ÉLECTIONS EUROPÉENNES 17 JUIN 1984
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- Réalisateur.ice.sRaoul SANGLA
- Année(s)1984 précisément
- Lieu(x)Île-de-France, Europe
- Durée00:15:00
- ColorationCouleur
- FormatUmatic
- SonSonore
Fiction appelant au vote communiste pour les élections européennes du 17 juin 1984. 3 amis réalisent des travaux de réfection dans leur pavillon, qu'ils doivent vendre faute d'argent. Un couple de riches acheteurs visite la maison offrant l'occasion de débattre de la position du parti communiste sur l'Europe et les 35 heures.
Charlie, chômeur amer et désabusé, ne croit plus en l'action du gouvernement, et menace de ne pas aller voter. Ses deux amis défendent le bilan de la gauche, soutenus par Raymond, le voisin communiste, qui réussit à remotiver Charlie en lui rappelant son accord avec le programme de 81. Tous se promettent de voter communiste, parce qu'il faut renforcer son influence au sein du gouvernement.
Peu de choses émanent de cette fiction sur les positions communistes sur la construction européenne, hormis la réaction du "riche acheteur" qui pensait les communiste anti européens ! Le message martelé est celui d'aller voter pour renforcer la position communiste au sein du gouvernement, et parce que les réformes promises en 81 sont toujours d'actualité chez les militants.
C'est lors de ces élections que le Front national réalisera sa première percée décisive au plan national avec 10,95% des suffrages, contre 11,2% pour le Parti communiste qui pensait bénéficier du scrutin proportionnel. Surfant sur la crise économique, la politique de rigueur et l'essoufflement de la gauche après 3 ans de pouvoir, le Front national gagne sur le terrain du Parti communiste. Le personnage de Charlie représente bien ici cette frange de Français déçus par la politique, susceptibles de basculer d'un parti l'autre. Il préfigure également l'abstention record de ces élections : 43% !
Emmenée par Simone Weil, la liste UDF/RPR totalisera 43% des voix contre les 20,75% de la liste socialiste de Lionel Jospin.
En juillet 1984, les communistes décideront de ne pas faire partie du gouvernement Fabius.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF
Charlie, chômeur amer et désabusé, ne croit plus en l'action du gouvernement, et menace de ne pas aller voter. Ses deux amis défendent le bilan de la gauche, soutenus par Raymond, le voisin communiste, qui réussit à remotiver Charlie en lui rappelant son accord avec le programme de 81. Tous se promettent de voter communiste, parce qu'il faut renforcer son influence au sein du gouvernement.
Peu de choses émanent de cette fiction sur les positions communistes sur la construction européenne, hormis la réaction du "riche acheteur" qui pensait les communiste anti européens ! Le message martelé est celui d'aller voter pour renforcer la position communiste au sein du gouvernement, et parce que les réformes promises en 81 sont toujours d'actualité chez les militants.
C'est lors de ces élections que le Front national réalisera sa première percée décisive au plan national avec 10,95% des suffrages, contre 11,2% pour le Parti communiste qui pensait bénéficier du scrutin proportionnel. Surfant sur la crise économique, la politique de rigueur et l'essoufflement de la gauche après 3 ans de pouvoir, le Front national gagne sur le terrain du Parti communiste. Le personnage de Charlie représente bien ici cette frange de Français déçus par la politique, susceptibles de basculer d'un parti l'autre. Il préfigure également l'abstention record de ces élections : 43% !
Emmenée par Simone Weil, la liste UDF/RPR totalisera 43% des voix contre les 20,75% de la liste socialiste de Lionel Jospin.
En juillet 1984, les communistes décideront de ne pas faire partie du gouvernement Fabius.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF
Fiction. Un pavillon de la banlieue parisienne, une femme rentre de courses, avec un tract du parti appelant à voter communistes aux élections européennes. Un ami fait des travaux de peinture : ils vendent la maison. En bricolant, ils discutent de leurs problèmes d'argent et de l'opportunité du vote communiste. Arrive un ami. Ils travaillent au son de la radio, un discours politique de "libre expresssion politique". Débat entre les deux amis sur la fuite des capitaux. L'un, chômeur, est désabusé, ne voit pas les effets de la politique du gouvernement. Son ami l'accuse de ne rien faire, de ne pas avoir voté aux municipales. Ils évoquent la situation économique au travers du coup de leurs travaux.
Arrivée d'un couple d'acheteurs potentiels du pavillon. le couple de nouveaux riches s'empare de L'Huma. Ils discutent de la position du parti sur l'Europe, des 35 heures, de formation professionnelle. Le couple repart.
Charlie, chômeur susceptible s'énerve. Raymond, le voisin, l'encourage à aller voter. Il est désolé par l'annonce de la vente de la maison. Raymond et le chômeur évoquent les promesses de la gauche en 81 : si Chirac revient, c'est Thatcher ! Ils débattent du vote communiste le 17 juin, grâce à la proportionnelle, chaque voix comptera. Ce serait mieux pour l'Union de la gauche, que le PC soit plus influent. Finalement Charlie décide de ne plus vendre le pavillon. Ils trinquent aux printemps et aux élections.