COMITÉ DE DÉFENSE DU CINÉMA FRANÇAIS : CONFÉRENCE DU 30 MAI 1948
© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
En savoir plus
En savoir plus
- Sous-titreSÉRIE « DÉFENSE DU CINÉMA FRANÇAIS »
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1948 précisément
- Durée00:05:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonMuet
Ce document relate la conférence tenue le 30 mai 1948 par le Comité de défense du cinéma français (CDCF) à la maison de la Chimie à Paris.
Le court-métrage commence par l’arrivée des participants à la conférence. Une affiche apparaît à l’image : « SOS cinéma français aidez-le Comité national de défense du cinéma français ».
Les participants, hommes et femmes, entrent dans le hall de la salle de conférence. Parmi eux, de nombreuses figures du cinéma français, dont Serge Reggiani ; des panneaux indiquent le nombre de films français produits, qui est en baisse, et le nombre de films américains projetés, en très nette hausse de 1946 à 1947. Une affiche affirme : « la parole est à vous spectateurs ! ».
Dans la salle, le public est nombreux. Les orateurs se succèdent sur scène pour prendre la parole, dont Jean Grémillon et Jean-Paul le Chanois. Un jeune prêtre s'exprime.
Les participants sortent de la salle de conférence et discutent dehors.
Ce film, dont le son a été perdu, retrace une conférence organisée par le Comité de défense du cinéma français, au moment de la lutte contre les accords Blum-Byrnes. Ceux-ci, signés en mai 1946 par les gouvernements français et américain comportent un « arrangement » qui règle la question des importations cinématographiques en France. Le système mis en place est immédiatement critiqué par une partie des professionnels du cinéma français, qui lui reproche de profiter surtout aux films américains. A compter de l'automne 1947, le milieu du cinéma français se mobilise: le Comité de défense du cinéma français est créé en décembre 1947 pour demander la révision des accords Blum-Byrnes. Du début de l'année 1948 jusqu'à l'été, les actions organisées sont nombreuses et visent à alerter les spectateurs sur ce qui est présenté comme un combat pour la survie du cinéma français. Le PCF, de concert avec la CGT, soutient totalement cette revendication, tout en la transformant en enjeu de Guerre froide.
Les professionnels du cinéma obtiennent finalement gain de cause puisque les accords Blum-Byrnes sont révisés en septembre 1948 ; de plus, la première loi d'aide à l'industrie cinématographique est votée en juillet 1948.
L'Humanité du 1er juin 1948 relate la conférence tenue par le CDCF la vieille. Parmi les mille participants, sont mentionnés : Marcelle Géniat, Marie Casarès, Simone Renant, Simone Signoret, Claire Mafféi, Jany Holt, Gabrielle Dorziat, Lucienne Lemarchand, Nane Germont, Janine Darcey, François Périer, Noël-Noël, Roger Pigaut, Serge Reggiani, Lucien Baroux, André le Gall, Sinoël, Jean-Jacques Delbo, Duvallès, Louvigny. Madeleine Brun, Jean Guignebert, Léon Moussinac, Jean Lods, Georges Clouzot, Claude Jaeger.
Les débats sont menés par Claude Autant-Lara ; Charles Spaak, André Luguet,Yvan Noé, Jean-Paul Le Chanois, Fernand Grenier, Charles Chézeau, Jean-Pierre Frogerais et Jean Grémillon s'expriment devant la salle. La parole est également donnée aux spectateurs : un jeune prêtre manifeste son attachement au cinéma français.
L'outil cinématographique a été utilisé à plusieurs reprises dans le combat mené contre les accords Blum-Byrnes: plusieurs courts-métrages ont été réalisés pour être diffusés dans les salles de cinéma afin de sensibiliser les spectateurs, comme par exemple Le cinéma français en lutte contre les accords Blum-Byrnes, l'Appel d'Yves Deniaud ou Le bal du 13 juillet 1948.
Lieu: Paris
Personnes à l'image :
00:00:31:00 Un trio, au centre Charles Chézeau, secrétaire de la fédération CGT du spectacle
00:00:35:00 - Lucien Baroux (?)
00:00:37:00 - arrivée de Jean Grémillon
00:00:48:00 : Léon Moussinac
00:00:50:00 - peut-être Jany Holt
00:01:06:00 - Jean Delannoy (?) ou Jean Lods (?)
00:01:16:00 - Marcelle Géniat
00:01:19:00 - Roger Pigaut et Serge Reggiani
00:01:27:00 - André Luguet
00:01:31:00 - François Périer
00:01:38:00 - cigarette aux lèvres Pierre Prévert
00:02:33:00 - à la tribune : Charles Chézeau, Claude Autant-Lara, Jean-Paul Le Chanois,
00:02:38:00 - Noël Noël fait un clin d'oeil
00:02:41:00 - Claude Autant-Lara et Marcel L'Herbier
00:02:43:00 - Jean Grémillon à la tribune
00:02:57:00 - Jean-Paul Le Chanois à la tribune
00:03:16:00 -
00:03:47:00 - De gauche à droite Serge Reggiani, Lucienne Lemarchand, Roger Pigaut, (?) et Simone Renant
Cartons:
-Le Comité national de défense du cinéma présente un aperçu de la conférence du 30 mai 1948
Mots clés
Comité de défense du cinéma français
Serge Reggiani, Jean Grémillon, Jean-Paul Le Chanois
Accords Blum-Byrnes
Conférence, discours
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Le court-métrage commence par l’arrivée des participants à la conférence. Une affiche apparaît à l’image : « SOS cinéma français aidez-le Comité national de défense du cinéma français ».
Les participants, hommes et femmes, entrent dans le hall de la salle de conférence. Parmi eux, de nombreuses figures du cinéma français, dont Serge Reggiani ; des panneaux indiquent le nombre de films français produits, qui est en baisse, et le nombre de films américains projetés, en très nette hausse de 1946 à 1947. Une affiche affirme : « la parole est à vous spectateurs ! ».
Dans la salle, le public est nombreux. Les orateurs se succèdent sur scène pour prendre la parole, dont Jean Grémillon et Jean-Paul le Chanois. Un jeune prêtre s'exprime.
Les participants sortent de la salle de conférence et discutent dehors.
Ce film, dont le son a été perdu, retrace une conférence organisée par le Comité de défense du cinéma français, au moment de la lutte contre les accords Blum-Byrnes. Ceux-ci, signés en mai 1946 par les gouvernements français et américain comportent un « arrangement » qui règle la question des importations cinématographiques en France. Le système mis en place est immédiatement critiqué par une partie des professionnels du cinéma français, qui lui reproche de profiter surtout aux films américains. A compter de l'automne 1947, le milieu du cinéma français se mobilise: le Comité de défense du cinéma français est créé en décembre 1947 pour demander la révision des accords Blum-Byrnes. Du début de l'année 1948 jusqu'à l'été, les actions organisées sont nombreuses et visent à alerter les spectateurs sur ce qui est présenté comme un combat pour la survie du cinéma français. Le PCF, de concert avec la CGT, soutient totalement cette revendication, tout en la transformant en enjeu de Guerre froide.
Les professionnels du cinéma obtiennent finalement gain de cause puisque les accords Blum-Byrnes sont révisés en septembre 1948 ; de plus, la première loi d'aide à l'industrie cinématographique est votée en juillet 1948.
L'Humanité du 1er juin 1948 relate la conférence tenue par le CDCF la vieille. Parmi les mille participants, sont mentionnés : Marcelle Géniat, Marie Casarès, Simone Renant, Simone Signoret, Claire Mafféi, Jany Holt, Gabrielle Dorziat, Lucienne Lemarchand, Nane Germont, Janine Darcey, François Périer, Noël-Noël, Roger Pigaut, Serge Reggiani, Lucien Baroux, André le Gall, Sinoël, Jean-Jacques Delbo, Duvallès, Louvigny. Madeleine Brun, Jean Guignebert, Léon Moussinac, Jean Lods, Georges Clouzot, Claude Jaeger.
Les débats sont menés par Claude Autant-Lara ; Charles Spaak, André Luguet,Yvan Noé, Jean-Paul Le Chanois, Fernand Grenier, Charles Chézeau, Jean-Pierre Frogerais et Jean Grémillon s'expriment devant la salle. La parole est également donnée aux spectateurs : un jeune prêtre manifeste son attachement au cinéma français.
L'outil cinématographique a été utilisé à plusieurs reprises dans le combat mené contre les accords Blum-Byrnes: plusieurs courts-métrages ont été réalisés pour être diffusés dans les salles de cinéma afin de sensibiliser les spectateurs, comme par exemple Le cinéma français en lutte contre les accords Blum-Byrnes, l'Appel d'Yves Deniaud ou Le bal du 13 juillet 1948.
Lieu: Paris
Personnes à l'image :
00:00:31:00 Un trio, au centre Charles Chézeau, secrétaire de la fédération CGT du spectacle
00:00:35:00 - Lucien Baroux (?)
00:00:37:00 - arrivée de Jean Grémillon
00:00:48:00 : Léon Moussinac
00:00:50:00 - peut-être Jany Holt
00:01:06:00 - Jean Delannoy (?) ou Jean Lods (?)
00:01:16:00 - Marcelle Géniat
00:01:19:00 - Roger Pigaut et Serge Reggiani
00:01:27:00 - André Luguet
00:01:31:00 - François Périer
00:01:38:00 - cigarette aux lèvres Pierre Prévert
00:02:33:00 - à la tribune : Charles Chézeau, Claude Autant-Lara, Jean-Paul Le Chanois,
00:02:38:00 - Noël Noël fait un clin d'oeil
00:02:41:00 - Claude Autant-Lara et Marcel L'Herbier
00:02:43:00 - Jean Grémillon à la tribune
00:02:57:00 - Jean-Paul Le Chanois à la tribune
00:03:16:00 -
00:03:47:00 - De gauche à droite Serge Reggiani, Lucienne Lemarchand, Roger Pigaut, (?) et Simone Renant
Cartons:
-Le Comité national de défense du cinéma présente un aperçu de la conférence du 30 mai 1948
Mots clés
Comité de défense du cinéma français
Serge Reggiani, Jean Grémillon, Jean-Paul Le Chanois
Accords Blum-Byrnes
Conférence, discours
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images