes seules avec enfants, des handicapés, des personnes en invalidité. ».
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Gisèle MOREAU : « De cette situation il y a des responsables. C'est une politique délibérée. Ce n'est pas la fatalité. C'est le gouvernement Giscard d'Estaing, Barre qui mènent une politique délibérée au service de leur classe sociale, la grande bourgeoisie. Ils mettent toutes leurs compétences pour que cette dernière profite, pille les richesses nationales et que le peuple n'en bénéficie pas. »
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Portraits de Giscard d'Estaing, Raymond Barre.
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Michelle et sa fille qui apprend à lire. -- Michelle : « L'avenir de mes enfants dans cette société où il y a la course au profit. C'est angoissant. Je ne sais pas si mes enfants pourront poursuivre leurs études, si je vais pas en fabriquer des chômeurs ou des Smicards. C'est angoissant. Si on pouvait rêver : d'abord un salaire plus décent, ce qui nous permettrait de ne plus compter au jour le jour ».
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Journaliste : « Si tu étais riche à quoi tu passerais ton temps ? ». -- Danielle : « J'y ai jamais pensé. Je ne sais pas ». -- Journaliste : « Alors des espoirs pour s'en sortir ». -- Danielle : « Ben c'est les luttes avec le parti communiste pour la grève l'augmentation des loyers ». -- Carton : « Loyer HLM. Orléans -La Source. Juin 1979 774 F. Janvier 1980 972 F. + 20% ». -- Voix off : « Les loyers sont passés de 774 F en juin 79 à 972 F en janvier 80. Soit une augmentation de 198 F en 6 mois . »
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Réunion dans un appartement. Michel RICOUD, secrétaire de section du PCF. Orléans-La Source : « Toutes ces hausses qui sont intervenues l'année précédente et en début d'année vont se traduire par une ponction de 2400 F dans les portemonnaies des travailleurs et tout cela pour des appartements qui se dégradent d'une manière éhontée. »
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Images de la vétusté des immeubles. « Ce sont des infiltrations, des moisissures sur les murs. Les gens sont obligés de mettre des serpillères le long des murs pour empêcher que leur appartement soit complètement inondé. Face à cette situation les communistes ont dit : Il faut lutter ». Et il y a 300 à 400 locataires qui refusent de payer les hausses. C'est la seule attitude à avoir face à cette situation, c'est la lutte ».
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Five Stars (Industrie textile. Chemises et jeans), Bolbec (Seine-Maritime). -- Réunion des ouvrières de Five Stars en grève. « Nous sommes les ouvrières de chez Five Stars. Nous sommes à Bolbec en Seine-Maritime. Nous avons 60 ouvrières dont 42 grévistes. Nous avons lutté pendant trois semaines contre les licenciements, les augmentations de salaire, les libertés syndicales, respect envers les ouvrières. Nous sommes au SMIC pour le rendement qu'on nous demande qui est très élevé. Il est insupportable de devoir supporter par dessus le marché un contrôle humiliant et brutal toutes les deux heures. Il est également inadmissible d'avoir à supporter les insultes et les brimades de la part de la direction. Nos premières tentatives de négociation se sont heurtées à un refus plus violent qu'il fut accompagné d'un coup de fusil tiré sur l'un de nos camarades par le directeur de notre entreprise qui, non content de reconnaître son acte, a assuré qu'il recommencerait à la première occasion. La solidarité des ouvrières, déterminées dans la grève, a permis malgré tout d'obtenir la victoire. Luttez comme nous ». -- Article : « Bolbec Five Stars : Coup de feu contre les grévistes ».
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Jean-Paul PRAQUERE : « Je m'appelle Jean-Paul PRAQUERE, je suis délégué CGT à la Société Nouvelle des Tuyaux Flexibles (SNTF) C'est une société qui se trouve à Lillebonne en Seine-Maritime. Si je suis ici c'est pour vous parler d'un mouvement que nous avons entrepris au mois de janvier suite aux mauvaises conditions de travail que nous avions dans la société et aux mauvaises rémunérations qui nous permettaient même pas de vivre décemment. Nous avons entrepris ce mouvement de grève au début janvier. Ceci s'est continué par l'occupation totale de l'usine et un mois de grève. Nous avons réussi à obtenir quelque chose qui puisse nous permettent de vivre plus décemment à la fin de l'année, c'est-à-dire 25% d'augmentation sur nos salaires, amélioration des conditions de travail ».
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Manifestation en noir et blanc « Plus vite les changements ». -- Voix off : « Les luttes paient, c'est vrai. La combattivité dont font preuve les salariés et leur famille empêchent le grand patronat de faire ce qu'il veut. Dans toute la France des succès sont obtenus. Plus de 300 luttes victorieuses dans la dernière période. Une importante partie d'entre elles concernent les augmentations des bas salaires.
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Titre déroulant : « Dassault 14 à 17 %, Alsthom Belfort 17%, Trelaze 13%, Hutchinson 7,5%, Dockers 5,7%, Transports Roubaix – Rouen 13 %, Kiwi +600F, Pétroles + 550F.
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Manifestation de femmes en noir et blanc. -- Voix off : « Dassault de 14 à 17 %Alsthom Belfort 17%, Trelaze les mineurs 13% Hutchinson 7,5%, Dockers 5,7%, les transports à Roubaix et Rouen plus de 13 %, Kiwi les travailleuses obtiennent 600F d'augmentation de salaire, dans les pétroles la rémunération minimale garantie passe de 2250F à 2800F par mois ».
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Retour sur le cycliste qui rentre chez lui. -- Voix off: « Mais il est bien évident que les luttes doivent se développer davantage et pour faire échec au gouvernement Giscard – Barre qui s'est fixé comme objectif de doubler encore la baisse du pouvoir d'achat, les communistes proposent des objectifs précis de luttes sur tous les terrains. »
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Titre déroulant : « SMIC à 2900 F ». -- Voix off: « L'augmentation du SMIC à 2900 F et la revalorisation des bas salaires ce qui représente plus de 600F de gains. L'augmentation de 25% des allocations familiales maintenant et au 1er juillet. L'annulation des hausses de loyer. Le paiement des frais de transport par les employeurs et l'interdiction des saisies et des expulsions et bien entendu, la lutte se mène sur tous les terrains : pour la sécurité sociale, pour la santé, pour l'école contre les fermetures de classe, et partout ailleurs.
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Gisèle MOREAU : « La satisfaction immédiate de ces revendications, c'est possible, de l'argent il y en a, le patronat en a, le gouvernement en a. Il faut donc lutter dès maintenant pour ces objectifs. Naturellement ils ne seront pas atteints si on reste les bras croisés. Il faut agir. Et c'est pourquoi les communistes vous disent : oui vraiment ne vous laissez pas faire. Luttez. Le Parti communiste français est le seul à vous dire la vérité sur la politique du gouvernement, sur les objectifs du patronat. Il est le seul à vous appeler à lutter contre, à y faire échec, et c'est bien pourquoi il est attaqué avec un tel acharnement et tout particulièrement au travers de la personne de son secrétaire général Georges Marchais. Et bien ne vous y trompez pas. Si l'on attaque tant le parti communiste français, c'est qu'on veut vous attaquer vous, vos conquêtes, votre pouvoir d'achat, vos libertés. Vous le savez le parti communiste français veut une société nouvelle pour la France, une société plus libre, plus juste, plus humaine, le socialisme aux couleurs de la France. Et bien lutter avec lui c'est aussi lutter pour cette nouvelle société et c'est ainsi qu'ensemble nous réaliserons une union nouvelle plus durable, placée sous votre contrôle, une union qui tienne le coup. Lutter avec les communistes c'est lutter pour votre vie, c'est vous défendre ; car si nous luttons, nous les communistes, c'est avant tout pour le bonheur, pour votre bonheur.

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