FEMMES FRANÇAISES (SERVICE DE L'AIR)
© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
En savoir plus
En savoir plus
- Réalisateur.ice.sJean BRÉRAULT
- Année(s)1940 précisément
- Durée00:14:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonSonore
- CollectionSERVICE CINÉMATOGRAPHIQUE DE L'AIR
L'utilisation de la main-d'œuvre féminine dans une usine de construction aéronautique et la participation exemplaire de cette main-d'œuvre à l'effort de guerre. Après des images d'un avion évoluant sur une piste enneigée et le défilé de jeunes ouvrières en tenue de travail devant une pointeuse, Femmes françaises décrit de manière détaillée et technique les différentes phases du travail de 1 800 femmes dans un atelier d'assemblage (peinture, rivetage, montage à la chaîne...).
Si le commentaire et les images insistent plus sur les différentes opérations du travail que sur le travail des ouvrières en tant que tel, il est toutefois précisé à plusieurs reprises que celui-ci se fait dans conditions ergonomiques et hygiéniques idéales. Le commentaire, dit par un homme, utilise abondamment certains stéréotypes concernant la main d'œuvre féminine (Ne dirait-on pas que cette ouvrière apporte à son travail le même soin qu'à la préparation du pot-au-feu familial).
À la fin du film, sortie d'usine (dans la joie), séance de maquillage entre ouvrières, femmes prenant leur vélo et retour d'une travailleuse dans son coquet foyer (qu'elle occupe seule). Cette ouvrière bonne ménagère allume son pot-au-feu et ouvre la fenêtre.
Dernières images : des avions dans les airs et sur terre.
Commentaire ultime : « La femme française, elle aussi, aura contribué à la victoire. Non seulement elle fait à la patrie le sacrifice de l'affection des siens, éloignés par la guerre de leurs foyers, mais encore elle apporte le fruit de son travail. La femme Française combat» .
Commandé par le ministère de l'Air (dirigé par Charles Tillon jusqu'en novembre 1945), Femmes françaises place les femmes au sein de l'effort de guerre et au centre de la bataille de la production, sans se départir toutefois d'une vision stéréotypée de leur rôle dans la société et la famille.
Générique : Le service cinématographique de l'air présente : Femmes Françaises. Documentaire sur l'utilisation de la main d'œuvre féminine dans une usine de construction aéronautique.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images, ECPAD
Si le commentaire et les images insistent plus sur les différentes opérations du travail que sur le travail des ouvrières en tant que tel, il est toutefois précisé à plusieurs reprises que celui-ci se fait dans conditions ergonomiques et hygiéniques idéales. Le commentaire, dit par un homme, utilise abondamment certains stéréotypes concernant la main d'œuvre féminine (Ne dirait-on pas que cette ouvrière apporte à son travail le même soin qu'à la préparation du pot-au-feu familial).
À la fin du film, sortie d'usine (dans la joie), séance de maquillage entre ouvrières, femmes prenant leur vélo et retour d'une travailleuse dans son coquet foyer (qu'elle occupe seule). Cette ouvrière bonne ménagère allume son pot-au-feu et ouvre la fenêtre.
Dernières images : des avions dans les airs et sur terre.
Commentaire ultime : « La femme française, elle aussi, aura contribué à la victoire. Non seulement elle fait à la patrie le sacrifice de l'affection des siens, éloignés par la guerre de leurs foyers, mais encore elle apporte le fruit de son travail. La femme Française combat» .
Commandé par le ministère de l'Air (dirigé par Charles Tillon jusqu'en novembre 1945), Femmes françaises place les femmes au sein de l'effort de guerre et au centre de la bataille de la production, sans se départir toutefois d'une vision stéréotypée de leur rôle dans la société et la famille.
Générique : Le service cinématographique de l'air présente : Femmes Françaises. Documentaire sur l'utilisation de la main d'œuvre féminine dans une usine de construction aéronautique.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images, ECPAD
Générique : "le service cinématographique de l'air présente Femmes Françaises, documentaire sur l'utilisation de la main-d'oeuvre féminine dans une usine de construction aéronautique". Sur un tarmac, un avion (bombardier Amiot) atterrit. "Qui pourrait croire que cet avion qui combat chaque jour dans le ciel de France a été construit en partie par des mains féminines? La femme française elle aussi s'est mise au travail au service de la patrie, abandonnant les travaux ménagers pendant que les hommes sont aux armées..." demande le commentaire pendant que les ouvrières pointent à l'entrée de l'usine.
Panoramique en plongée, depuis une grue. Vue d'ensemble sur l'atelier, avec toutes les femmes en uniforme clair et foulard, puis gros plan sur plusieurs ouvrières en train d'effectuer des travaux de précision.
Les ouvrières enduisent les pièces de l'avion pour empêcher la corrosion. Elles sont protégées par des masques.
Une ouvrière trempe les rivets dans du sel de nitrate : "Ne dirait-on pas que cette ouvrière apporte à son travail le même soin qu'à la préparation du pot-au-feu familial?" Les rivets sont répartis dans des boîtes.
Montage à la chaîne des nervures. Chaque ouvrière accomplit mécaniquement un seul geste à longueur de journée. «Pouvait-on penser que des mains féminines fussent capables de fabriquer ces monstres de fer et de feu que sont les avions modernes? (...) Elles se sont adaptées à leur nouveau métier avec une facilité surprenante." Images de femmes rivetant.
Nouveau mouvement de caméra au-dessus de l'atelier.
Assemblage et rivetage de la voilure. Fabrication des panneaux de voilure démontables et rivetage à la main (une ouvrière de chaque côté, tandis que le panneau est suspendu et tenu par un système de contrepoids)
Nouveau plan d'ensemble sur l'atelier, puis fabrication des nervures maîtresses.
Vue de face d'une chaîne de montage. le commentaire insiste sur l'absence de pénibilité de ce travail.
Les ouvrières, en file indienne, portent à l'épaule la pièce terminée pour l'emmener dans un autre atelier.
Présentation d'un dispositif complexe d'échafaudages mobiles : les ouvrières sont alignées par double rang de huit, et la plateforme (le ponton) se déplace. Leurs outils sont très légers pour pouvoir être maniés par des femmes, nous apprend le commentaire, et "le dispositif évite des positions fatigantes". Plans sur des ouvrières qui fixent des rivets, qui percent, qui vissent.
Sous la direction du contremaître (un homme), elles soulèvent la pièce qu'elles viennent de terminer, un bord d'attaque. Manœuvre assez longue où on les voit soulever la pièce, la détacher de ses supports puis la récupérer. L'aile partira ensuite sur une remorque pour être assemblée au reste de l'avion. "L'ordre est absolu, la discipline rigoureuse."
A midi, les jeunes femmes sortent en courant et en riant de l'usine.
Les jeunes femmes se maquillent et se coiffent. "La jeunesse et la coquetterie reprennent leurs droits".
Dans un bel ensemble, chacune récupère son vélo.
Arrivée chez elle, l'ouvrière renoue avec sa vocation de ménagère en allumant le feu sous la marmite. « La femme française, elle aussi, aura contribué à la victoire. Non seulement elle fait à la patrie le sacrifice de l'affection des siens, éloignés par la guerre de leurs foyers, mais encore elle apporte le fruit de son travail. La femme Française combat» sur des images d'avions dans le ciel.