ÉLECTIONS EUROPÉENNES 1994
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- Sous-titreLE PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS ET LES ÉLECTIONS EUROPÉENNES
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1994 précisément
- Lieu(x)Europe
- Durée00:16:00
- ColorationCouleur
- FormatBétacam SP
- SonSonore
Quelques jours avant les élections européennes de juin 1994, ce reportage présente la liste PCF emmenée par Francis Wurtz. Plusieurs candidats communistes - dont une majorité de candidates - martèlent les positions du PCF : défense d'une Europe sociale et rejet du traité monétaire de Maastricht, signé en 1992 et symbole de l'orientation libérale de la construction européenne.
Le commentaire présente d'abord la liste communiste emmenée par Francis Wurtz. Composée d'une majorité de femmes, cette liste est ouverte à six personnalités non communistes.
Robert Hue explique l'enjeu de cette élection : en finir avec l'Europe de Maastricht et de la Bourse. Le mouvement social a fait preuve de vitalité récemment, notamment lorsque les jeunes ont réussi à faire retirer le projet de CIP (Contrat d'Insertion Professionnelle), rapidement rebaptisé "SMIC-jeunes". Malheureusement ce mouvement social butte sur l'absence de perspectives. Robert Hue invite donc les Français à voter pour le PCF, qui se propose d'être l'animateur d'un nouvel élan progressiste en Europe.
Sylviane Ainardi, candidate communiste, députée sortante du Parlement, dénonce "l'Europe de la finance, du fric" et sa remise en cause des acquis sociaux. Elle s'alarme de plusieurs décisions de la Cour Européenne de Justice tendant à réformer le code du travail, notamment une décision établissant l'âge légal du travail à 15 ans, alors qu'il était de 16 ans en France.
Mireille Elmalan, elle aussi candidate communiste, fustige l'Europe de la technocratie, du patronat et de la grande bourgeoisie. Le traité de Maastricht a été élaboré à partir de préconisations émises par les grands patrons, et présentant le coût du travail comme un frein pour l'économie. Chaque jour, 95% de l'argent en circulation va à la spéculation.
Philippe Herzog présente deux axes du projet communiste : d'une part défendre le France au sein de l'Union, d'autre part construire une solidarité européenne, bienveillante envers les pays du Sud et de l'Est de l'Europe.
Sylvie Vassalo, dirigeante de la Jeunesse Communiste, exprime les revendications des jeunes, qui ne se sentent pas écoutés.
Francis Wurtz conclut : le vote communiste est celui du refus de Maastricht. Il faut protester contre cette construction européenne qui met les peuples en concurrence. Le PCF entend défendre les intérêts de la France en Europe, sans que ceux-là s'opposent aux droits des autres peuples.
Le carton final indique : "Le vote communiste : un vote d’opposition à la politique du gouvernement Balladur."
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
Le commentaire présente d'abord la liste communiste emmenée par Francis Wurtz. Composée d'une majorité de femmes, cette liste est ouverte à six personnalités non communistes.
Robert Hue explique l'enjeu de cette élection : en finir avec l'Europe de Maastricht et de la Bourse. Le mouvement social a fait preuve de vitalité récemment, notamment lorsque les jeunes ont réussi à faire retirer le projet de CIP (Contrat d'Insertion Professionnelle), rapidement rebaptisé "SMIC-jeunes". Malheureusement ce mouvement social butte sur l'absence de perspectives. Robert Hue invite donc les Français à voter pour le PCF, qui se propose d'être l'animateur d'un nouvel élan progressiste en Europe.
Sylviane Ainardi, candidate communiste, députée sortante du Parlement, dénonce "l'Europe de la finance, du fric" et sa remise en cause des acquis sociaux. Elle s'alarme de plusieurs décisions de la Cour Européenne de Justice tendant à réformer le code du travail, notamment une décision établissant l'âge légal du travail à 15 ans, alors qu'il était de 16 ans en France.
Mireille Elmalan, elle aussi candidate communiste, fustige l'Europe de la technocratie, du patronat et de la grande bourgeoisie. Le traité de Maastricht a été élaboré à partir de préconisations émises par les grands patrons, et présentant le coût du travail comme un frein pour l'économie. Chaque jour, 95% de l'argent en circulation va à la spéculation.
Philippe Herzog présente deux axes du projet communiste : d'une part défendre le France au sein de l'Union, d'autre part construire une solidarité européenne, bienveillante envers les pays du Sud et de l'Est de l'Europe.
Sylvie Vassalo, dirigeante de la Jeunesse Communiste, exprime les revendications des jeunes, qui ne se sentent pas écoutés.
Francis Wurtz conclut : le vote communiste est celui du refus de Maastricht. Il faut protester contre cette construction européenne qui met les peuples en concurrence. Le PCF entend défendre les intérêts de la France en Europe, sans que ceux-là s'opposent aux droits des autres peuples.
Le carton final indique : "Le vote communiste : un vote d’opposition à la politique du gouvernement Balladur."
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF