MEETING UNITAIRE DU 18 MARS 1977
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1977 précisément
- Lieu(x)Paris (75)
- Durée00:13:00
- ColorationCouleur
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
- CollectionUNICITÉ
Le meeting unitaire du P.C.F, du P.S., du P.S.U, des radicaux et des gaullistes de gauche pour la victoire des listes d'union de la gauche à Paris, à la Porte de Pantin, le 18 mars 1977.
Le délégué Gaulliste de gauche, François Binoche, rappelle les combats communs lors de la seconde guerre mondiale; Robert Fabre ironise sur les affiches et les attitudes de la droite parisienne; Georges Marchais évoque une « Capitale défigurée, déshumanisée » et, après qu'un carton ait annoncé une progression de la gauche de 3,5% à Paris, les « triturations des résultats électoraux par Michel Poniatowski et enfin, François Mitterrand, cite en les énumérant les villes gagnées par la gauche.
A la fin du meeting, tous les orateurs (dont François Mitterrand) chantent l'Internationale. Dans la foule -qui scande « Union, Action, programme Commun »- des spectateurs arborent un masque de Jacques Chirac (avec un drapeau américain sur la tête). En fin de meeting, La Marseillaise sera entonnée.
Le meeting unitaire du 18 mars 1977 constitue dans une ambiance "très chaude" un temps fort de l'union de la gauche ainsi qu'une étape importante dans la bataille électorale de Paris.
Lieu : Porte de Pantin
Image, Jacques Mironneasu
Son, Dovidis
Montage, Brigitte Dornes.
Production : Film du secteur Archives d'Unicité
Personnalités : Georges Marchais, Georges Sarre (candidat PS à la mairie de Paris), François Mitterrand (qui entonne l'Internationale du bout des lèvres en fin de meeting), Georges Séguy, Louis Aragon, Francette Lazard, Charles Fiterman, Henri Fiszbin (candidat PCF à la Mairie de Paris), Robert Fabre (secrétaire général du MRG), François Binoche (général gaulliste de gauche )...
DISCOURS-EXTRAITS.
Georges SARRE: Camarades, ce n'est pas la première fois que nous nous retrouvons. Déjà en décembre 1972, puis en mai 1974 nous nous sommes rassemblés pour dire combien la gauche unie est capable de se retrouver pour porter l'espérance. Et si je mesure ce soir le chemin parcouru ensemble, nous pouvons continuer à proclamer que la gauche unie s'organise, que la gauche unie s'élargit puisque sur nos listes d'union se sont retrouvés comme en 1965 et comme en 1971 les socialistes, les radicaux de gauche et les communistes et, cette fois, le Parti socialiste unifié et les gaullistes de gauche.
BINOCHE: Rappelez-vous, rappelez-vous...pendant la guerre à Londres, quels sont les hommes politiques qui rejoignirent De Gaulle ? Des hommes de gauche même s'ils furent peu nombreux. Rappelez-vous, à la même époque en France, du temps où les gaullistes avaient leur sincérité au bout de leur mitraillette, je veux dire jusqu'à la Libération...n'étions-nous pas côte à côte FTP, FFI, mouvements des réseaux de la Résistance ?
MARCHAIS: Monsieur PONIATOWSKI a beau triturer les chiffres et présenter des statistiques préfabriquées de toutes pièces, il peut bien parler de tassement à gauche et pousser le ridicule jusqu'à attribuer au Parti communiste 3,8% des suffrages exprimés (sifflets dans la salle) cela confirme simplement une chose qui devient évidente aux français, c'est que Monsieur PONIATOWSKI passe son temps à leur mentir...Aujourd'hui, en France, on limite au maximum les prérogatives des assemblées élues tandis que les grands technocrates prennent des décisions autoritaires dans le secret feutré des ministères, loin, très loin de notre peuple et de ses besoins. Le régime giscardien, c'est la bureaucratie tentaculaire, c'est l'autoritarisme à tous les niveaux, c'est l'intolérance. En vérité, il y a un besoin aujourd'hui en France, un besoin crucial de liberté. Il faut développer la démocratie.
MITTERRAND: énumère les villes gagnées par la gauche au premier tour / Rennes, Béziers, Le Mans, Mâcon, et pourquoi pas Toulouse, Nantes, Chambéry, Montpellier, Issy-les Moulineaux, Meudon, Chatenay-Malabry, Épinal, Orléans, Angoulême, Poitiers...j'arrête. (foule en délire). Élisez nos candidats, faites avancer la victoire de 1978, faites avancer la programme commun de la gauche, vive Paris, vive la France.
Le délégué Gaulliste de gauche, François Binoche, rappelle les combats communs lors de la seconde guerre mondiale; Robert Fabre ironise sur les affiches et les attitudes de la droite parisienne; Georges Marchais évoque une « Capitale défigurée, déshumanisée » et, après qu'un carton ait annoncé une progression de la gauche de 3,5% à Paris, les « triturations des résultats électoraux par Michel Poniatowski et enfin, François Mitterrand, cite en les énumérant les villes gagnées par la gauche.
A la fin du meeting, tous les orateurs (dont François Mitterrand) chantent l'Internationale. Dans la foule -qui scande « Union, Action, programme Commun »- des spectateurs arborent un masque de Jacques Chirac (avec un drapeau américain sur la tête). En fin de meeting, La Marseillaise sera entonnée.
Le meeting unitaire du 18 mars 1977 constitue dans une ambiance "très chaude" un temps fort de l'union de la gauche ainsi qu'une étape importante dans la bataille électorale de Paris.
Lieu : Porte de Pantin
Image, Jacques Mironneasu
Son, Dovidis
Montage, Brigitte Dornes.
Production : Film du secteur Archives d'Unicité
Personnalités : Georges Marchais, Georges Sarre (candidat PS à la mairie de Paris), François Mitterrand (qui entonne l'Internationale du bout des lèvres en fin de meeting), Georges Séguy, Louis Aragon, Francette Lazard, Charles Fiterman, Henri Fiszbin (candidat PCF à la Mairie de Paris), Robert Fabre (secrétaire général du MRG), François Binoche (général gaulliste de gauche )...
DISCOURS-EXTRAITS.
Georges SARRE: Camarades, ce n'est pas la première fois que nous nous retrouvons. Déjà en décembre 1972, puis en mai 1974 nous nous sommes rassemblés pour dire combien la gauche unie est capable de se retrouver pour porter l'espérance. Et si je mesure ce soir le chemin parcouru ensemble, nous pouvons continuer à proclamer que la gauche unie s'organise, que la gauche unie s'élargit puisque sur nos listes d'union se sont retrouvés comme en 1965 et comme en 1971 les socialistes, les radicaux de gauche et les communistes et, cette fois, le Parti socialiste unifié et les gaullistes de gauche.
BINOCHE: Rappelez-vous, rappelez-vous...pendant la guerre à Londres, quels sont les hommes politiques qui rejoignirent De Gaulle ? Des hommes de gauche même s'ils furent peu nombreux. Rappelez-vous, à la même époque en France, du temps où les gaullistes avaient leur sincérité au bout de leur mitraillette, je veux dire jusqu'à la Libération...n'étions-nous pas côte à côte FTP, FFI, mouvements des réseaux de la Résistance ?
MARCHAIS: Monsieur PONIATOWSKI a beau triturer les chiffres et présenter des statistiques préfabriquées de toutes pièces, il peut bien parler de tassement à gauche et pousser le ridicule jusqu'à attribuer au Parti communiste 3,8% des suffrages exprimés (sifflets dans la salle) cela confirme simplement une chose qui devient évidente aux français, c'est que Monsieur PONIATOWSKI passe son temps à leur mentir...Aujourd'hui, en France, on limite au maximum les prérogatives des assemblées élues tandis que les grands technocrates prennent des décisions autoritaires dans le secret feutré des ministères, loin, très loin de notre peuple et de ses besoins. Le régime giscardien, c'est la bureaucratie tentaculaire, c'est l'autoritarisme à tous les niveaux, c'est l'intolérance. En vérité, il y a un besoin aujourd'hui en France, un besoin crucial de liberté. Il faut développer la démocratie.
MITTERRAND: énumère les villes gagnées par la gauche au premier tour / Rennes, Béziers, Le Mans, Mâcon, et pourquoi pas Toulouse, Nantes, Chambéry, Montpellier, Issy-les Moulineaux, Meudon, Chatenay-Malabry, Épinal, Orléans, Angoulême, Poitiers...j'arrête. (foule en délire). Élisez nos candidats, faites avancer la victoire de 1978, faites avancer la programme commun de la gauche, vive Paris, vive la France.