CUBA 1977
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- Réalisateur.ice.sPaul NEILZ
- Année(s)1977 précisément
- Lieu(x)Cuba, La Havane, Santiago de Cuba
- Durée00:35:00
- ColorationCouleur
- FormatFilm 16 mm
- SonMuet
- CollectionPaul NEILZ
Voyage à Cuba du 5 juin au 3 juillet 1977, hébergés chez des amis.
Visite touristique des lieux emblématiques de la révolution cubaine, d'abord à la Havane puis à Santiago de Cuba et aux alentours : le musée de la Révolution, le Capitole (el Capitolio) de la Havane, le musée Hemingway de La Havane, le Malecon (promenade du bord de mer), le phare El Morro, la Plaza de la Revolucion de la Havane, la caserne de la Moncada à Santiago de Cuba, l'îlot de Cayo Granma.
Le film alterne des séquences consacrées à ces lieux mythiques, des scènes de la vie quotidienne dans les rues de la vieille ville de la Havane (beaux plans sur des écolières en uniforme et une groupe de petits garçons discutant sur un trottoir), des plans sur la faune et la flore de l'arrière-pays : champs de canne à sucre, mangrove, crocodiles, la montagne de la Gran Piedra...
On trouve à plusieurs reprises des affiches de la révolution cubaine et des portraits de Fidel Castro.
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De nombreuses statues représentent les personnalités historiques représentatives des luttes pour l’indépendance et le renversement de la dictature :
Carlos Manuel de Cespedes (1819-1874) : initiateur des premiers soulèvements contre les espagnols
Maximo Gomez (1836-1915) : a contribué à la mise en place de la République en 1835
Antonio Maceo (1845-1896) : prend la relève après la mort de Cespedes
José Marti (1853-1895) : fondateur du Parti Révolutionnaire cubain, apôtre de l’indépendance
Julio Antonio Mella (1903-1929) : un des fondateurs du Parti Communiste cubain en 1925
José Antonio Echeverria Bianchi (1932-1957) : étudiant assassiné avant le renversement du régime
La Havane
Outre ses différents quartiers, bâtiments et monuments, certains lieux méritent des informations complémentaires (en italique dans le texte) :
. Le quartier de l’immigration (au début)
. Le bord de mer (le Malecon)
. Le Musée de la Révolution (avec le matériel utilisé à l’époque)
. La vieille Havane avec le Palais du Marquis d’Arcos (joyau du style colonial)
. L’Université
. Le parc zoologique
. Un champ de cannes à sucre (dans les environs de La Havane)
. Le quartier de la Bodeguita del Medio près de la Cathédrale :
La plus fameuse taverne de La Havane qui depuis son ouverture en 1942 a vu passer nombre de personnalités et intellectuels du monde entier.
. Les arrêts de bus, que l’on retrouve dans différents lieux (moyen de transport le plus usité)
. La colonne « Maine » sur une place :
Lors des révoltes à Cuba contre l’occupant espagnol, les Etats Unis craignant pour leurs intérêts envoient des troupes avec le croiseur « Maine » qui explose dans le port de La Havane le 15/02/1898, faisant 266 victimes. Explosion accidentelle ou provoquée par les cubains ou les espagnols ? Les Etats Unis déclarent la guerre à l’Espagne qui se retire de Cuba le 1/01/1899. Un monument est érigé à la gloire des américains. Après la révolution de 1959, l’Aigle américain en haut de la colonne a été mis à bas.
. La place de la Révolution (Lieu des grands rassemblements avec les discours de Fidel Castro)
. Le Musée Napoléon :
Une collection d’éléments de toutes sortes (objets, livres, documents, peintures …) de l’homme le plus riche de Cuba à la révolution (Julio Lobo, un industriel du sucre) acquis avec l’aide du propriétaire de la maison (Oreste Ferrara). Les deux hommes ayant quitté Cuba en 1959, leurs biens ont été réquisitionnés et nationalisés par le gouvernement et transformés en musée.
. Le Parc Lénine
. Le Musée Hemingway, avec le jardin, la tour où il travaillait, son bateau de pêche (Nommé Pilar), les tombes de ses chiens …
Varadero
. La Maison Dupont :
Samuel Dupont de Nemours (1739-1817) économiste et financier français a émigré aux Etats Unis en 1814. Ses descendants ont créé des entreprises de chimie qui se sont beaucoup développées. Le petit fils (Irénée Dupont) s’est lancé dans la production de films et la fabrication de pellicule noir et blanc pour concurrencer Kodak. En 1925, les premières pellicules sont commercialisées et finissent par représenter 1/3 du marché. En 1930, le milliardaire se retire des affaires et se fait construire une immense demeure à Cuba, qu’il baptise « Xanadu » [du nom du Palais d’été en Chine de l’empereur Mongol Kubilai Khan (1200/1300)] ;
Orson Welles, qui connaissait nécessairement les entreprises Dupont, s’est peut-être inspiré du nom de cette demeure, pour celle du personnage de Citizen Kane (1941) retranché dans son palais.
. Le bord de mer et la plage touristique : un lieu pour les vacances et le farniente
Santiago de Cuba
. Arrivée en avion depuis La Havane
. Les vieilles demeures coloniales
. La caserne de La Moncada, avec les impacts de balles de l’attaque du 26 juillet 1953. La caserne a été transformée en école
. Le Musée de Granjita Siboney :
A 14 km de Santiago, cette ferme a servi de base à Fidel Castro pour attaquer la caserne de La Moncada le 26 juillet 1953 ; un enclos dans le jardin et un puit ont servi de cache pour les armes. L’attaque s’est soldée par un échec avec de nombreux morts et prisonniers (dont certains ont été assassinés, leur corps ayant été déposés dans la Sierra Maestra pour faire croire à une mort lors de combat avec l’armée).
. La forteresse du Morro à l’entrée de la Baie de Santiago
. Le cimetière et ses environs, avec les sépultures des victimes de la dictature, des combattants de la révolution, mais aussi des défenseurs des libertés pendant l’occupation espagnole et anglaise.
La partie qui suit ainsi que les séquences de Trinidad et de ses environs ont été filmées avec une pellicule qui s’est avérée défectueuse.
. Le départ en bus pour la Sierre Maestra et la Grande Pierre (Gran Piedra) :
C’est la région où se sont cachés les combattants de Fidel Castro après le débarquement du Granma le 2 décembre 1950, pour préparer le renversement de la dictature, après l’échec de La Moncada.
. Des plaques sur le bord de la route (à l’aller et au retour) avec le nom des victimes de La Moncada
. La montagne de la Sierra Maestra
. La Gran Piedra :
Un énorme rocher de 50 mètres, provenant d’un ancien volcan, qui culmine à 1219 mètres d’altitude.
. Les chalets, lieux de résidence pour les voyageurs
. Le retour en camion militaire (en raison de l’absence de bus)
Trinidad
Ville fondée par Diego Vélasquez en 1514. L’activité économique s’est surtout développée autour du sucre. Mais en raison des guerres d’indépendance pendant l’occupation espagnole et d’une crise sur le sucre, l’activité s’est fortement ralentie de 1850 à 1950, provoquant une stagnation économique. C’est ce qui explique que la ville a conservé son caractère quasi « colonial », avec ses belles demeures, ses rues pavées de galets et ses toits couverts de tuiles provenant de France. Les plus belles demeures coloniales ont été transformées en Musée, comme le Musée Romantico et le Musée Archéologico Guamuhaya, consacré aux peuples aborigènes, antérieurs à l’occupation espagnole.
. Un atelier de paillage
Topes de Collantes
. Une étape entre Trinidad et La Havane
. Quelques plans sur les environs, la montagne et un hôtel.
Soroa
. Les chutes d’eau d’El Salto
. Un lieu de villégiature pour visiteurs et vacanciers
Le résumé ci-dessus a été fourni par Paul Neilz.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis


























