JUSTICE, LIBERTÉ, PAIX (VIDEO MEETING N°2 - CAMPAGNE DE SOUSCRIPTION ET D'ADHÉSION AU PCF POUR LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES)
© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
En savoir plus
En savoir plus
- Réalisateur.ice.sJean-Daniel SIMON
- Année(s)1988 précisément
- Durée00:18:00
- ColorationCouleur
- FormatUmatic
- SonSonore
Film réalisé pour la campagne d'André Lajoinie aux élections présidentielles de 1988, appelant à adhérer au PCF. Le film est ponctué par le mot d'ordre "Justice, liberté, paix".
On y trouve une attaque virulente de la droite. Outre sa collusion avec les milieux d'affaire, le gouvernement mène une politique visant à casser la classe ouvrière. Le candidat communiste est présenté comme le seul vecteur du changement, et le seul dégagé des manœuvres financières qui ont cours dans les autres partis. Le commentaire fonctionne beaucoup sur la rhétorique du "nous" et du "ils" et n'hésite pas à prendre à témoin le spectateur ("vous les connaissez"). Le film insiste largement sur la nécessité d'adhérer au PCF - pour soutenir financièrement la candidature d'André Lajoinie, et pour s'engager dans les grandes luttes menées par le parti (luttes pour l'emploi et le pouvoir d'achat, lutte contre les violences policières, mouvement de la paix et solidarité internationale).
Le film s'ouvre sur des images d'André Lajoinie allant à la rencontre des électeurs sur les marchés, sur fond de musique électronique. S'ensuivent des images des grandes manifestations CGT pour l'emploi et le pouvoir d'achat (1987).
Le PCF est le parti qui soutient "les travailleurs qui luttent pour les salaires, l'emploi, les libertés".
S'ensuit une critique virulente du gouvernement de droite : avec Edouard Balladur, alors ministre des finances, "l'argent va à l'argent". "Vous connaissez l'emprunt Giscard, emprunté aux spéculateurs. Les ressources nationales sont livrées aux grandes fortunes et aux affairistes. la France va mal, ce n'est pas vrai pour tout le monde." La fortune de Liliane Bettencourt. est ainsi comparée aux modestes revenus d'une famille ouvrière.
La droite de Raymond Barre, Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen, annonce le commentaire, entend diviser pour mieux précipiter le déclin de la France, dans l'indifférence des socialistes au pouvoir. La seule issue possible est de lutter avec les communistes, pour qu'advienne le changement.
Le commentaire rappelle que les lycéens et étudiants ont récemment fait reculer le gouvernement en se mobilisant massivement contre le projet de loi Devaquet. Comme eux, il faut tenir tête au gouvernement.
Le candidat communiste ne dispose pas, à l'inverse des autres candidats à l'élection présidentielle, de "l'argent des banques, des immeubles, des grandes sociétés, des fonds secrets, de la Bourse, des caisses noires. (...) Lui n'a que votre argent, souscrivez."
Sont ensuite énumérées les victimes de la politique répressive orchestrée pour neutraliser les voix contestataires : neuf délégués CGT et un communiste licenciés des usines Renault de Billancourt ; le décès de Lucien Barbier, syndicaliste battu à mort par des policiers au cours d'une manifestation, Malik Oussekine, également mort des suites de blessures portées par la police pendant le mouvement contre la loi Devaquet.
Le PCF lutte contre la misère inacceptable qui touche plus d'un million de personnes.
Le volet international est ensuite abordé : Pierre-André Albertini, coopérant en Afrique du Sud, vient d'être libéré. La chanson "Free Nelson Mandela" passe sur des images de violence. Le commentaire se fait très élogieux pour parler du peuple libre et courageux emmené par Daniel Ortega au Nicaragua.
Le PCF est pour le désarmement et espère zéro arme nucléaire d'ici à l'an 2000. La suppression des dépenses liées à l'armement suffirait à résoudre "le tragique problème de la faim".
Le film s'achève sur ces phrases : "Pour un nouvel ordre économique mondial. Une France moderne prête à relever les défis du XXIème siècle.
Adhérez au PCF.". Image d'André Lajoinie sous les applaudissements :
"Dans l'action et le vote communiste, vous pouvez vous rassembler".
Mots clés : élections présidentielles 1988, André Lajoinie, droite, cohabitation, salaires, pouvoir d'achat, finance, adhésion, PCF, Renault, Billancourt, violences policières, licenciements, paix, désarmement, solidarité internationale, Afrique du Sud, Nicaragua
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
On y trouve une attaque virulente de la droite. Outre sa collusion avec les milieux d'affaire, le gouvernement mène une politique visant à casser la classe ouvrière. Le candidat communiste est présenté comme le seul vecteur du changement, et le seul dégagé des manœuvres financières qui ont cours dans les autres partis. Le commentaire fonctionne beaucoup sur la rhétorique du "nous" et du "ils" et n'hésite pas à prendre à témoin le spectateur ("vous les connaissez"). Le film insiste largement sur la nécessité d'adhérer au PCF - pour soutenir financièrement la candidature d'André Lajoinie, et pour s'engager dans les grandes luttes menées par le parti (luttes pour l'emploi et le pouvoir d'achat, lutte contre les violences policières, mouvement de la paix et solidarité internationale).
Le film s'ouvre sur des images d'André Lajoinie allant à la rencontre des électeurs sur les marchés, sur fond de musique électronique. S'ensuivent des images des grandes manifestations CGT pour l'emploi et le pouvoir d'achat (1987).
Le PCF est le parti qui soutient "les travailleurs qui luttent pour les salaires, l'emploi, les libertés".
S'ensuit une critique virulente du gouvernement de droite : avec Edouard Balladur, alors ministre des finances, "l'argent va à l'argent". "Vous connaissez l'emprunt Giscard, emprunté aux spéculateurs. Les ressources nationales sont livrées aux grandes fortunes et aux affairistes. la France va mal, ce n'est pas vrai pour tout le monde." La fortune de Liliane Bettencourt. est ainsi comparée aux modestes revenus d'une famille ouvrière.
La droite de Raymond Barre, Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen, annonce le commentaire, entend diviser pour mieux précipiter le déclin de la France, dans l'indifférence des socialistes au pouvoir. La seule issue possible est de lutter avec les communistes, pour qu'advienne le changement.
Le commentaire rappelle que les lycéens et étudiants ont récemment fait reculer le gouvernement en se mobilisant massivement contre le projet de loi Devaquet. Comme eux, il faut tenir tête au gouvernement.
Le candidat communiste ne dispose pas, à l'inverse des autres candidats à l'élection présidentielle, de "l'argent des banques, des immeubles, des grandes sociétés, des fonds secrets, de la Bourse, des caisses noires. (...) Lui n'a que votre argent, souscrivez."
Sont ensuite énumérées les victimes de la politique répressive orchestrée pour neutraliser les voix contestataires : neuf délégués CGT et un communiste licenciés des usines Renault de Billancourt ; le décès de Lucien Barbier, syndicaliste battu à mort par des policiers au cours d'une manifestation, Malik Oussekine, également mort des suites de blessures portées par la police pendant le mouvement contre la loi Devaquet.
Le PCF lutte contre la misère inacceptable qui touche plus d'un million de personnes.
Le volet international est ensuite abordé : Pierre-André Albertini, coopérant en Afrique du Sud, vient d'être libéré. La chanson "Free Nelson Mandela" passe sur des images de violence. Le commentaire se fait très élogieux pour parler du peuple libre et courageux emmené par Daniel Ortega au Nicaragua.
Le PCF est pour le désarmement et espère zéro arme nucléaire d'ici à l'an 2000. La suppression des dépenses liées à l'armement suffirait à résoudre "le tragique problème de la faim".
Le film s'achève sur ces phrases : "Pour un nouvel ordre économique mondial. Une France moderne prête à relever les défis du XXIème siècle.
Adhérez au PCF.". Image d'André Lajoinie sous les applaudissements :
"Dans l'action et le vote communiste, vous pouvez vous rassembler".
Mots clés : élections présidentielles 1988, André Lajoinie, droite, cohabitation, salaires, pouvoir d'achat, finance, adhésion, PCF, Renault, Billancourt, violences policières, licenciements, paix, désarmement, solidarité internationale, Afrique du Sud, Nicaragua
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF