DÉMOCRATIE SYNDICALE (LA)
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- Sous-titreAU CŒUR DU DÉBAT
- Réalisateur.ice.sMiroslav SEBESTIK
- Année(s)1971 précisément
- Durée00:45:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
- CollectionDYNADIA
Le film donne la parole à des travailleurs d'horizons très divers : bûcherons, pêcheurs, ouvriers et ouvrières, mineurs, dessinateurs...Ils répondent à une série de questions qui portent sur la pratique syndicale. D'emblée, la notion de « démocratie syndicale » est avancée comme une nécessité.
L'augmentation du nombre de syndiqués est soulignée : grâce à 1968 les syndicats sont désormais partie intégrante de la vie de l'entreprise. Les différents protagonistes insistent sur le rôle de 1968 : une prise de conscience a eu lieu ; une nouvelle conception du syndicat a émergé. La pratique syndicale s'est développée grâce aux acquis de 68. Cette liberté syndicale a apporté une amélioration des conditions de travail.
Les lieux de travail sont filmés : une séquence nous emmène à la mine ; une autre dans un bureau d'étude. Une troisième dans une usine de biscottes.
Un groupe de femmes racontent la création de leur cellule syndicale ainsi que les difficultés rencontrées.
La place des jeunes dans l'engagement syndical est abordée à plusieurs reprises ; il faut les inciter à participer au combat syndical. Mais la nouvelle génération fait preuve d'une approche différente de la pratique syndicale.
La démocratie syndicale se termine par ces mots à l'écran, qui résument le sens de son propos : « réorganisation, CGT, organisation...direction...sans la démocratie syndicale ? » « Cela mérite débat ».
Mai 68 a permis d'acquérir de nouvelles libertés syndicales : la loi du 27 décembre 1968, en application des accords de Grenelle, reconnaît la création de la Section Syndicale d'entreprise. L'après mai 68 a donc été marqué par une augmentation de la pratique syndicale qui a particulièrement profité à la CGT, dont on estime que les adhérents augmentent de 200000 pour arriver à 2,3 millions de syndiqués.
Film de commande de la CGT, La démocratie syndicale se présente comme un état des lieux de la pratique syndicale dans l'après-68. Des témoignages très variés y sont réunis. Il s'agit de montrer des travailleurs d'horizons extrêmement différents pour essayer de cerner les points communs et les différences de leur engagement syndical. C'est une sorte de « photographie de la France syndiquée » qui se compose peu à peu.
Construit par une succession d'interviews, la plupart du temps sur les lieux de travail des personnes interrogées, La démocratie syndicale est un film particulièrement riche du point de vue de la parole captée. Celle-ci est très libre et très naturelle. Loin d'encenser de manière systématique le syndicalisme ou la CGT, les propos sont parfois critiques et mettent l'accent sur les manques ou les nécessaires améliorations. Le film se termine par un appel très clair au débat sur l'organisation et le fonctionnement de la CGT avec, en toile de fond, le désir d'un syndicalisme fondé sur une véritable « démocratie syndicale ».
Production : Dynadia / CGT (dans la série Documents et actions syndicales - mai 71)
Réalisation : Miroslav Sebestik
Assistant réalisation : Jacques Fraenkel
Image : Gilberto Azevedo
Son : Alix Comte, Bernard Rochut
Montage : Genevieve Louveau, Simone Jousse
Mixage : Antoine Bonfanti
Photographies : Gérald Bloncourt
Graphisme : Grapus
Lieux : Paris, Lyon, Montluçon, Marseille, Boulogne sur mer, Pas de Calais, Allier
Usines, entreprises et lieux de travail : Berliet (Lyon), aérospatiale (Marseille), Dunlop (Montluçon), CCP (Lyon), Port de Marseille, aéroport de Marseille (Marignane), Mine Salaumines (Pas de Calais), Renault (Boulogne Billancourt), Findus (Boulogne sur Mer) Heurtey (Paris), Douai Lambin (Pas de Calais), Forges de Guegnon (Saône et Loire)
Personnalités : Georges Séguy, Georges Pompidou
Cartons : « au stade actuel de notre combat/il est indispensable de faire le point/d'examiner ce qui marche bien/ce qui ne va pas/ce qui doit être encouragé/amendé ou carrément changé/Pour que notre lutte soit plus efficace/Georges Séguy »
« dans la série documents et action syndicale/ la confédération générale du travail/présente/au coeur du débat.../l'action de masse »
« la démocratie syndicale »
« aujourd'hui le syndicat/est entré dans la sacro sainte/propriété privée/résultat des luttes antérieures/fait capital »
« tout évolue/et la pratique syndicale ? »
« un salarié sur quatre est syndiqué/est-ce normal ? »
« discussion pendant une réunion de syndiqués sur un navire »
« quelles sont nos méthodes de travail »
« chacun a sa vie, ses idées. Comment s'unir ? »
« qui organise l'action syndicale ? »
« renforcement de la CGT/organisation.../direction.../sans la démocratie syndicale ?/cela mérite débat/réalisation Dynadia »
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.
L'augmentation du nombre de syndiqués est soulignée : grâce à 1968 les syndicats sont désormais partie intégrante de la vie de l'entreprise. Les différents protagonistes insistent sur le rôle de 1968 : une prise de conscience a eu lieu ; une nouvelle conception du syndicat a émergé. La pratique syndicale s'est développée grâce aux acquis de 68. Cette liberté syndicale a apporté une amélioration des conditions de travail.
Les lieux de travail sont filmés : une séquence nous emmène à la mine ; une autre dans un bureau d'étude. Une troisième dans une usine de biscottes.
Un groupe de femmes racontent la création de leur cellule syndicale ainsi que les difficultés rencontrées.
La place des jeunes dans l'engagement syndical est abordée à plusieurs reprises ; il faut les inciter à participer au combat syndical. Mais la nouvelle génération fait preuve d'une approche différente de la pratique syndicale.
La démocratie syndicale se termine par ces mots à l'écran, qui résument le sens de son propos : « réorganisation, CGT, organisation...direction...sans la démocratie syndicale ? » « Cela mérite débat ».
Mai 68 a permis d'acquérir de nouvelles libertés syndicales : la loi du 27 décembre 1968, en application des accords de Grenelle, reconnaît la création de la Section Syndicale d'entreprise. L'après mai 68 a donc été marqué par une augmentation de la pratique syndicale qui a particulièrement profité à la CGT, dont on estime que les adhérents augmentent de 200000 pour arriver à 2,3 millions de syndiqués.
Film de commande de la CGT, La démocratie syndicale se présente comme un état des lieux de la pratique syndicale dans l'après-68. Des témoignages très variés y sont réunis. Il s'agit de montrer des travailleurs d'horizons extrêmement différents pour essayer de cerner les points communs et les différences de leur engagement syndical. C'est une sorte de « photographie de la France syndiquée » qui se compose peu à peu.
Construit par une succession d'interviews, la plupart du temps sur les lieux de travail des personnes interrogées, La démocratie syndicale est un film particulièrement riche du point de vue de la parole captée. Celle-ci est très libre et très naturelle. Loin d'encenser de manière systématique le syndicalisme ou la CGT, les propos sont parfois critiques et mettent l'accent sur les manques ou les nécessaires améliorations. Le film se termine par un appel très clair au débat sur l'organisation et le fonctionnement de la CGT avec, en toile de fond, le désir d'un syndicalisme fondé sur une véritable « démocratie syndicale ».
Production : Dynadia / CGT (dans la série Documents et actions syndicales - mai 71)
Réalisation : Miroslav Sebestik
Assistant réalisation : Jacques Fraenkel
Image : Gilberto Azevedo
Son : Alix Comte, Bernard Rochut
Montage : Genevieve Louveau, Simone Jousse
Mixage : Antoine Bonfanti
Photographies : Gérald Bloncourt
Graphisme : Grapus
Lieux : Paris, Lyon, Montluçon, Marseille, Boulogne sur mer, Pas de Calais, Allier
Usines, entreprises et lieux de travail : Berliet (Lyon), aérospatiale (Marseille), Dunlop (Montluçon), CCP (Lyon), Port de Marseille, aéroport de Marseille (Marignane), Mine Salaumines (Pas de Calais), Renault (Boulogne Billancourt), Findus (Boulogne sur Mer) Heurtey (Paris), Douai Lambin (Pas de Calais), Forges de Guegnon (Saône et Loire)
Personnalités : Georges Séguy, Georges Pompidou
Cartons : « au stade actuel de notre combat/il est indispensable de faire le point/d'examiner ce qui marche bien/ce qui ne va pas/ce qui doit être encouragé/amendé ou carrément changé/Pour que notre lutte soit plus efficace/Georges Séguy »
« dans la série documents et action syndicale/ la confédération générale du travail/présente/au coeur du débat.../l'action de masse »
« la démocratie syndicale »
« aujourd'hui le syndicat/est entré dans la sacro sainte/propriété privée/résultat des luttes antérieures/fait capital »
« tout évolue/et la pratique syndicale ? »
« un salarié sur quatre est syndiqué/est-ce normal ? »
« discussion pendant une réunion de syndiqués sur un navire »
« quelles sont nos méthodes de travail »
« chacun a sa vie, ses idées. Comment s'unir ? »
« qui organise l'action syndicale ? »
« renforcement de la CGT/organisation.../direction.../sans la démocratie syndicale ?/cela mérite débat/réalisation Dynadia »
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.