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COMMUNE DE PARIS (LA)

© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
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Évocation historique de la Commune de Paris, du siège de Paris à la fin de la semaine sanglante. Après quelques vues d'une commémoration au Père Lachaise contemporaine à la réalisation du film, ce documentaire particulièrement soigné décrit les événements majeurs de la Commune, tout en présentant ses principaux dirigeants. De savants mouvements de caméra et des effets spéciaux animent de nombreux documents (photographies, caricatures, peintures et estampes).

Le commentaire présente la Commune comme une « première ébauche de la dictature du prolétariat et il précise qu'il manquait à la Commune « un grand parti organisé, capable d'appliquer le socialisme scientifique ».
Le film s'achève par une évocation d'Eugène Pottier écrivant dans une mansarde l'Internationale.

Supervisé politiquement par André Marty, Commune de Paris présente la vision du PCF - en 1951 - sur cet événement fondateur.

La Commune de Paris fut interdit par la censure lors de la première demande de visa au prétexte de "Considérations fallacieuses et insultantes à l'égard de Monsieur Thiers." Le visa non-commercial ne lui fut accordé que le 27 juin 1956, après quatre ans de distribution quasi clandestine.

Générique : « Les amis de la commune présentent »
Commentaires : Henri Bassis et Robert Ménégoz ainsi que quelques textes empruntés à l'œuvre de Jules Vallès
Récitant : Julien Bertheau (de la Comédie-Française)
Poèmes : Eugène Pottier
Chansons : Henri Bassis interprétées par les chorales Guy Moquet et Espoir
Musique : Joseph Kosma
Chef opérateur : André Dumaître
Effets spéciaux : Henri Ferrand
Conseillers historiques : Jean Dautry et Albert Soboul
Montage : Ginette Ducoureau
Assistant opérateur : Philippe Brun
Collaboration : Nat Lilenstein
Lieux et monuments : Paris (dont Belleville et Ménilmontant)
Personnalités : portraits ou caricatures de Karl Marx, Otto von Bismarck, Adolphe Thiers, Eugène Varlin, Léo Frankel, Charles Delescluze, Jean-Baptiste Clément, Louis-Auguste Blanqui, Jules Guesde, Jules Vallès, Edouard Vaillant, Gustave Courbet, Benoît Malon, Gustave Flourens, Jaroslaw Dombrowski...

Notes : Plans d'actualités datant de 1938. Autres plans de manifestations plus récentes et de même style. Au passage, on peut distinguer quelques textes de banderoles: "Amitié franco-polonaise", un portrait du Général Jaroslaw Dombrowski, "Pour la Paix, dans l'intérêt de la France et de la Pologne", "Contre le Réarmement Allemand", "Hommage et Honneur aux Héros de la Commune".


Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
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1. Commémoration : Générique sur fond noir et musical. Chanson "Non, la Commune n'est pas morte" (rechercher titre exact).
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Titre : COMMUNE DE PARIS et défilé des auteurs en surimpression sur les pavés d'une rue filmés en gros plan.
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Plan d'ensemble d'une ruelle descendante, panoramas sur les façades d'immeubles et toits de Ménilmontant. Début du commentaire évoquant ce quartier et celui de Belleville "cœur battant de Paris".
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Cortège d'anciens combattants portant des drapeaux puis plongée sur la manifestation qui "comme chaque année, le dernier dimanche de mai, depuis 80 ans - images de 1951 - , vient saluer les héros de la Commune". Arrivée du cortège au cimetière du Père - Lachaise. La voix off présente les manifestants comme "héritiers des prolétaires de 71".
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Portraits de Jaroslaw Dombrowski et ( ? à identifier) précèdent des banderoles " Amitié franco-polonaise . Pour la paix".
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Des enfants portent un calicot "Hommage et honneur aux héros de la Commune" suit un groupe de jeunes enfants portant des gerbes de fleurs qu'ils déposent au pied du mur des fédérés. Accompagné par le thème de la chanson "vous ne tuerez jamais la classe ouvrière - retrouver titre ". Plongée sur le devant le mur et face à la tribune des officiels.
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Portrait d'Eugène Varlin balayé par un drapeau rouge suivi du portrait d'Auguste Blanqui. CONTEXTE : COMMUNE DE PARIS LIEUX : Paris / Cimetière du Père-Lachaise / Belleville / Menilmontant PERSONNES ÉVOQUÉES : DOMBROWSKI (Général) / VARLIN (Eugène) / BLANQUI (Louis-Auguste) ORGANISATIONS : Amitié Franco-Polonaise Descripteurs : paix / banderole / prolétaire / drapeau / manifestation / tribune / ancien combattant / commémoration
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2. Défense de Paris et affaire des canons : Plan rapproché sur le mur des fédérés et gros plan de la stèle " aux morts de la Commune".
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En surimpression d'une gravure de l'ensemble de la capitale apparaît la date "1871". Alors qu'une animation simule (images et sons) des explosions, le commentaire ouvre le récit des événements : " Il y avait eu le siège. Paris bombardé ...".
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L'illustration est maintenant filmée en gros plan et les effets spéciaux sont maintenus. Évocation du slogan des communards "vivre libre ou mourir" sur le banc-titre d'une affiche d'époque tandis que le commentaire précise la nature de leur engagement "ils voulaient que ça change !" . Banc-titre d'un appel du Comité central de la Garde Nationale, placardé sur un mur.
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Portrait en gros plan d'Adolphe Thiers et d'Otto Von Bismarck (à vérifier). La voix off dénonce "le chef du gouvernement, Monsieur Thiers, veut profiter des baïonnettes ennemies et ouvre la ville à Bismarck et abandonne sur les champs Élysées, les canons de la Garde Nationale ". Illustrations des canons et de leur récupération par les fédérés "des canons qu'ils ont payés de leurs deniers et de leur sang". La voix off, raconte que les canons sont emmenés "à bras dans les faubourgs populaires : Ménilmontant, Montmartre".
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Évocation des barricades dressées "à la limite des beaux quartiers". Le commentaire explique que les Prussiens ne sont pas allés au-delà des Tuileries. "La ville silencieuse fait peur aux vainqueurs. Ils se retirent hors des murs" murmure la voix off sur un plan fixe d'une ruelle sombre.
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Évocation de "la pacification de Paris" par Thiers. Nouveaux gros plans de l'homme politique français, puis banc-titre d'une "Une" du Figaro annonçant : la suppression de la solde des gardes nationaux "300 000 hommes sans pain du jour au lendemain" ; la suppression du moratoire sur les loyers ; l'interdiction des journaux républicains.
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Dénonciation de la condamnation à mort d'Auguste Blanqui, accompagné d'un banc-titre d'un tableau peint de l'homme politique et des slogans " vive Blanqui, libérez Blanqui".
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Banc-titre d'une illustration des canons de Montmartre. "Ils sont toujours là", prévient la voix off qui dénonce le vol organisé par "Monsieur Thiers dont les troupes se répandent dans la ville endormie, dans la nuit du 17 au 18 mars". zooms avant et arrière, panorama sur une rue parisienne de nuit et bruits de pas de chevaux audibles.
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Deux fortes notes de musique associées aux pas de chevaux désormais proches annoncent l'affrontement. Le jour se lève, des battements de tambour accompagnent le commentaire qui indique que "la Garde Nationale bat le rappel . La voix off poursuit vivement "les femmes se jettent les premières au-devant des soldats. Feu sur le peuple !". L'alternance de bancs-titres montrant des soldats puis des femmes et des hommes du peuple illustre "la fraternisation".
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Texte d'un chant communard. "Les petits hommes qui gouvernent, ils font la pluie et le beau temps. Ils ont de l'or et des casernes, mais leur pouvoir n'aura qu'un temps. Les gouvernants de contrebande, c'est tout cela qu'il faut briser. La loi du peuple vous commande : fraternisez, fraternisez. Refrain : Gloire aux grands jours de la commune, peuple et soldats main dans la main, la République il n'en est qu'une : celle du peuple souverain. Interprétation accompagnée de banc-titre d'illustrations de fraternisation dans la rue, sur des Barricades. CONTEXTE : COMMUNE DE PARIS LIEUX : Mur des fédérés / Paris / Champs-Élysées / Ménilmontant / Montmartre PERSONNES ÉVOQUÉES : BISMARCK (Otto Von) / THIERS (Adolphe) / BLANQUI (Auguste) Descripteurs : canon / PRUSSE / politique sociale / PRESSE / Figaro (le) / femme / fraternisation / barricade / République / gouvernement / appel / affiche / slogan / Garde Nationale
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3. Proclamation et réalisations : Évocation de la fuite du gouvernement à Versailles. Caricatures des ministres. Bancs-titres de décrets de la Garde Nationale appelant aux élections communales. Battements de tambour. La voix off se fait le relais d'un appel au peuple à choisir des "mandataires qui ne se considéreront jamais comme des maîtres".
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Évocation de la journée du 28 mars , "le Comité Central remet ses pouvoirs à la Commune : le gouvernement du peuple par le peuple". Illustration de la proclamation de la Commune place de l'hôtel de Ville et présentation des élus. Tandis que leurs portraits défilent devant la caméra, la voix off cite les noms de : Delescluze - l'homme de toutes les insurrections -, Benoît Malon - militant de l'association internationale des travailleurs, Theisz - membre de l'Internationale, élu du faubourg Saint Antoine -, Eugène Varlin. La voix off détaille la biographie du dirigeant "Ouvrier relieur, membre fondateur de l'Internationale, organisateur du mouvement ouvrier français". Le commentaire reprend son énumération : Flourens - jeune savant, disciple de Blanqui, élu de Belleville-, Edouard Vaillant - ingénieur, membre de l'Internationale -, Eugène Pottier - poète, élu de Montmartre -, Gustave Courbet - peintre, élu du Luxembourg - , Jules Vallès - écrivain et journaliste, élu de Vaugirard - , Jean-Baptiste Clément - chansonnier et poète, élu de Montmartre -, Léo Frankel - révolutionnaire hongrois tellement dévoué à la cause de France que Paris le porte à la Commune -
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Banc-titre d'un plan d'ensemble de l'extérieur de l'Hôtel de Ville puis de la salle de réunion de la Commune "qui siège au grand jour". Le commentaire note que les élus peuvent être révoqués s'ils manquent à leur devoir. Il continue en défendant l'idée que la Commune est "la première vraie démocratie. La première ébauche de la dictature du prolétariat. Gouvernement honnête : aucun traitement n'excède celui d'un ouvrier qualifié". Série de caricatures d'élus enrichis.
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Évocation de l'armée conventionnelle. "Finie, l'armée de métier !" clame la voix off, tandis que des caricatures de militaires s'abattent tel un jeu de carte. Le commentaire précise que la défense est assurée par "le peuple en armes organisé au sein de la Garde Nationale". La voix off annonce diverses mesures prise par la Commune, illustrées par des bancs-titres d'affiches officielles : séparation de l'Église et de l'État, école "laïque" gratuite pour tous : une proposition dont la voix off note qu'elle émane de Louise Michel. Gros plans de la communarde suivi d'un gros plan de Gustave Courbet, qui devient l'animateur de la fédération des artistes. Les bibliothèques et les musées sont ouverts au peuple.
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Autres mesures énoncées : l'exonération de trois mois de loyers pour les locataires, réquisition des logements des riches en faveur des sinistrés et des mal-logés, suppression du mont-de-piété et restitution de leurs biens aux déposants, institution d'un moratoire sur le commerce, le travail de nuit dans les boulangeries est supprimé, la pratique des amendes est interdite, les fabriques abandonnées par leur propriétaire sont remises en marche par les travailleurs. Le commentaire note "qu'en deux mois la Commune fait plus pour les travailleurs que la bourgeoise troisième République en 70 ans". Bancs-titres gravures et photographies illustratives.
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Interprétation d'une chanson communarde "Paris en fête". Texte illustré par des gravures de vues d'ensemble et plan rapproché de la capitale puis de groupes de femmes.
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Les images de femmes ouvrent l'évocation de la création de l'Union des femmes et des Comités de vigilance des quartiers.
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Le commentaire évoque sur une Illustration d'une séance du Club Nicolas des Champs (réuni dans l'église du même nom), la revendication de 2000 citoyens rassemblés au club Saint Séverin demandent "que la Commune s'empare de la Banque de France". Mais, regrette la voix off, "la fortune du pays bloquée pourtant dans Paris est laissée aux mains des complices de Versailles". CONTEXTE : COMMUNE DE PARIS / Journée du 28 mars / LA COMMUNE DE PARIS LIEUX : Versailles / Hôtel de Ville (Paris) PERSONNES ÉVOQUÉES : DELESCLUZE (Charles) / MALON (Benoît) / THEISZVARLIN (Eugène) / FLOURENS (Gustave) / VAILLANT (Édouard) / POTTIER (Eugène) / COURBET (Gustave) / VALLÈS (Jules) / CLEMENT (Jean-Baptiste) / FRANKEL (Léo) / MICHEL (Louise) ORGANISATIONS : Fédération des artistes / Comités de Vigilance / Club Nicolas des Champs / club Saint Séverin Descripteurs : gouvernement / ministre / caricature / Municipales / élu / démocratie / dictature du prolétariat / service national / soldat / Laïcité / ÉCOLE, ÉDUCATION, FORMATION / logement social / Mont-de-Piété / politique sociale / banque de France / commerce / TRAVAIL / réunion / femme / République / Garde Nationale
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4. Faiblesses et combats : Dans cette séquence, le commentaire développe les "nombreuses erreurs et faiblesses de la Commune". Il met en avant sa division et l'absence d'un "grand parti unique capable d'appliquer le socialisme scientifique".
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Le commentaire s'arrête sur les théories du socialisme scientifique et sur l'engagement de Karl Marx, aux côtés des communards. Gros plan du philosophe.
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L'absence d'Auguste Blanqui dit "l'enfermé, qui du fond de son cachot moisit", est également présentée comme élément de faiblesse.
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L'extension du mouvement communard est illustrée par des bancs-titres d'affiches officielles et journaux. La voix off cite : Lyon, Marseille, Toulouse, Narbonne, Limoges, Montpellier. Sur une illustration de la porte Saint-Martin (ou Saint-Denis) , le commentaire raconte que pour "briser le mur de calomnies et de mensonges qui l'isole de la province, Paris charge de tracts quelques ballons qui s'élèvent au-dessus de la ville". Mouvements de caméra sur une gravure offrant divers plans de la capitale suivis d'un gros plan d'une nacelle et d'une animation simulant un jet de tracts. Le commentaire semble lire le contenu du tract : "Frère. On te trompe ! Nos intérêts sont les mêmes. Paris veut : écoute bien ceci - travailleurs des campagnes, pauvres journaliers et petits propriétaires que ronge l'usure ; vous tous qui semez, récoltez pour que le meilleur de vos produits aille à quelqu'un qui ne fait rien - ce que Paris veut, c'est la paix aux paysans, l'outil à l'ouvrier, le travail pour tous. Quoi qu'il arrive, rappelez-vous bien ces paroles, car il y aura des révolutions dans le monde jusqu'à ce qu'elle soit accomplie". La caméra accompagne la chute des tracts durant toute la déclamation.
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Sur une illustration d'un train à vapeur, la voix off cite les cheminots de Foix, Vierzon, Périgueux, qui "arrêtent les trains de munitions versaillais", mais poursuit le commentaire : "les communes de province sont écrasées".
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Plan rapproché d'une photographie de Thiers qui "organise l'armée de la terreur blanche. Il recrute des prisonniers bonapartistes restitués par Bismarck, des gendarmes et des mouchards". Ambiance sonore : échanges de tirs sur des bancs-titres des décrets de la Garde Nationale.
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Les communards marchent sur Versailles. En réaction, Thiers fait "fusiller tous les prisonniers". Bancs-titres de photographies de victimes communards suivis d'un plan de la capitale, illustrant "le deuxième siège de Paris". Le commentaire décrit la contre offensive communarde. Gros plan du Général Dombrowski. Plans successifs de barricades, de combattants, d'enfants et de femmes qui "portent aux tranchées le linge et la gamelle comme elles faisaient aux chantiers".
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Coup de canon en off, de la gravure d' une banderole indiquant "ambulance militaire". La voix off clame "Tirez sur les ambulances ! Ordre de Monsieur Thiers qui se moque bien de la convention de Genève".
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Poursuite du récit des événements : "à la suite d'une trahison, les versaillais s'infiltrent dans Paris". La contre-offensive se fait plus vive : succession de plans illustratifs de combats, victimes, d'hommes armés. CONTEXTE : COMMUNE DE PARIS LIEUX : Paris PERSONNES ÉVOQUÉES : MARX (Karl) / BLANQUI (Auguste) / THIERS (Adolphe) / BISMARCK (Otto Von) / DOMBROWSKI (Jaroslaw) Descripteurs : parti unique / socialisme scientifique / répression politique / montgolfière / cheminot / barricade / femme / ambulance militaire / THÉORIE / banderole / paysan / victimes / Garde Nationale / affiche / versaillais
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5. L'écrasement : Sur le plan fixe d'une barricade défaite dans la pénombre puis du banc-titre d'une illustration sur le même thème, diction d'un texte poétique : " La nuit de mai gronde et scintille. Qui donc est mort ? Savez-vous qui ? Sur les pavés de la Bastille, c'est le Général Dombrowski. Battez, tambours. Sonnez, clairons. Paris défile au clair de lune. Le général est mort au front. Nous entends-tu livrer bataille ? Ohé ! général Dombrowski, Paris suit tes funérailles. Et, c'est le salut du peuple entier. Gros plan et plan rapproché d'un drapeau en haillons. Au deuxième plan sonore : interprétation de la chanson "Camarade, tombé que le combat emporte..." cf. titre exact.
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Évocation de la violence des combats sur des images illustratives : essentiellement des gravures. "le peuple se bat à un contre dix. Paris brûle". Plan d'ensemble de la Capitale à partir d'une gravure filmée en plongée.
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Combats autour du cimetière du Père-Lachaise. Gravures et pastels accompagnés d'un chœur chantant "maudit, cent fois maudit" (cf titre exact). " la dernière barricade de la Commune tombe le dimanche 28 mai". Le chœur entonne cette fois le mot "Malédiction (bis)". Récit du massacre : "Ils ont collé aux murs des maisons ouvrières, le père silencieux et la mère en prières. Et, le fils et la fille qui attendaient debout, le front dans la lumière et le pied dans la boue. Malédiction (chœur). Reprise du récit : "des morts abandonnés des fossés de Vincennes. La traînée de sang noir au milieu de la Seine. Malédiction (chœur). Suite du récit : "et les veuves sans voix cherchant désespérées, chair et terre fondues, le visage adoré. Malédiction (chœur).
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Plan rapproché du slogan " Vous ne tuerez pas l'idée" peint en blanc sur un mur sombre. La caméra balaye les toits d'une illustration. Le chœur entonne de nouveau le mot "malédiction".
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Échange de coups de feu, en off avant reprise du commentaire poétique : "non, la Commune n'est pas morte ! Tandis que l'on fusille encore, là-haut sous les toits cette lucarne - Plan d'ensemble de toits sous un ciel menaçant, d'où se détache une fenêtre éclairée - cette lueur, c'est Eugène Pottier, le poète communard".
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La voix off, murmure les premiers vers de l'Internationale : "Debout, les damnés de la terre. Debout, les forçats de la faim. La raison tonne en son cratère. C'est l'éruption de la fin. Du passé faisons table rase. Foule esclave, debout ! debout !. Le monde va changer de base. Nous ne sommes rien, soyons tout ! ". L'illustration qui accompagne le récit s'éclaire tandis que monte le thème musical de l'Internationale. CONTEXTE : COMMUNE DE PARIS LIEUX : Cimetière du Père-Lachaise PERSONNES ÉVOQUÉES : DOMBROWSKI (Général) / POTTIER (Eugène) Descripteurs : barricade / répression militaire / slogan / drapeau / fusillé

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