MARIE-GEORGE BUFFET SUR LA RÉFORME DES RETRAITES ET LA PRÉCARITÉ DES JEUNES
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- Sous-titreÉMISSION "EXPRESSION DIRECTE"
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)2003 précisément
- Lieu(x)États-Unis, Irak
- Durée00:06:00
- ColorationCouleur
- FormatBétacam
- SonSonore
Marie-George Buffet est interrogée par Alain Bascoulergue en mai 2003, un an après le séisme du 21 avril 2002, et quelques semaines après la tenue du 32ème Congrès du PCF à Saint-Denis.
La secrétaire nationale du PCF analyse le vote du 21 avril 2002, qui avait porté au second tour à la surprise générale le candidat d'extrême-droite Jean-Marie Le Pen : les français ont dit leur rejet d'une politique qui ne semblait pas entendre leurs aspirations. Le PCF en a tiré des enseignements, et va prendre des initiatives pour aller à la rencontre des gens dans leur quartiers, leur entreprise. Le PCF est porteur de cette volonté de changement auquel aspirent les Français.
Marie-George Buffet dénonce ensuite la politique extérieure des Etats-Unis de l’administration Bush : "le monde n'a pas besoin d'une super milice, qui impose sa loi à tous les peuples." Elle attend que l'ONU prenne ses responsabilités et garantisse enfin la paix mondiale.
La dirigeante communiste s'exprime ensuite sur la réforme des retraites prévue par le premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Elle dénonce la "méthode Raffarin", qui consiste à passer en force sans écouter les protestations. "Le gouvernement a décidé de nous faire travailler plus pour toucher des retraites toujours aussi minces." Elle rappelle la position du PCF sur les retraites : le départ à 60 ans permet justement à des retraités encore jeunes de s'investir dans la vie associative, et de libérer un emploi pour les jeunes, qui peinent à entrer sur le marché du travail.
Alain Bascoulergue l'interroge ensuite sur le 32ème Congrès du PCF, qui s'est tenu début avril. Elle reconnaît que le Parti, ébranlé par le score catastrophique de Robert Hue en 2002 (3,37%) traverse une crise, et que les débats sont nombreux en son sein. Elle affirme néanmoins que le PCF est une instance démocratique, où chacun est libre de s'exprimer, et que les rangs sont sortis plus soudés de ce Congrès.
Elle explique les initiatives à venir : l'organisation de rencontres dans les entreprises, et la promotion d'un dispositif « sécurité d'emploi et de formation» garantissant à chacun un revenu, un emploi et une formation de qualité tout au long de sa vie. Le PCF veut aller à la rencontre des jeunes, qui attendent une politique qui ait du sens.
L'entretien s'achève et laisse place à des images tournées lors d'une manifestation parisienne, au son d'une Internationale aux arrangements revisités. Trois jeunes s'expriment : Mohamed, éducateur de prévention explique que les jeunes ont besoin d'entendre autre chose que les discours consuméristes omniprésents. Céline, universitaire, parle de la précarité des chercheurs et des contractuels. Alexandre, étudiant et salarié, explique que les Parti peut apporter beaucoup aux jeunes, et vice versa.
L'émission « Expression Directe » est une case de programmation réservée à l'expression des partis politiques français sur les chaînes de la télévision publique. Chaque parti dispose de moyens et d'un budget attribués par l'Etat pour la préparation de ces émissions dont la réalisation lui appartient en propre. A l'origine, elles duraient en moyenne un quart d'heure et étaient diffusées aux heures de grande écoute.
Mots clés : Raffarin Jean-Pierre, 21 avril 2002, réforme des retraites, extrême-droite
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
La secrétaire nationale du PCF analyse le vote du 21 avril 2002, qui avait porté au second tour à la surprise générale le candidat d'extrême-droite Jean-Marie Le Pen : les français ont dit leur rejet d'une politique qui ne semblait pas entendre leurs aspirations. Le PCF en a tiré des enseignements, et va prendre des initiatives pour aller à la rencontre des gens dans leur quartiers, leur entreprise. Le PCF est porteur de cette volonté de changement auquel aspirent les Français.
Marie-George Buffet dénonce ensuite la politique extérieure des Etats-Unis de l’administration Bush : "le monde n'a pas besoin d'une super milice, qui impose sa loi à tous les peuples." Elle attend que l'ONU prenne ses responsabilités et garantisse enfin la paix mondiale.
La dirigeante communiste s'exprime ensuite sur la réforme des retraites prévue par le premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Elle dénonce la "méthode Raffarin", qui consiste à passer en force sans écouter les protestations. "Le gouvernement a décidé de nous faire travailler plus pour toucher des retraites toujours aussi minces." Elle rappelle la position du PCF sur les retraites : le départ à 60 ans permet justement à des retraités encore jeunes de s'investir dans la vie associative, et de libérer un emploi pour les jeunes, qui peinent à entrer sur le marché du travail.
Alain Bascoulergue l'interroge ensuite sur le 32ème Congrès du PCF, qui s'est tenu début avril. Elle reconnaît que le Parti, ébranlé par le score catastrophique de Robert Hue en 2002 (3,37%) traverse une crise, et que les débats sont nombreux en son sein. Elle affirme néanmoins que le PCF est une instance démocratique, où chacun est libre de s'exprimer, et que les rangs sont sortis plus soudés de ce Congrès.
Elle explique les initiatives à venir : l'organisation de rencontres dans les entreprises, et la promotion d'un dispositif « sécurité d'emploi et de formation» garantissant à chacun un revenu, un emploi et une formation de qualité tout au long de sa vie. Le PCF veut aller à la rencontre des jeunes, qui attendent une politique qui ait du sens.
L'entretien s'achève et laisse place à des images tournées lors d'une manifestation parisienne, au son d'une Internationale aux arrangements revisités. Trois jeunes s'expriment : Mohamed, éducateur de prévention explique que les jeunes ont besoin d'entendre autre chose que les discours consuméristes omniprésents. Céline, universitaire, parle de la précarité des chercheurs et des contractuels. Alexandre, étudiant et salarié, explique que les Parti peut apporter beaucoup aux jeunes, et vice versa.
L'émission « Expression Directe » est une case de programmation réservée à l'expression des partis politiques français sur les chaînes de la télévision publique. Chaque parti dispose de moyens et d'un budget attribués par l'Etat pour la préparation de ces émissions dont la réalisation lui appartient en propre. A l'origine, elles duraient en moyenne un quart d'heure et étaient diffusées aux heures de grande écoute.
Mots clés : Raffarin Jean-Pierre, 21 avril 2002, réforme des retraites, extrême-droite
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF