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Catalogue
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JAURÈS ! L'HUMANITÉ SE FÊTE

© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
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«Jaurès! L'Humanité se fête», est une création présentée sur la grande scène de la Fête de l'Humanité 1994, à l'occasion des 90 ans du journal et du 80ème anniversaire de la mort de son fondateur Jean Jaurès.
Ce spectacle mêle chorégraphies et saynètes fictionnelles, projection de films tirés des archives du PCF et de l'Humanité, mais aussi interventions de témoins historiques, le tout au son d'un orchestre présent pendant tout le spectacle.

On notera surtout les interventions à la fin du document d'Henri Martin, André Carrel et de Jean Chatain.
André Carrel rappelle les combats de l'Humanité et de ses journalistes pendant l'Occupation, et le rôle du journal dans l'insurrection de Paris.
Henri Martin célèbre l'importance du journal dans la lutte contre le colonialisme tout au long du XXème siècle.
Jean Chatain, envoyé spécial de l'Humanité au Rwanda, explique le combat qu'a mené le journal pour lutter, seul, contre la désinformation orchestrée par le gouvernement français sur le génocide.

Intervant.es : André Carrel, Jean Chatain, Régine Jarno, Henri Martin, Aline Pailler, Yves Perrin.

Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
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Des voix lisent des extraits d'articles, tandis que dans le noir, apparait une Une géante de l'Humanité. Longs plans sur l'orchestre. Une foule de figurants prend place sur scène au son de la musique, et se tient en rang, avant de déplier simultanément des journaux. Tous rentrent ensuite dans le mur du fond du décor. Différents panneaux coulissent pour laisser voir des scènes furtives : une évocation de la peinture flamande, un couple qui s'enlace...
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Le mur se transforme en écran de cinéma, et son projetées des scènes de la Première Guerre Mondiale. 00:09:07:00 un acteur incarnant Jean jaurès arrive sur scène et lit le début du premier éditorial de l'Humanité, écrit par Jaurès en 1904, expliquant le choix de ce titre, l'Humanité.
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L'orchestre joue, tandis que des tableaux en ombres chinoises suggèrent des journalistes assis à leur bureau à taper des articles à la machine à écrire. Puis des images d'archives montrant la fabrication de l'Humanité sont projetées.
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Une nouvelle saynète s'ouvre, montrant les CDH (Comités de Diffusion de l'Humanité) vendre le journal. Après un long noir, des extraits de films (La vie est à nous, La terre fleurira) montrent les CDH à l'oeuvre, malgré les risques encourus (l'agression par les fascistes dans La vie est à nous).
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L'orchestre entame un nouveau morceau, tandis que des couples de danseurs exécutent des chorégraphies en ombres chinoises dans les différents cadres du décor.
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Le décor se métamorphose en rue de banlieue. Un couple s'embrasse, un jeune répare sa mobylette, un homme regarde la télévision. Un vieil homme quitte son logement valise à la main et descend dans la rue. Défilent des images du Front Populaire (?), puis de mineurs et de manifestations à Paris contre le SMIC-Jeune. Sur scène, des figurants déploient des banderoles et miment l'acte de parler au mégaphone et de peindre des banderoles. Images de manifestations.
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Des figurants représentant des mineurs se tiennent sur scène. L'une d'entre elles chante un air d'opéra, tandis que sur le mur du fond est projeté le défilé final de La vie est à nous. Des dessins représentant les rotatives du journal s'affichent ensuite. Les acteurs déploient ensuite un long drap représentant le journal sorti des rotatives.
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Nouvelle chorégraphie des danseurs. Projection d'articles de l'Humanité. Nouvelles syanètes dans différents cadres du décor : un couple qui danse, une famille à table, une réunion de CDH.
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Dans les fumigènes, un acteur à vélo. Noir. Images du siège de l'Humanité à Saint-Denis. Le travail des journalistes, les rayonnages d'archives. 00:49:43:00 Discours d'Aline Pailler, journaliste et député Européen, sur le rôle des femmes dans l'histoire. "Proclamons notre liberté, ne renonçons pas. "
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L'orchestre reprend. 00:53:00:00 Discours d'André Carrel, dirigeant du Comité Parisien de Libération, directeur de publication à l'Humanité. André Carrel raconte la Libération de Paris et la reparution officielle de l'Humanité en août 1944. La presse est alors en pleine renaissance dans toute sa diversité. Le 23 août, l'Huma titre sur 8 colonnes : "Tout Paris aux barricades!". Il évoque les journalistes de l'Humanité fusillés : Gabriel Péri, Lucien Sampaix.
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L'orchestre reprend. 00:57:00:00 Henri Martin, militant anti-colonialiste, explique le rôle de l'Humanité dans la dénonciation du colonialisme, tout au long du XXème siècle. « Vous êtes en train de voir des premières pages d'Humanité appelant à l'action contre les guerres coloniales d'Algérie et d'Indochine dans les années 50 et 60. J'ai feuilleté récemment d'autres Huma : en 1925, deux ans avant ma naissance, j'ai vu les mêmes appels à l'action contre les guerres coloniales du Maroc et de la Syrie. En 1931, j'ai lu des articles dénonçant la répression dans ce qu'on appelait à l'époque le Tonkin et l'Anam. En 1936, l'humanité s'est réjouie de la sortie du bagne des compagnons d'Ho Chi Minh grâce à la victoire du Front Populaire où notre journal avait joué tout son rôle. En 1945, l'Humanité, pour avoir dénoncé le massacre de Setif de 45 000 algériens le jour même de la victoire contre le nazisme, était censurée. A la fin de l'année 1945, l'Humanité commençait sa campagne de 8 ans contre la guerre du Vietnam, contre le opérations militaires qui commençaient contre un peuple qui avait pourtant combattu les japonais. En 1947, l'Huma dénonçait les 80 000 morts à Madagascar. En 1954 elle pouvait se réjouir le 20 juillet des accords de Genève qui mettaient fin à 8 ans de guerre. Mais malheureusement le 1er novembre une nouvelle guerre commençait en Algérie. Dès le 4 novembre, l'Humanité proposait une négociation, mais il fallut attendre 1962 pour qu'elle soit enfin entendue. Notre journal a bien tenu sa place dans tous ces combats. Et lorsqu'on se pose cette question : qui avait-raison? Etait-ce ceux qui menaient ces guerres coloniales, avec ce mépris raciste, un tel mépris qu'ils refusaient même de reconnaitre aux habitants de ces pays le droit d'être des citoyens à part entière dans leur propre patrie, ou était-ce l'Humanité qui s'appuyant sur les valeurs de la révolution française de 1789 proclamait bien haut que tous les hommes naissent libres et égaux?. C'est parce que j'avais conscience de ce rôle de l'humanité que dès ma sortie de prison je me suis rendu au siège de son journal et je suis certain qu'après 90 ans d'existence, notre journal n'a pas fini ce rôle et qu'il rendra encore beaucoup de services à tous les hommes. »
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01:00:59:00. Yves Perrin, un des 10 de Renault, s'exprime sur la répression policière qui s'abat sur les syndicalistes et les voix contestataires comme Lucien Barbier et Malik Oussekine. Il proteste contre la privatisation de Renault. "Ni Renault ni la France ne sont à vendre."
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01:03:44:00 - Jean Chatain, envoyé spécial de l'Humanité au Rwanda, parle depuis la rédaction. Il dénonce l'attitude du gouvernement français, qui déclarait, alors même que le génocide commençait, que la situation était sous contrôle. "A ce moment, notre journal s'est retrouvé seul pour lutter contre la désinformation orchestrée par l'Elysée et le Quai d'Orsay. L'huma a été le seul titre français à être présent sur le territoire Rwandais, ailleurs que dans la capitale toujours aux mains de la dictature. » L'attitude des diplomates français en doit rien à l'ignorance, mais témoigne du cynisme d'une politique néo coloniale de domination et de pillage sur le Rwanda et sur tout le continent africain, et qui ne demande qu'à s'appuyer sur des chefs d'Etat fantoches choisis depuis l'Occident.
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Plans sur la rédaction de l'Humanité. 01:07:57:00, discours de Régine Jarno, journaliste au journal de la jeunesse communiste, Avant-Garde. Elle raconte le malheur d'être jeune, et le refus de sa génération de la précarité.
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01:11:02:00 - La fabrication du journal l'Humanité. Les exemplaires sortent des rotatives et sont contrôlés par les ouvriers. Les journaux sont ensuite emballés et expédiés. Retour sur scène, l'orchestre joue le morceau final.

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