MANIFESTATION CONTRE LE CPE - PARIS, 18 MARS 2006
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)2006 précisément
- Lieu(x)Paris (75)
- Durée00:53:00
- ColorationCouleur
- FormatDV Cam
- SonSonore
Le 18 mars 2006 a lieu la troisième journée nationale de mobilisation contre le Contrat Première Embauche (CPE) inscrit dans la Loi sur l'Egalité des Chances.
Ce contrat était présenté par le Premier Ministre UMP Dominique de Villepin, comme un moyen de favoriser l'embauche des jeunes de moins de 26 ans. Ce contrat exonérait les employeurs de cotisations patronales pendant trois ans et était assorti d'une « période de consolidation » de deux ans durant laquelle l'employeur pouvait rompre le contrat de travail sans en donner le motif, succédant à une période d'essai équivalente à celle du CDI ; à l'inverse, le salarié rompant le contrat durant cette période de consolidation était considéré comme démissionnaire et donc privé de droits au chômage. Etudiants, lycéens et syndicats sont donc montés au créneau pour obtenir le retrait de cette réforme, qui ne faisait selon eux que renforcer la précarité des jeunes, en les considérant comme de la main-d’œuvre jetable.
Le mouvement ne faiblit pas, après le recours de Dominique de Villepin à l'article 49-3 pour faire passer la loi en force à l'Assemblée.
Les rushes tournés le 18 mars donnent beaucoup la parole aux manifestants, dans une série de microtrottoirs. Le cortège part cette fois ci de la place Denfert-Rochereau. Parmi les personnalités présentes, on trouve les deux socialistes Laurent Fabius et Jack Lang. Le front unitaire se poursuit, avec la participation aux côtés de l'UNEF de la CGT, de la CFDT, de FO, de Sud, Solidaires, le SNES, l'UNSA... Socialistes et communistes sont également très présents dans les défilés.
Lieux de consultation : Ciné-Archives
Ce contrat était présenté par le Premier Ministre UMP Dominique de Villepin, comme un moyen de favoriser l'embauche des jeunes de moins de 26 ans. Ce contrat exonérait les employeurs de cotisations patronales pendant trois ans et était assorti d'une « période de consolidation » de deux ans durant laquelle l'employeur pouvait rompre le contrat de travail sans en donner le motif, succédant à une période d'essai équivalente à celle du CDI ; à l'inverse, le salarié rompant le contrat durant cette période de consolidation était considéré comme démissionnaire et donc privé de droits au chômage. Etudiants, lycéens et syndicats sont donc montés au créneau pour obtenir le retrait de cette réforme, qui ne faisait selon eux que renforcer la précarité des jeunes, en les considérant comme de la main-d’œuvre jetable.
Le mouvement ne faiblit pas, après le recours de Dominique de Villepin à l'article 49-3 pour faire passer la loi en force à l'Assemblée.
Les rushes tournés le 18 mars donnent beaucoup la parole aux manifestants, dans une série de microtrottoirs. Le cortège part cette fois ci de la place Denfert-Rochereau. Parmi les personnalités présentes, on trouve les deux socialistes Laurent Fabius et Jack Lang. Le front unitaire se poursuit, avec la participation aux côtés de l'UNEF de la CGT, de la CFDT, de FO, de Sud, Solidaires, le SNES, l'UNSA... Socialistes et communistes sont également très présents dans les défilés.
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