MANIFESTATION DES ENSEIGNANTS ET POSTIERS - 24 NOVEMBRE 2009
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)2009 précisément
- Lieu(x)Paris (75)
- Durée00:31:00
- ColorationCouleur
- FormatDV
- SonSonore
Le 24 novembre 2009, enseignants et postiers manifestent à Paris. Les premiers s'opposent à la réforme de l’Éducation Nationale portée par le ministre de Nicolas Sarkozy Xavier Darcos, qui prévoit la suppression de 16 000 postes d'enseignants à la rentrée 2010, ainsi que la fin programmée des IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres). Les seconds craignent la privatisation imminente de la Poste.
Après des plans d'ensemble sur la manifestation (les cortèges étudiants notamment, qui réclament "du fric pour les lycées et les face, pas pour les banques"), plusieurs enseignants expriment leurs craintes. D'abord Alain Vrignault, secrétaire national de la CGT Education, qui dénonce les conditions d'enseignement qui se dégradent à vue d’œil avec l'augmentation constante des effectifs par classe, notamment en lycée professionnel. Depuis le début du mandat de Nicolas Sarkozy, ce sont 50 000 postes d'enseignants qui ont été ou vont être supprimés.
La parole est ensuite donnée à des étudiantes, futures professeures, très inquiètes sur la suppression de l'IUFM et la modification des conditions d'accès au statut d'enseignant : sous prétexte de revalorisation du diplôme, n'importe quel master 2 donnera droit à devenir professeur, tandis que les futurs enseignants ne disposeront plus de formation pratique approfondie pour apprendre à gérer une classe.
Une enseignante d'un collège de Grigny déplore les manques de moyens de l'école, pour l'achat de manuels scolaires par exemple, et le manque de personnel enseignant.
Une dernière enseignante élargit le manque de personnel non seulement aux enseignants, mais au reste de l'équipe pédagogique : conseillers d'orientation (1 pour 1500 élèves), surveillants…. Elle déplore aussi la réforme de la carte scolaire, qui tend à ségréguer certains établissements, en incitant les élèves sans difficultés scolaires à migrer vers des établissements prestigieux et ainsi à dévaloriser les établissements les moins bien lotis.
Les employés de la Poste sont également inquiets. Maryse Dumas, de la CGT, défile derrière une banderole syndicale unitaire (CGT, Sud, CFDT, CFTC, FO) contre le prochain "changement de statut" de la Poste, qui est ni plus ni moins une privatisation qui ne dit pas son nom. La Poste assurant à la fois un service de courrier et de banque, il est dangereux de livrer ce service public à "la finance internationale".
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, explique que les services publics seront au cœur de la campagne du Front de gauche pour les élections régionales de 2010. La gauche antilibérale doit sortir d'une simple position défensive et passer à l'attaque en promouvant les services publics et en organisant des Etats généraux de défense des services publics.
Mots clés : service public, privatisation, Education Nationale, La Poste, UNEF
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis
Après des plans d'ensemble sur la manifestation (les cortèges étudiants notamment, qui réclament "du fric pour les lycées et les face, pas pour les banques"), plusieurs enseignants expriment leurs craintes. D'abord Alain Vrignault, secrétaire national de la CGT Education, qui dénonce les conditions d'enseignement qui se dégradent à vue d’œil avec l'augmentation constante des effectifs par classe, notamment en lycée professionnel. Depuis le début du mandat de Nicolas Sarkozy, ce sont 50 000 postes d'enseignants qui ont été ou vont être supprimés.
La parole est ensuite donnée à des étudiantes, futures professeures, très inquiètes sur la suppression de l'IUFM et la modification des conditions d'accès au statut d'enseignant : sous prétexte de revalorisation du diplôme, n'importe quel master 2 donnera droit à devenir professeur, tandis que les futurs enseignants ne disposeront plus de formation pratique approfondie pour apprendre à gérer une classe.
Une enseignante d'un collège de Grigny déplore les manques de moyens de l'école, pour l'achat de manuels scolaires par exemple, et le manque de personnel enseignant.
Une dernière enseignante élargit le manque de personnel non seulement aux enseignants, mais au reste de l'équipe pédagogique : conseillers d'orientation (1 pour 1500 élèves), surveillants…. Elle déplore aussi la réforme de la carte scolaire, qui tend à ségréguer certains établissements, en incitant les élèves sans difficultés scolaires à migrer vers des établissements prestigieux et ainsi à dévaloriser les établissements les moins bien lotis.
Les employés de la Poste sont également inquiets. Maryse Dumas, de la CGT, défile derrière une banderole syndicale unitaire (CGT, Sud, CFDT, CFTC, FO) contre le prochain "changement de statut" de la Poste, qui est ni plus ni moins une privatisation qui ne dit pas son nom. La Poste assurant à la fois un service de courrier et de banque, il est dangereux de livrer ce service public à "la finance internationale".
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, explique que les services publics seront au cœur de la campagne du Front de gauche pour les élections régionales de 2010. La gauche antilibérale doit sortir d'une simple position défensive et passer à l'attaque en promouvant les services publics et en organisant des Etats généraux de défense des services publics.
Mots clés : service public, privatisation, Education Nationale, La Poste, UNEF
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis