MALAKOFF 1975
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1975 précisément
- Lieu(x)Malakoff (92)
- Durée00:13:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
Ce film de 1975 présente synthétiquement la municipalité communiste de Malakoff, son histoire (depuis 1925) et surtout ses réalisations récentes et leur contexte.
Ainsi, l’action en direction des enfants avec la création d’équipements et le recrutement d’un personnel qualifié ; la cuisine centrale et le principe de ses tarifs proportionnels aux revenus des usagers ; l’action en direction des anciens avec les équipements spécifiques ; les productions variées présentées dans le récent Théâtre 71 (créé en 1971) ; les succès sportifs des clubs de Malakoff forment le cœur des réalisations mises en avant par le film. On retrouve là les points forts habituels des municipalités à gestion communiste.
Elles sont encadrées par deux séquences appelant à la mobilisation populaire. La première est constituée par une allocution de celui qui dirige la ville depuis dix ans, le dirigeant communiste national, Léo Figuères (1918-1991). Il indique que tous les accomplissements municipaux depuis que la ville a un maire communiste – c’est-à-dire depuis cinquante ans – n’ont pu être obtenues que par les luttes qui ont été menées pour elles. Suit alors une séquence consacrée à une manifestation communiste départementale à l’initiative des neuf maires PCF des Hauts-de-Seine ; la seconde pointe les limites de l’action municipale et appelle à l’action populaire pour dépasser ces difficultés et résister aux actions impulsées sur le plan national.
À noter, un fond musical particulièrement soigné avec des chansons des années 1970 à fort rayonnement : « San Tropez » des Pink Floyd, « Ma France » de Jean Ferrat, « La Matinée » de Jean Ferrat et Christine Sèvres.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Ainsi, l’action en direction des enfants avec la création d’équipements et le recrutement d’un personnel qualifié ; la cuisine centrale et le principe de ses tarifs proportionnels aux revenus des usagers ; l’action en direction des anciens avec les équipements spécifiques ; les productions variées présentées dans le récent Théâtre 71 (créé en 1971) ; les succès sportifs des clubs de Malakoff forment le cœur des réalisations mises en avant par le film. On retrouve là les points forts habituels des municipalités à gestion communiste.
Elles sont encadrées par deux séquences appelant à la mobilisation populaire. La première est constituée par une allocution de celui qui dirige la ville depuis dix ans, le dirigeant communiste national, Léo Figuères (1918-1991). Il indique que tous les accomplissements municipaux depuis que la ville a un maire communiste – c’est-à-dire depuis cinquante ans – n’ont pu être obtenues que par les luttes qui ont été menées pour elles. Suit alors une séquence consacrée à une manifestation communiste départementale à l’initiative des neuf maires PCF des Hauts-de-Seine ; la seconde pointe les limites de l’action municipale et appelle à l’action populaire pour dépasser ces difficultés et résister aux actions impulsées sur le plan national.
À noter, un fond musical particulièrement soigné avec des chansons des années 1970 à fort rayonnement : « San Tropez » des Pink Floyd, « Ma France » de Jean Ferrat, « La Matinée » de Jean Ferrat et Christine Sèvres.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Plan sur les immeubles anciens de la ville, sur fond de musique rock (Pink Floyd). Puis suivent les toutes nouvelles réalisations.
Léo Figuères est filmé, présentant Malakoff à un auditoire : la municipalité est à direction ouvrière depuis 1925 et a à son actif plusieurs réalisations mais « dans le système dans lequel nous vivons, il n’y a pas de réalisations sans luttes »
Une manifestation fournie : « des subventions pour les communes » ; « aux communes, remboursez la TVA ». Sans doute s’agit-il d’une manifestation communiste départementale. Des pancartes évoquant les revendications des 9 maires communistes des Hauts-de-Seine parsèment le cortège. Henri Ravera (Bagneux), Parfait Jans (Levallois-Perret), Lucien Lanternier (Gennevilliers), Dominique Frelaut (Colombes), Robert Gelly (Le Plessis-Robinson), Yves Saudmont (Nanterre) sont ainsi visibles aux côtés de Léo Figuères.
Sur un fond musical de Jean Ferrat et Christine Sèvres, des enfants sont filmés et l’action municipale en leur direction est rappelée.
La cuisine centrale et son fonctionnement tarifaire progressif. Sur le même fond musical, enfants, salariés et anciens sont filmés lors de leur restauration.
L’action en direction des « moins jeunes » avec les clubs et résidences fait l’objet de cette séquence.
L’action sportive municipale est l’objet de cette séquence : différents équipements municipaux sont filmés ainsi que la discussion de projets sportifs.
Le théâtre 71 et ses productions. Deux d’entre elles, l’une moderne, l’autre plus classique, sont filmées ainsi que les activités dramatiques de la Maison des jeunes.
Sur fond musical de Jean Ferrat (Ma France), la bibliothèque Pablo-Neruda est présentée.
Un terrain vague et abandonné est présenté : « tout n’est pourtant pas rose à Malakoff. Seules les luttes constantes de la population et de ses élus peuvent contrecarrer la politique néfaste du pouvoir ».
À nouveau sur fond de Ma France, les nouveaux logements et équipements municipaux sont filmés, avec des enfants.