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Catalogue
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CHÂTEAUX DU BONHEUR (LES)

© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
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Commandé par la mairie de Gennevilliers, Les Châteaux du bonheur a pour ambition de valoriser la politique menée en faveur de l'enfance par l’équipe communiste.

Le film commence par une introduction du maire, Jean Grandel, qui expose les objectifs de la municipalité et souligne l’ampleur des actions accomplies. La suite des Châteaux du bonheur donne à voir, en images, les réalisations concrètes : le château du bonheur situé à Granville, et le château de Cormont dans le Loiret accueillent des enfants d'âge primaire.
Deux journées-types sont successivement relatées dans les colonies. La matinée des petits colons commence par une séance de gymnastique et se poursuit par des jeux. Après un copieux déjeuner, l’après-midi se déroule joyeusement entre activités sportives et excursions, notamment au bord de la mer. Tout au long du séjour, une attention particulière est accordée à la santé et à l’hygiène des enfants.
Le film s’achève sur un bilan qui démontre, graphiques à l’appui, l’effet positif des séjours en colonies sur les enfants, particulièrement en termes de prises de poids.

En 1934, Jean Grandel (1891-1941) a été élu maire: Gennevilliers intègre alors la Ceinture rouge, ou Banlieue rouge, qui a commencé à se constituer autour de Paris à partir des élections municipales de 1925.
A une époque où partir en vacances reste rare pour les familles d'ouvriers, les séjours en colonies proposés par la mairie offrent aux enfants la possibilité d'accéder à des loisirs inédits. Les Châteaux du bonheur insiste sur la dimension ludique et récréative des colonies. Le film veut en outre montrer que les colons sont particulièrement bien soignés: l'accent est mis sur l'hygiène, la santé et la bonne alimentation. On note également l'importance accordée au sport, ce qui s'inscrit dans un mouvement d'ensemble impulsé par le PCF pour développer le « sport rouge ».

Albert Mourlan (1887-1946) a réalisé une dizaine de films pour des mairies communistes de banlieue parisienne entre de 1932 à 1937. La plupart de ces films portent sur les actions municipales en faveur de l'enfance.
Les images des châteaux du bonheur sont variées et très enjouées : quelles que soient les activités, l'enthousiasme des colons est mis en avant. La bande son contribue également à créer une atmosphère joyeuse : les séquences sont fréquemment accompagnées par des extraits de chansons tirées du répertoire musical communiste, comme par exemple Allons au devant de la vie, La jeune garde ou Les partisans. Ces choix musicaux révèlent par ailleurs la dimension politique des colonies qui sont, aussi, un lieu d'apprentissage de valeurs et d'idées pour les enfants.
Le premier essai de Jean Grandel devant la caméra est enfin à remarquer: en s'adressant directement aux spectateurs du film, il tâche d'utiliser (avec une certaine maladresse) le cinéma comme un nouvel outil de communication politique.

Deux versions existent de ce film : une version courte sauvegardée et une version longue restaurée.

Réalisation: Albert Mourlan
Personnalité: Jean Grandel
Lieux: Gennevilliers, Hauts-de-Seine, Granville, Normandie, Château de Cormont, Boismorand, Loiret
Cartons:
-les châteaux du bonheur
-œuvres pour l'enfance réalisées par la municipalité communiste de Gennevilliers
-le Patronage municipal
-vivent les vacances
-la vie au château du bonheur

Musique : "Sport rouge", "la jeune Garde", "Les Partisans" chantés (off) par les enfants de la colonie.

Mots clés:
Jean Grandel
Gennevilliers (92), Granville (50), Château de Cormont à Boismorand dans le Loiret (45)
Enfant, enfance, colonie, colon, vacances, patronage municipal.
Mer, campagne, château
Banlieue rouge, ceinture rouge, municipalité communiste, communisme municipal
Jeu, sport, musique, fanfare, harmonie, concert, sport rouge
Football, baignade, saut en hauteur
Docteur, médecin, infirmerie, infirmière


Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
  • Time code départ
  • 00:00:00:00
  • Time code fin
  • 00:03:34:00
  • Durée 00:03:34:00
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Introduction par Jean Grandel Le film s'ouvre sur une introduction du maire communiste de la ville, Jean Grandel, qui rappelle l'objectif visé par l'équipe municipale: agir pour le bien-être des enfants. Face à la caméra, Jean Grandel insiste sur la rapidité et la qualité des actions menées, ce qui, selon lui, est le résultat d'une « véritable démocratie » et de la collaboration de tous, hommes et femmes, élus et administrés. Il invite à poursuivre la dynamique en marche et appelle les spectateurs à collaborer avec la mairie, mais aussi avec le PCF « pour une France forte, libre et heureuse ».
  • Time code départ
  • 00:03:34:01
  • Time code fin
  • 00:04:45:00
  • Durée 00:01:10:24
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S'ensuit une séquence qui montre brièvement le Patronage municipal où, tous les jeudis, les enfants sont accueillis.
  • Time code départ
  • 00:04:45:01
  • Time code fin
  • 00:11:07:00
  • Durée 00:06:21:24
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Les colonies de vacances : Le film se poursuit par la présentation des colonies de vacances de Gennevilliers. Un premier domaine, qui s'appelle « le château du bonheur », a été acheté par la municipalité près de Granville en Normandie: dès juillet 1935, 370 enfants y ont été envoyés en vacances. Les différents bâtiments de la colonie (dortoirs, préau, cuisines, réfectoires, bains-douches) apparaissent à l'image ainsi que le parc du domaine. En 1936, la municipalité a acquis une deuxième propriété dans le Loiret: le château de Cormont, à Boismorand. Quelques plans permettent de découvrir le château et son parc de 42 hectares. Avant de partir en colonie, les enfants passent une visite médicale qui permet de déterminer ce qui, d'un séjour à la mer ou à la campagne, leur sera le plus profitable. C'est une femme médecin qui les ausculte. Le jour du départ, les enfants disent au revoir à leurs parents et partent en autocars.
  • Time code départ
  • 00:11:07:01
  • Time code fin
  • 00:35:11:00
  • Durée 00:24:03:24
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Une journée de vacances au château du bonheur à Granville : La suite du film donne à voir la vie en colonie de vacances. C'est d'abord en Normandie qu'une journée-type est relatée. Les enfants dorment dans de grands dortoirs où les surveillants viennent les réveiller. Après la toilette, les enfants petit-déjeunent. La journée commence par « un travail imposé »: une séance de gymnastique au son du "Sport Rouge" et "La Jeune Garde" (vues en plongée du slogan "Vive la Paix" et sur la faucille et le marteau figurés par les enfants). Les enfants peuvent ensuite jouer allégrement : les garçons courent, font du saut en hauteur, les filles cueillent des fleurs. A l'infirmerie, un médecin soigne les petites blessures: il désinfecte et panse le genou d'un petit garçon. A la colonie, santé et hygiène sont très importants: les enfants sont régulièrement auscultés à l'infirmerie; ils sont douchés une fois par semaine. Dans les cuisines, on prépare le déjeuner. Le chef appelle les enfants en soufflant dans une conque marine. Après s'être lavé les mains, les colons se restaurent. L'après-midi commence par une sieste en plein air. Les enfants gèrent une petite coopérative où sont vendues des confiseries et des cartes postales. De nouveau, ils jouent: football pour les garçons, jeux du mouchoir pour les filles. Deux petits garçons puis deux filles s'affrontent lors de matchs de boxe. A l'occasion d'une visite de la fanfare de Granville et de l'Harmonie municipale de Gennevilliers, les colons peuvent écouter de la musique et danser. Un groupe part pour la plage. Les enfants se précipitent vers l'eau et se baignent dans la mer, sous la surveillance des adultes. Une fois séchés et rhabillés, les enfants reprennent des forces avec un bon goûter. Le soleil se couche. La journée touche à sa fin au château du bonheur.
  • Time code départ
  • 00:35:11:01
  • Time code fin
  • 00:45:34:00
  • Durée 00:10:22:24
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Une journée de vacances au château de Cormont : Une deuxième journée commence au château de Cormont. Les enfants se lèvent et font leur toilette. Après avoir mangé, ils font de la gymnastique. Ils peuvent ensuite se promener dans le vaste domaine du château: les enfants marchent, cueillent des fleurs. A l'infirmerie, un médecin suit les enfants. Une infirmière bande la cheville d'un garçon. Les enfants jouent au ballon avec Jean Grandel, le maire de Gennevilliers, venu visiter la colonie. S'ensuit le déjeuner. Au moment du dessert, une petite fille chante une chanson dans le réfectoire. L'après-midi commence par une sieste. Après celle-ci, les enfants s'adonnent à différentes activités: ballon, corde à sauter, ronde, couture, lecture. Après le goûter, un groupe part en promenade. Au retour, c'est l'heure du dîner.
  • Time code départ
  • 00:45:34:01
  • Time code fin
  • 00:49:22:00
  • Durée 00:03:47:24
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Le bilan des colonies : Le film s'achève sur un bilan qui, chiffres et graphiques à l'appui, indique que les enfants ont pris du poids en colonie. Les quantités de nourriture distribuées pendant les séjours sont rappelées. Un dernier tableau montre que 500 enfants ont été envoyés en colonie en 1936: il y a eu 5 fois plus de colons depuis que la municipalité est communiste.

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