MEETING DE GEORGES MARCHAIS À MARSEILLE LE 21 JANVIER 1978
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- Réalisateur.ice.sJean-Pierre RIFFET, Paul CARPITA
- Année(s)1978 précisément
- Lieu(x)Bouches-du-Rhône (13), Marseille (13)
- Durée00:37:00
- ColorationCouleur
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
Ce document de travail présente le meeting qui s’est tenu à Marseille, au Vélodrome, le 21 janvier 1978, dans le cadre de la campagne pour les élections législatives de mars 1978. Près de 40 000 personnes étaient présentes. Un premier rassemblement similaire s’était déjà tenu à Toulouse le 14 janvier (voir documentaire "Rassemblement à Toulouse le 14 janvier 1978"). Pour la première fois depuis la signature du Programme commun, le Parti socialiste et le Parti communiste présentent des listes séparées pour ces élections.
Après quelques images sur les diverses animations précédant le meeting, montrant fanfares et saltimbanques à l'entrée et sur la pelouse du Vélodrome, l’essentiel de ce document est composé des interventions à la tribune de trois principaux orateurs. Guy Hermier ouvre le meeting en évoquant les inondations qui ont durement touché les habitants de la région Provence-Côte d’Azur quelques jours auparavant. Il exige que des mesures d’aide soit prises immédiatement par le gouvernement et insiste sur la solidarité dont ont fait preuve les militants communistes. Il poursuit son discours en mentionnant l’ampleur de la manifestation du jour, se référant à la venue de Maurice Thorez à Marseille en avril 1945, dernière fois où le Vélodrome a été aussi rempli. Enfin, il précise le cadre de cette manifestation, à savoir l’approche des élections législatives du 12 mars 1978. Il cède sa place à Jean-Michel Catala, secrétaire général du mouvement de la jeunesse communiste de France pour un bref discours en direction de la jeunesse. Georges Marchais monte ensuite à la tribune pour un discours de plus d’une vingtaine de minutes. Son intervention s’ouvre par un hommage à François Billoux, député communiste des Bouches-du-Rhône et ancien ministre de l’Économie et de la Défense, décédé quelques jours plus tôt, le 14 janvier 1978. Puis Georges Marchais évoque les difficultés matérielles des travailleurs (chômage, hausse des prix, bas salaires, privations etc.) et accuse le gouvernement, Giscard d’Estaing et le patronat français. Il insiste également sur le danger qui existe d’éclatement de l’union de la gauche et d’abandon du Programme commun par le Parti socialiste puis aborde le point concernant les élections législatives à venir et la nécessité de voter pour le Parti communiste dès le premier tour. À plusieurs reprises, il revient sur la nécessité de l’union de la gauche et du programme commun et insiste sur le fait qu’il faut “sauver l’union”. À la fin du discours, la foule entonne La Marseillaise puis l'Internationale avant de quitter le stade et de regagner les cars.
Le documentaire est composé d’une douzaine de prises portant essentiellement sur le discours de Georges Marchais qui représente, à lui seul, les deux tiers du film. Étant donné que le précédent rassemblement, à Toulouse, était davantage focalisé sur l’arrivée des militants à la gare, les deux réalisateurs, Jean-Pierre Riffet et Paul Carpita, ont reçu pour consigne de couvrir principalement le discours de Georges Marchais. Cela explique le peu de plans sur la foule, nombreuse, qui était rassemblée au Vélodrome.
Par ailleurs, les réalisateurs ont eu des soucis de batterie lors de cet événement. C’est la raison pour laquelle le discours de Georges Marchais est coupé à plusieurs reprises et que certains passages manquent (voir le détail dans les séquences). Cet incident n’avait d’ailleurs pas échappé à Georges Marchais sur le moment qui n’a pas manqué de le faire remarquer aux techniciens.
Réalisation : Jean-Pierre Riffet et Paul Carpita
Personnalité : Guy Hermier, Jean-Michel Catala, Georges Marchais
Personnalités citées : François Billoux, Maurice Thorez, Giscard d’Estaing, Raymond Barre, Jacques Chirac, Lecanuet, François Ceyrac (patron CNPF)
Lieux : Marseille (Bouches du Rhône), Vélodrome
Musique : Bella ciao (air joué par une fanfare)
Chansons : La Marseillaise, l'Internationale
Mots-clés : Bouches du Rhône (13) - Chômage - Marchais Georges - Marseille (13) - Meeting - Programme commun - Union de la gauche - Inondations - Conseil national du patronat français - Parti socialiste - Drapeaux tricolores - Élections législatives
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Après quelques images sur les diverses animations précédant le meeting, montrant fanfares et saltimbanques à l'entrée et sur la pelouse du Vélodrome, l’essentiel de ce document est composé des interventions à la tribune de trois principaux orateurs. Guy Hermier ouvre le meeting en évoquant les inondations qui ont durement touché les habitants de la région Provence-Côte d’Azur quelques jours auparavant. Il exige que des mesures d’aide soit prises immédiatement par le gouvernement et insiste sur la solidarité dont ont fait preuve les militants communistes. Il poursuit son discours en mentionnant l’ampleur de la manifestation du jour, se référant à la venue de Maurice Thorez à Marseille en avril 1945, dernière fois où le Vélodrome a été aussi rempli. Enfin, il précise le cadre de cette manifestation, à savoir l’approche des élections législatives du 12 mars 1978. Il cède sa place à Jean-Michel Catala, secrétaire général du mouvement de la jeunesse communiste de France pour un bref discours en direction de la jeunesse. Georges Marchais monte ensuite à la tribune pour un discours de plus d’une vingtaine de minutes. Son intervention s’ouvre par un hommage à François Billoux, député communiste des Bouches-du-Rhône et ancien ministre de l’Économie et de la Défense, décédé quelques jours plus tôt, le 14 janvier 1978. Puis Georges Marchais évoque les difficultés matérielles des travailleurs (chômage, hausse des prix, bas salaires, privations etc.) et accuse le gouvernement, Giscard d’Estaing et le patronat français. Il insiste également sur le danger qui existe d’éclatement de l’union de la gauche et d’abandon du Programme commun par le Parti socialiste puis aborde le point concernant les élections législatives à venir et la nécessité de voter pour le Parti communiste dès le premier tour. À plusieurs reprises, il revient sur la nécessité de l’union de la gauche et du programme commun et insiste sur le fait qu’il faut “sauver l’union”. À la fin du discours, la foule entonne La Marseillaise puis l'Internationale avant de quitter le stade et de regagner les cars.
Le documentaire est composé d’une douzaine de prises portant essentiellement sur le discours de Georges Marchais qui représente, à lui seul, les deux tiers du film. Étant donné que le précédent rassemblement, à Toulouse, était davantage focalisé sur l’arrivée des militants à la gare, les deux réalisateurs, Jean-Pierre Riffet et Paul Carpita, ont reçu pour consigne de couvrir principalement le discours de Georges Marchais. Cela explique le peu de plans sur la foule, nombreuse, qui était rassemblée au Vélodrome.
Par ailleurs, les réalisateurs ont eu des soucis de batterie lors de cet événement. C’est la raison pour laquelle le discours de Georges Marchais est coupé à plusieurs reprises et que certains passages manquent (voir le détail dans les séquences). Cet incident n’avait d’ailleurs pas échappé à Georges Marchais sur le moment qui n’a pas manqué de le faire remarquer aux techniciens.
Réalisation : Jean-Pierre Riffet et Paul Carpita
Personnalité : Guy Hermier, Jean-Michel Catala, Georges Marchais
Personnalités citées : François Billoux, Maurice Thorez, Giscard d’Estaing, Raymond Barre, Jacques Chirac, Lecanuet, François Ceyrac (patron CNPF)
Lieux : Marseille (Bouches du Rhône), Vélodrome
Musique : Bella ciao (air joué par une fanfare)
Chansons : La Marseillaise, l'Internationale
Mots-clés : Bouches du Rhône (13) - Chômage - Marchais Georges - Marseille (13) - Meeting - Programme commun - Union de la gauche - Inondations - Conseil national du patronat français - Parti socialiste - Drapeaux tricolores - Élections législatives
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
[Clap 1] Fanfare de dos. Plan général de la foule qui arrive à l’entrée du Vélodrome. Une batteleuse danse. Musique de la fanfare.
[Clap 2/1] Intérieur du Vélodrome. Plan général d’une tribune et de la pelouse. Présence de drapeaux tricolores.
Voix masculine haut parleur qui remercie la parade des artistes et invite la foule à saluer l’arrivée de Georges Marchais. Applaudissements et cris de foule.
[Clap 2/2] La parade des artistes passe devant la caméra, s’arrête devant une tribune et repart. Plan général du stade, du cracheur de feu, de l’homme aux échasses.
Musique qui se mêle avec le slogan “Union, action, avec les communistes” scandé par la foule. Applaudissements.
Une deuxième fanfare passe devant la caméra, jouant Bella ciao.
L’homme aux échasses passe devant la caméra. Panoramique sur la foule.
Sans image : voix masculine du haut parleur qui annonce la fin de la parade des artistes ainsi que 243 adhésions. Cris de la foule. Musique.
[Clap 3/1] Plan moyen de Guy Hermier à la tribune. Drapeau tricolore à la tribune. Guy Hermier ouvre son discours en rappelant les violentes inondations qui ont eu lieu dans la région quelques jours auparavant et en exigeant que des mesures d’aide soit prises immédiatement. Il insiste sur le rôle des communistes. Il poursuit en mentionnant l’ampleur de la manifestation du jour en précisant que la dernière fois où le Vélodrome a été aussi plein était en avril 1945 lors de la venue de Maurice Thorez à Marseille. Enfin, il précise le cadre de cette manifestation, à savoir l’approche des élections législatives du 12 mars 1978.
Guy Hermier quitte la tribune et cède sa place à Jean-Michel Catala, secrétaire général du mouvement de la jeunesse communiste de France. Le discours de celui-ci est avant tout tourné vers la jeunesse.
[Clap 4/1] Applaudissements. Plan fixe sur Georges Marchais. Son discours s’ouvre par un hommage à François Billoux décédé quelques jours plus tôt. Puis Georges Marchais évoque les difficultés matérielles des travailleurs (chômage, hausse des prix, bas salaires, privations etc.) Il accuse le gouvernement et plus particulièrement Giscard d’Estaing. Il donne quelques exemples de la situation des travailleurs à Marseille.
[Clap 5/1] Georges Marchais évoque Raymond Barre qui refuse de débattre avec lui à la télévision. Il revient sur la politique d’austérité entretenue par Giscard d’Estaing, Chirac et Lecanuet (sifflements de la foule à l’annonce de ces trois noms). Il évoque ensuite le “programme de Blois” et le programme du Conseil national du patronat français de Ceyrac.
[Clap 6/1] D’abord sans image puis reprise de la caméra sur Georges Marchais à la tribune qui insiste sur le danger qui existe d’éclatement de l’union de la gauche et d’abandon du Programme commun par le Parti socialiste.
[Clap 7/1] Georges Marchais aborde le point concernant les élections législatives à venir et la nécessité de voter pour le Parti communiste dès le premier tour.
Sans image. Suite du discours. Cris de la foule.
[Clap 8/1] Georges Marchais, “l’oeil mauvais”, attend en regardant les techniciens. Cris de la foule qui scande “Union, Union”. Georges Marchais s’adresse aux techniciens : “Peut être faut-il que j’attende que vous rechargiez votre caméra ? Alors je vais attendre.” Cris, sifflets de la foule. “Vous êtes prêts ?” Il reprend le fil de son discours. Il revient sur la nécessité de l’union de la gauche et du programme commun, s’en référant en cela au 22e Congrès.
[Clap 9/1] Georges Marchais insiste sur le fait qu’il faut “sauver l’union”.
[Clap 10/1] Georges Marchais invite de nouveau à apporter son soutien au Parti communiste le 12 mars.
[Clap 11/1] Georges Marchais revient sur les inondations dans la région et la solidarité des communistes lors de cette catastrophe. La fin du discours est coupée.
[Clap 12/1] Plan de la foule dans les tribunes. Voix masculine des hauts parleurs qui invite ceux qui n’ont “pas encore fait le pas” à rejoindre le Parti communiste et à “rassembler le maximum de voix sur les candidats” communistes. Applaudissements. Panoramique sur la foule, de droite à gauche puis zoom arrière en plan général. La foule chante La Marseillaise puis applaudit.
Toute fin de l’Internationale. La foule scande “Union, Union”. Applaudissements. La foule commence à quitter les gradins tandis qu’une voix masculine annonce les départs des cars par hauts parleurs.