DÉSIGNATION DE ROBERT HUE COMME CANDIDAT A L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE – CONFÉRENCE NATIONALE, NOVEMBRE 1994
© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
En savoir plus
En savoir plus
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1994 précisément
- Durée00:12:00
- ColorationCouleur
- FormatBétacam
- SonSonore
Ce document présente Robert Hue, candidat nouvellement désigné par le Parti Communiste Français en vue des élections présidentielles de 1995.
Le film commence par la Conférence Nationale de novembre 1994, au cours de laquelle s'est faite la désignation du candidat. Des militants expriment ensuite leurs attentes du PCF et de son candidat. Le choix des personnes interrogées montre la diversité des militants et de leurs attentes : une élue locale, une membre de la Jeunesse Communiste, les militants d'une section de banlieue, une camarade de Robert Hue du Val-d'Oise, et enfin un dirigeant national, Francis Wurtz. La parole est ensuite donnée à Robert Hue : on entend un extrait de son discours d'investiture, et il se livre également à une "interview vérité" sensée le présenter plus intimement.
A la conférence nationale, Alain Bocquet annonce sous les applaudissements que le candidat choisi est Robert Hue.
Anne Lafaurie, élue locale à Ivry, explique que cette décision est le fruit de "la discussion avec le plus grand nombre, dans les cellules, à la conférence." Le débat portait sur la choix du candidat, mais aussi sur la façon de mener cette campagne, "au plus proche des gens".
On assiste brièvement à une réunion de section, avant de revenir à la foule enthousiaste de la Conférence, au moment du vote à main levée.
Une jeune femme, Céline Cuvelier, témoigne des difficultés rencontrées par les jeunes : frappés par le chômage, ils ont du mal à se loger et à avoir des loisirs. Réponse du candidat à l’Élysée Robert Hue : "je mettrai en place un plan d'urgence pour l'emploi des jeunes et la transformation des 500 000 emplois précaires en emplois stables pour les jeunes ; j'attribuerai aux jeunes 50% des milliers d'emplois à créer dans les services publics, je prélèverai 70 milliards sur la loi de programmation militaire pour la formation, et j'interdirai les discriminations salariales à l'égard des jeunes."
Robert Hue est ensuite filmé à la Fête de l'Humanité, puis dans son bureau, où il se prête au jeu de l'entretien-vérité. Ainsi apprend-on que le candidat communiste n'aime rien tant que l'honnêteté, et qu'il exècre le mensonge, le racisme et l'hypocrisie. Il chante les louanges des militants communistes, qui se dévouent corps et âme pour l'intérêt commun. Un beau livre sur Monet négligemment posé sur ses genoux, il évoque avec lyrisme son goût pour l'impressionnisme, qu'il relie au champ politique : les coquelicots de Monet retiennent son attention pour leur couleur rouge, tandis que le ciel bleu représente pour lui l'avenir radieux à atteindre.
Retour aux militants, qui brossent le portrait du candidat : l'une est fière qu'il redonne une dignité aux banlieusards. L'autre le voit comme le candidat qui portera la voix de tous ceux qui souffrent, contre la loi de l'argent.
Francis Wurtz, responsable des relations internationales au PCF, se félicite de l'expérience diplomatique de Robert Hue ; il rappelle que ce dernier était présent en 1994 en Afrique du Sud pour la cérémonie d'investiture de Nelson Mandela. On le voit également inaugurer, rue Mathurin Moreau, la plaque commémorative des Brigades Internationales qui partirent combattre en Espagne.
Le document se termine sur un extrait du discours de Robert Hue lors du 28ème Congrès du PCF : "ceux qui font mine de croire que rien ne se passe vont être déçus, notre parti et ses militants vont les surprendre. Comme le dit Aragon, "nous sommes faits pour être libres et heureux, au travail camarades!"
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF
Le film commence par la Conférence Nationale de novembre 1994, au cours de laquelle s'est faite la désignation du candidat. Des militants expriment ensuite leurs attentes du PCF et de son candidat. Le choix des personnes interrogées montre la diversité des militants et de leurs attentes : une élue locale, une membre de la Jeunesse Communiste, les militants d'une section de banlieue, une camarade de Robert Hue du Val-d'Oise, et enfin un dirigeant national, Francis Wurtz. La parole est ensuite donnée à Robert Hue : on entend un extrait de son discours d'investiture, et il se livre également à une "interview vérité" sensée le présenter plus intimement.
A la conférence nationale, Alain Bocquet annonce sous les applaudissements que le candidat choisi est Robert Hue.
Anne Lafaurie, élue locale à Ivry, explique que cette décision est le fruit de "la discussion avec le plus grand nombre, dans les cellules, à la conférence." Le débat portait sur la choix du candidat, mais aussi sur la façon de mener cette campagne, "au plus proche des gens".
On assiste brièvement à une réunion de section, avant de revenir à la foule enthousiaste de la Conférence, au moment du vote à main levée.
Une jeune femme, Céline Cuvelier, témoigne des difficultés rencontrées par les jeunes : frappés par le chômage, ils ont du mal à se loger et à avoir des loisirs. Réponse du candidat à l’Élysée Robert Hue : "je mettrai en place un plan d'urgence pour l'emploi des jeunes et la transformation des 500 000 emplois précaires en emplois stables pour les jeunes ; j'attribuerai aux jeunes 50% des milliers d'emplois à créer dans les services publics, je prélèverai 70 milliards sur la loi de programmation militaire pour la formation, et j'interdirai les discriminations salariales à l'égard des jeunes."
Robert Hue est ensuite filmé à la Fête de l'Humanité, puis dans son bureau, où il se prête au jeu de l'entretien-vérité. Ainsi apprend-on que le candidat communiste n'aime rien tant que l'honnêteté, et qu'il exècre le mensonge, le racisme et l'hypocrisie. Il chante les louanges des militants communistes, qui se dévouent corps et âme pour l'intérêt commun. Un beau livre sur Monet négligemment posé sur ses genoux, il évoque avec lyrisme son goût pour l'impressionnisme, qu'il relie au champ politique : les coquelicots de Monet retiennent son attention pour leur couleur rouge, tandis que le ciel bleu représente pour lui l'avenir radieux à atteindre.
Retour aux militants, qui brossent le portrait du candidat : l'une est fière qu'il redonne une dignité aux banlieusards. L'autre le voit comme le candidat qui portera la voix de tous ceux qui souffrent, contre la loi de l'argent.
Francis Wurtz, responsable des relations internationales au PCF, se félicite de l'expérience diplomatique de Robert Hue ; il rappelle que ce dernier était présent en 1994 en Afrique du Sud pour la cérémonie d'investiture de Nelson Mandela. On le voit également inaugurer, rue Mathurin Moreau, la plaque commémorative des Brigades Internationales qui partirent combattre en Espagne.
Le document se termine sur un extrait du discours de Robert Hue lors du 28ème Congrès du PCF : "ceux qui font mine de croire que rien ne se passe vont être déçus, notre parti et ses militants vont les surprendre. Comme le dit Aragon, "nous sommes faits pour être libres et heureux, au travail camarades!"
Lieux de consultation : Ciné-Archives, BNF