GRANDE LUTTE DES MINEURS (LA)
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- Réalisateur.ice.sRÉALISATION COLLECTIVE
- Année(s)1948 précisément
- Lieu(x)Nord (59), Pas-de-Calais (62), Bezons (95), Loire (42)
- Durée00:12:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonSonore
La longue et âpre grève des mineurs français de novembre et décembre 1948. Après une évocation de la dureté de la profession, ce film d'agitation décrit le déclenchement de la grève, son déroulement, et s'achève par un appel à la solidarité.
Un discours véhément, une bande son extrêmement travaillée, des images d'affrontements et un montage remarquable stigmatisent les agissements des C.R.S. (« CRS=SS »), la présence de l'armée dans les corons et les responsabilités du gouvernement soumis aux intérêts américains.
À rebours, ce film collectif exalte l'héroïsme des mineurs, la solidarité et l'internationalisme prolétariens. Le nom du ministre socialiste Jules Moch est prononcé "moche", (sans doute pour la rime avec le mot "boche" également utilisé). Séquence montrant les bus des municipalités communistes de la région parisienne venant chercher les enfants de mineurs (bus de Bezons, Villejuif, Stains, Dugny, Gentilly, Issy-Les-Moulineaux, Villeneuve-Saint-Georges).
Le commentaire précise que l'on propose aux mineurs étrangers « un dilemme machiavélique » : « le travail de briseur de grève, ou la reconduite à la frontière » (« Pour les espagnols, c'est la mort »).
Un des plans finaux, symbolique, plusieurs fois repris dans d'autres films militants, montre une vieille femme blanche et un travailleur noir en train de manifester côte à côte, au son de L'Internationale.
La grande lutte des mineurs, marqué par la guerre froide, fut conçu pour susciter une solidarité active en faveur des mineurs en lutte (dons en nature et en argent, accueil des enfant de grévistes). Il fut interdit par la censure, suite à l'arrêté du 6 décembre 1948 qui soumettait les films non-commerciaux à une censure préalable, ce qui permettait l'interdiction de la plupart des films militants alors produits par le P.C.F. et la C.G.T.. Si cet arrêté visait en priorité "La grande lutte des mineurs", il fut ensuite utilisé couramment utilisé pour interdire les films militants produits durant la guerre froide. Pour éviter (en vain) la censure du film, Louis Daquin assuma la paternité de sa réalisation et Roger Vailland celle de son commentaire. René Vautier, alors assistant-stagiaire, ne put réellement participer au tournage du film puisqu'il fut appréhendé par les C.R.S. sur le port de Dunkerque.
Générique : La fédération des Travailleurs du sous-sol présente / La grande lutte des mineurs/ Réalisé bénévolement par les techniciens et les travailleurs de l'industrie du film (C.G.T.). RPC N° 56757
Réalisation attribué à Louis Daquin
Images : André Dumaître, Louis Félix
Assistant stagiaire : René Vautier
Texte, son et montage : Paula Neurisse, Fabienne Tzanck, V Mercanton.
Musique : ?, Internationale (son direct)
Commentaire : Roger Vaillant
Personnalités : Jules Moch
Lieux et monuments : Nord, Firminy
Lieux, évènements et personnes cités : Courrières, Petite Recelle, Liévin, Puits Renard ; Grèves de 1941, combats de 1944, Bataille du charbon, Résistance ; Daniel Meyer, Schumann, Lacoste, Jouhaux, Jean Ansec (o?) (mineur tué le 7 octobre à Merlebach), Jules Moch.
NOTE : A six mois de distance Daquin tourne Le Point du jour, où la documentation est l'aspect préliminaire.et La Grande lutte des mineurs ,sur les grèves de l'automne 1948 et leur violente répression. «Ce n'était pas le metteur en scène qui y allait, c'était le militant. C'est par militantisme que je suis allé au documentaire» écrivait Daquin.
Extrait du commentaire : «La mine, paysages durs et sombres où la poussière noire recouvre tout. La mine, décor de roman, prétexte à belles images, source inépuisable d'effets faciles. Mais la mine qu'est-ce encore ? Surtout et avant tout des hommes.
Ces hommes descendant sous terre quand le soleil se lève,et ne remontant à la surface qu'avec l'ombre. Ces hommes meurent jeunes parce qu'ils sont imprégnés de cette poussière de charbon qui de mois en mois pénètre dans les poumons. Ces hommes, ce sont les mineurs à qui on a tout demandé et qui ont tout donné: les grèves héroïques de 41 qui entravèrent la guerre des nazis, les combats de 44 qui firent plus proche la victoire, et enfin l'extraordinaire période qui suivi la libération, la bataille du charbon. Alors qu'en 1919, il a fallu cinq années pour compenser la perte causée par la guerre, en 1945, moins de deux années suffirent à combler le retard. Les mineurs relèvent la France avec leurs piques, avec leurs bras, avec leur cœur.
Et cette période d'enthousiasme et de courage, c'est celle que choisit Daniel Mayer pour traiter les mineurs de «Rouffians», c'est celle que choisit Schumann pour leur reprocher de travailler le dimanche ! Quel respect brusquement pour les droits syndicaux !"
Film disponible en DVD dans le coffret <a href="https://www.cinearchives.org/Edition-DVD-Grands-Soirs-et-Beaux-Lendemains.-1945-1956_-le-cinema-militant-de-la-Liberation-et-de-la-Guerre-froide-827-6-0-0.html"><b>Grands soirs et beaux lendemains, 1945-1956 - Le cinéma militant de la Libération et de la Guerre froide</b></a>
Lieux de consultation: Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
Un discours véhément, une bande son extrêmement travaillée, des images d'affrontements et un montage remarquable stigmatisent les agissements des C.R.S. (« CRS=SS »), la présence de l'armée dans les corons et les responsabilités du gouvernement soumis aux intérêts américains.
À rebours, ce film collectif exalte l'héroïsme des mineurs, la solidarité et l'internationalisme prolétariens. Le nom du ministre socialiste Jules Moch est prononcé "moche", (sans doute pour la rime avec le mot "boche" également utilisé). Séquence montrant les bus des municipalités communistes de la région parisienne venant chercher les enfants de mineurs (bus de Bezons, Villejuif, Stains, Dugny, Gentilly, Issy-Les-Moulineaux, Villeneuve-Saint-Georges).
Le commentaire précise que l'on propose aux mineurs étrangers « un dilemme machiavélique » : « le travail de briseur de grève, ou la reconduite à la frontière » (« Pour les espagnols, c'est la mort »).
Un des plans finaux, symbolique, plusieurs fois repris dans d'autres films militants, montre une vieille femme blanche et un travailleur noir en train de manifester côte à côte, au son de L'Internationale.
La grande lutte des mineurs, marqué par la guerre froide, fut conçu pour susciter une solidarité active en faveur des mineurs en lutte (dons en nature et en argent, accueil des enfant de grévistes). Il fut interdit par la censure, suite à l'arrêté du 6 décembre 1948 qui soumettait les films non-commerciaux à une censure préalable, ce qui permettait l'interdiction de la plupart des films militants alors produits par le P.C.F. et la C.G.T.. Si cet arrêté visait en priorité "La grande lutte des mineurs", il fut ensuite utilisé couramment utilisé pour interdire les films militants produits durant la guerre froide. Pour éviter (en vain) la censure du film, Louis Daquin assuma la paternité de sa réalisation et Roger Vailland celle de son commentaire. René Vautier, alors assistant-stagiaire, ne put réellement participer au tournage du film puisqu'il fut appréhendé par les C.R.S. sur le port de Dunkerque.
Générique : La fédération des Travailleurs du sous-sol présente / La grande lutte des mineurs/ Réalisé bénévolement par les techniciens et les travailleurs de l'industrie du film (C.G.T.). RPC N° 56757
Réalisation attribué à Louis Daquin
Images : André Dumaître, Louis Félix
Assistant stagiaire : René Vautier
Texte, son et montage : Paula Neurisse, Fabienne Tzanck, V Mercanton.
Musique : ?, Internationale (son direct)
Commentaire : Roger Vaillant
Personnalités : Jules Moch
Lieux et monuments : Nord, Firminy
Lieux, évènements et personnes cités : Courrières, Petite Recelle, Liévin, Puits Renard ; Grèves de 1941, combats de 1944, Bataille du charbon, Résistance ; Daniel Meyer, Schumann, Lacoste, Jouhaux, Jean Ansec (o?) (mineur tué le 7 octobre à Merlebach), Jules Moch.
NOTE : A six mois de distance Daquin tourne Le Point du jour, où la documentation est l'aspect préliminaire.et La Grande lutte des mineurs ,sur les grèves de l'automne 1948 et leur violente répression. «Ce n'était pas le metteur en scène qui y allait, c'était le militant. C'est par militantisme que je suis allé au documentaire» écrivait Daquin.
Extrait du commentaire : «La mine, paysages durs et sombres où la poussière noire recouvre tout. La mine, décor de roman, prétexte à belles images, source inépuisable d'effets faciles. Mais la mine qu'est-ce encore ? Surtout et avant tout des hommes.
Ces hommes descendant sous terre quand le soleil se lève,et ne remontant à la surface qu'avec l'ombre. Ces hommes meurent jeunes parce qu'ils sont imprégnés de cette poussière de charbon qui de mois en mois pénètre dans les poumons. Ces hommes, ce sont les mineurs à qui on a tout demandé et qui ont tout donné: les grèves héroïques de 41 qui entravèrent la guerre des nazis, les combats de 44 qui firent plus proche la victoire, et enfin l'extraordinaire période qui suivi la libération, la bataille du charbon. Alors qu'en 1919, il a fallu cinq années pour compenser la perte causée par la guerre, en 1945, moins de deux années suffirent à combler le retard. Les mineurs relèvent la France avec leurs piques, avec leurs bras, avec leur cœur.
Et cette période d'enthousiasme et de courage, c'est celle que choisit Daniel Mayer pour traiter les mineurs de «Rouffians», c'est celle que choisit Schumann pour leur reprocher de travailler le dimanche ! Quel respect brusquement pour les droits syndicaux !"
Film disponible en DVD dans le coffret <a href="https://www.cinearchives.org/Edition-DVD-Grands-Soirs-et-Beaux-Lendemains.-1945-1956_-le-cinema-militant-de-la-Liberation-et-de-la-Guerre-froide-827-6-0-0.html"><b>Grands soirs et beaux lendemains, 1945-1956 - Le cinéma militant de la Libération et de la Guerre froide</b></a>
Lieux de consultation: Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
1. Début de la grève et solidarité : GÉNÉRIQUE. Accompagné d'une musique dramatique et évocatrice d'un suspens . TITRE : LA GRANDE LUTTE DES MINEURS.
Un plan d'ensemble d'une mine puis des plans de plus en plus rapprochés (cheminées fumant, hauts-fourneaux, gros plan sur des visages de mineurs) illustrent le commentaire qui oppose l'imagerie romanesque associée aux mines "décor de roman, prétexte à belles images" et la dure vie des hommes "qui descendent sous terre quand le soleil se lève".
La caméra suit les mineurs : casqués, ils récupèrent leurs lampes puis descendent en ascenseur vers le fond. Le commentaire loue le courage de ces hommes "à qui l'on a tout demandé et qui ont tout donné". Sur une série de gros plan, sur des visages casqués, lampes allumées, la voix off vantent leur engagement dans la "bataille du charbon" après la résistance. Le commentaire évoque notamment les grèves de 1941.
Panorama haut bas, d'une affiche appelant à la mobilisation pour la production de charbon. Divers plans du travail au fond et des outils utilisés : tapis roulant, regroupeuse de blocs de charbon, trieuse. La voix off dénonce le gouvernement "en cette période d'enthousiasme et de courage, c'est (le moment) que choisit Daniel Mayer pour traiter les mineurs de "rouffiant" ". La voix off postule que Schuman et le gouvernement préfèrent le charbon américain.
Gros plan sur plusieurs personnalités (un délégué ?). Évocation de Lacoste (C'est peut-être lui que l'on voit) à l'origine de l'éviction des représentants des mineurs du contrôle des caisses de sécurité. Longue évocation du problème majeur de sécurité des mineurs. Plan rapproché sur un groupe descendu au fond d'un puits par une sorte de nacelle. Série de plans sur des mineurs accidentés évacués de la mine, hospitalisés et énumération des sites où se sont produits des accidents : Courrières, Petite-Rosselle ( ?), Liévin. "Ce métier le feriez-vous ? " , questionne le commentaire, à l'adresse des politiciens.
Bancs-titres de bulletin de salaires, salaires "de misère".
Le rassemblement d'un groupe devant un panneau d'affichage amorce la séquence sur le démarrage de la grève accusée d'être politique. Un référendum est organisé et le commentaire indique que les ouvriers sont unis. Une série de plans sur des femmes et des enfants dans les corons décrit la misère ouvrière. Les mineurs votent et approuvent la grève à 90 % mais "cependant la sécurité est organisée partout". "Le mineur dit la voix off, aime sa mine. Il connaît sa responsabilité". Plans divers sur l'entretien des cokeries.
Extension de la grève à tout le bassin minier. Deux mineurs en vélo - une crécelle en main - diffusent la nouvelle de l'arrêt de travail à travers le coron. Gros plan sur des délégués lors de prises de parole, leurs auditeurs -hommes et femmes- écoutent attentivement.
Défilé ouvert par une fanfare. Plan rapproché du cortège.
Séquence consacrée à la solidarité de "toute la France". Gros plan d'une distribution de café puis plan rapproché sur des enfants attablés. Collecte de denrées offertes par des paysans, Plan rapproché sur les rideaux baissés de magasins solidaires. Gros plan sur un car surplombé d'une banderole "Solidarité aux mineurs". Gros plan sur une seconde banderole " Les municipalités de la région parisienne accueillent les enfants des mineurs", apposée sur le flan d'un car transportant des enfants.
Gros plan sur le flan du car de Villejuif portant l'inscription : La population de Villejuif est solidaire des mineurs en lutte", suivi de plans des cars de Bezons (Val d'Oise) et Issy-les-Moulineaux (Hauts de seine) . Des enfants s'installent dans le bus de Dugny (Seine saint Denis). Des mères embrassent leurs enfants prêts à partir. Les enfants font des signes d'au revoir au démarrage des bus.
La caravane de véhicules est ouverte par le bus de Stains (Seine saint Denis), suivi de celui de Gentilly (Val-de-Marne) puis de Villeneuve Saint-Georges (Val-de-Marne). Ces images et celles des enfants alternent avec des plans de blindés.
Le commentaire dénonce le recours aux militaires contre les grévistes. Plans sur des contrôles et barrages militaires ". Un véritable état de siège est organisé" dit le commentaire.
CONTEXTE : APRÈS-GUERRE
LIEUX : Nord / Région Parisienne
PERSONNES ÉVOQUÉES : SCHUMANN (Robert) / MOCH (Jules)
ORGANISATIONS : C.G.T.
Descripteurs : solidarité / Région Parisienne/ banderole / paysan / grève / RÉSISTANCE / MINES / femme / pauvreté / gouvernement / affiche / accident / production / soldat / rassemblement / roman
2. Intervention des militaires et des CRS : Plan d'ensemble d'une mine et banc-titre de l'Humanité et divers journaux dont le Populaire, Ce Soir, faisant état de l'assassinat d'un gréviste, jean Sec tué à coups de crosse à Merleback (Moselle), le 7 octobre.
Le commentaire interpelle Monsieur Moch (prononcé Moche), sur des plans d'hommes et femmes réagissant à la mort de leur collègue. Travelling sur une longue file de jeunes garçons accoudés à une rambarde surplombant la mine. La voix off, se fait encore plus accusatrice et rend directement, Jules Moch (dit Moche) responsable de l'assassinat du gréviste ; elle fait état de la décision des mineurs de "lever la sécurité" et de la réaction du gouvernement de renforcer la présence militaire dans la région.
Gros plan Sur un panneau de signalisation "Firminy, Le Puy". Intervention des C.R.S et de l'armée contre les grévistes qui dévalent une colline. Des coups de feu retentissent . Le commentaire indique "qu'il y a deux morts". Plans des affrontements. La voix off indique que "la police lance des bombes lacrymogènes importées d'Allemagne".
Plans sur les armes utilisées par les mineurs : des boulons, des morceaux de bois. L'inégalité des armes n'empêche pas le tribunal à condamner les mineurs lourdement explique le commentaire.
Gros plan sur Jules Moch, de nouveau brocardé par le commentaire , "il tente aussi d'assassiner la vérité" accuse la voix-off. Banc-titre sur une affiche titrée "Moch, le menteur". La voix off, note que la presse prend le parti des grévistes.
Des blessés sont alités. Le commentaire dénonce le coût de la mobilisation militaire "avec l'argent dépensé, on aurait pu donner satisfaction aux mineurs "On préfère attribuer chaque mois 15 000 francs au C.R.S. plutôt que 14 300 francs par mois de minimum vital aux mineurs".
La grève continue. Gros plan sur un tableau noir. La phrase "Camarades ! Serrer les dents ! Nous les aurons sans cela c'est le fouet pour nous !"est tracée à la craie. Plan d'ensemble d'un rassemblement sur une place. Les manifestants portent des drapeaux rouges et tricolores. La tension monte. Les C.R.S et les militaires donnent l'assaut.
La voix off s'en prend au Plan Marshall grâce auquel "le matériel et les équipements américains finissent par avoir raison des boulons, des morceaux de bois". La troupe défile dans un coron "C'est l'occupation, comme au temps des boches".
Gros plan sur le slogan "CRS = SS" peint sur un mur. La voix off, dénonce encore une fois Jules Moch (dit Moche) accusé de recourir aux étrangers pour briser la grève. Le propos est accompagné de l'installation de la troupe dans les mines. Divers plans de sentinelles en faction sur des passerelles.
Les mineurs manifestent , drapeaux en tête : ils chantent l'Internationale.
Séquence tournée au Puits Renard où"le gouvernement prétend cesser toute exploitation. Puis lance la fable de la reprise du travail". Gros plan sur les mineurs en discussion, dont un africain, aux abords des portes des mines surveillées par les militaires.
Un cortège ouvert par des femmes débouche du haut d'une rue d'un coron. Les manifestants dont le mineur africain filmé en gros plan, chantent l'Internationale. La voix off clame leur victoire "Le peuple vaincra, il passera sur tout, sur vos chiens, sur vos tanks, sur vos mitrailleuses (...), parce qu'il est la vie même et parce qu'il est comme elle, inébranlable et invincible !.
La caméra filme la manifestation de face. Fin accompagnée sur fond noir de l'Internationale.
CONTEXTE : APRÈS-GUERRE
LIEUX : Nord
PERSONNES ÉVOQUÉES : MOCH (Jules)
Descripteurs : Humanité / PRESSE / grève / Police / Allemagne / MINES / drapeau / plan marshall / femme / immigration / manifestation / gouvernement / affiche / slogan / soldat / rassemblement