JULIETTE GRÉCO

Yves Riou et Philippe Pouchain suivent le parcours de plusieurs artistes liés, directement ou indirectement, au parti communiste de l'après-guerre. Tous les entretiens s'attachent à la période 1945-1968.

Juliette Gréco évoque son engagement communiste à la Libération ("j'ai défilé, j'ai chanté"). Elle n'avait pas sa carte du parti, mais militait dans le Quartier Latin, où elle vendait l'Humanité Dimanche. Un de ses "professeurs" en matière de communisme fut Marguerite Duras, sa voisine et amie, un temps fervente communiste, avant de se désengager quelques années plus tard. 
A la Libération, on ne pouvait être que communiste, dit Juliette Gréco : le PC était le seul à mener les combats de l'époque; il portait de magnifiques idéaux et était incarné par des figures brillantes, tant politiques qu'artistiques.

Outre l'évocation rapide d'autres figures intellectuelles (Louis Aragon, Roland Leroy) et artistiques (Pablo Picasso), Juliette Gréco exprime ses doutes et ses espoirs quant au monde contemporain et à la jeunesse.

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