FORUM NATIONAL ORGANISÉ PAR LE PCF À MARSEILLE
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1996 précisément
- Lieu(x)Europe
- Durée00:09:00
- ColorationCouleur
- FormatBétacam
- SonSonore
Extraits du premier Forum National, organisé à Marseille le 19 janvier 1996 en présence d'intervenants issus de l'ensemble de la gauche (PCF, Parti Socialiste, Radicaux de Gauche, Verts, trotskystes, syndicats) sur le thème "inventons un nouvel avenir". Tous les invités se disent heureux de cette initiative de rapprochement, même si les divergences se font vite sentir sur des sujets comme la construction européenne notamment.
Pour le Parti socialiste, son secrétaire Jean-Christophe Cambadélis remercie le PCF pour cette invitation et espère que cette discussion va infléchir la position du PCF par rapport aux autres forces de gauche.
Christian Piquet, membre du bureau politique de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) se félicitent que "les murs tombent" et qu'un trotskyste puisse maintenant débattre à la même tribune que le secrétaire national du PCF.
Robert Hue explique que l'incapacité de la gauche à s'unir laisserait un boulevard aux forces régressives. Il invite les participants à réfléchir à l'échec de la gauche dans ses tentatives d'union, depuis la fin du Programme Commun.
Plusieurs personnes prennent la parole dans le public : Marie-Pierre Vieu, alors présidente de l'UNEF, qui déplore qu'on continue à consacrer de l'argent aux essais nucléaires alors qu'on manque de moyens pour l'éducation ; Marie-Jo Kotliki, secrétaire départementale de l'Union Générale des Ingénieurs Techniciens et Cadres de la CGT, qui rappelle que les gens ont des aspirations immédiates et ne se contentent plus de promesses toujours remises aux calendes grecques. Jean-Louis Donaccuo, traminot marseillais, s’insurge contre la précarité grandissante qui pousse les gens à cumuler plusieurs emplois. Il lutte pour transmettre à son fils un monde décent.
Les animateurs de Radio Galère, radio locale marseillaise, sont dans la salle et parlent du plan Juppé.
A la tribune, le débat s'oriente ensuite sur l'Europe ; Jean-Christophe Cambadélis et Catherine Lalumière, des Radicaux de gauche, plaident pour une Europe sociale, sans toutefois remettre en cause fondamentalement le Traité de Maastricht. Huées dans la salle, l'animateur est obligé d'intervenir pour que Catherine Lalumière puisse finir son discours.
Le mot de la fin est laissé à Robert Hue, qui rappelle que Lionel Jospin a manifesté son approbation avec le Traité de Maastricht, ce qui est impensable pour les communistes. "Il faut définir un instrument monétaire commun qui sauvegarde les monnaies nationales. Il faut poursuivre le grand débat qui a eu lieu à propos de Maastricht". Il appelle à signer la pétition lancée par le PCF pour un référendum sur la monnaie unique.
Mots clés : construction européenne, union de la gauche
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
Pour le Parti socialiste, son secrétaire Jean-Christophe Cambadélis remercie le PCF pour cette invitation et espère que cette discussion va infléchir la position du PCF par rapport aux autres forces de gauche.
Christian Piquet, membre du bureau politique de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) se félicitent que "les murs tombent" et qu'un trotskyste puisse maintenant débattre à la même tribune que le secrétaire national du PCF.
Robert Hue explique que l'incapacité de la gauche à s'unir laisserait un boulevard aux forces régressives. Il invite les participants à réfléchir à l'échec de la gauche dans ses tentatives d'union, depuis la fin du Programme Commun.
Plusieurs personnes prennent la parole dans le public : Marie-Pierre Vieu, alors présidente de l'UNEF, qui déplore qu'on continue à consacrer de l'argent aux essais nucléaires alors qu'on manque de moyens pour l'éducation ; Marie-Jo Kotliki, secrétaire départementale de l'Union Générale des Ingénieurs Techniciens et Cadres de la CGT, qui rappelle que les gens ont des aspirations immédiates et ne se contentent plus de promesses toujours remises aux calendes grecques. Jean-Louis Donaccuo, traminot marseillais, s’insurge contre la précarité grandissante qui pousse les gens à cumuler plusieurs emplois. Il lutte pour transmettre à son fils un monde décent.
Les animateurs de Radio Galère, radio locale marseillaise, sont dans la salle et parlent du plan Juppé.
A la tribune, le débat s'oriente ensuite sur l'Europe ; Jean-Christophe Cambadélis et Catherine Lalumière, des Radicaux de gauche, plaident pour une Europe sociale, sans toutefois remettre en cause fondamentalement le Traité de Maastricht. Huées dans la salle, l'animateur est obligé d'intervenir pour que Catherine Lalumière puisse finir son discours.
Le mot de la fin est laissé à Robert Hue, qui rappelle que Lionel Jospin a manifesté son approbation avec le Traité de Maastricht, ce qui est impensable pour les communistes. "Il faut définir un instrument monétaire commun qui sauvegarde les monnaies nationales. Il faut poursuivre le grand débat qui a eu lieu à propos de Maastricht". Il appelle à signer la pétition lancée par le PCF pour un référendum sur la monnaie unique.
Mots clés : construction européenne, union de la gauche
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF