BUDGET (LE)
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- Sous-titreÉMISSION DU PARLEMENT AVEC LE GROUPE COMMUNISTE A L'ASSEMBLÉE NATIONALE
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1981 précisément
- Lieu(x)Levallois-Perret (92)
- Durée00:16:00
- ColorationCouleur
- FormatUmatic
- SonSonore
Émission du Parlement avec le Groupe communiste à l'Assemblée nationale du 19 novembre 1981.
L'Assemblée se prépare à adopter la Loi de finance. Favorable aux grandes orientations définies par le gouvernement sur l'emploi, la relance et la solidarité, le groupe communiste en réunion développe ses positions.
Parfait Jans, André Lajoinie et Paul Chomat présentent successivement plusieurs propositions retenues ou non par le gouvernement.
S'ils se félicitent de l'exonération obtenue pour 1 million de petits contribuables, ils dénoncent le maintien des taxes sur l'énergie (fuel domestique, pétrole), l'absence de taxation des grosses entreprises, les résultats décevants de l'impôt sur les grandes fortunes, et la fuite des capitaux à l'étranger.
Pour contrer le chômage, ils proposent de porter à 40 000 le nombre de fonctionnaires, et de favoriser le secteur du bâtiment.
Les séquences de réunion du groupe communiste alternent avec plusieurs reportages illustrant les situations abordées : l'organisation du budget très restreint d'une famille, un chauffeur de taxi au chômage, les charges énergétiques qui grèvent les locataires, et la réaction des employés de Paribas à la résistance opposée par les patrons à la nationalisation.
En 1981, quatre communistes participent au gouvernement Mauroy : Charles Fiterman (Ministre des transports), Anicet Le Pors (Ministre délégué à la fonction publique et à l'administration), Jack Ralite (Ministre de la santé), et Marcel Rigout (Ministre de la Formation professionnelle). André Lajoinie et président du Groupe communiste à l'Assemblée.
Au sortir du septennat de Valery Giscard d'Estaing, la France est frappée par la crise économique. Tandis que le libéralisme se développe dans les pays anglo-saxon, la politique économique de Pierre Maurois s'inspire des théories keynésiennes, plaçant l'Etat au coeur du processus de relance. Embauche de fonctionnaires, hausse du Smic et des allocations doivent favoriser la consommation. Mais l'aggravation des déficits, l'inflation grandissante et la politique de rigueur des partenaires européens auront raison de cette politique, finalement abandonnée en 1983.
Personnalités : JANS Parfait (maire communiste de Levallois), CHOMAT Paul, VENTURA Jean-Pierre (adjoint à l'urbanisme à la mairie de Levallois)
Lieux : Levallois, cité Pablo Neruda
Descripteurs : Budget, Politique économique, Relance, Politique fiscale, Énergie, Banque (Paribas), Nationalisation
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF
L'Assemblée se prépare à adopter la Loi de finance. Favorable aux grandes orientations définies par le gouvernement sur l'emploi, la relance et la solidarité, le groupe communiste en réunion développe ses positions.
Parfait Jans, André Lajoinie et Paul Chomat présentent successivement plusieurs propositions retenues ou non par le gouvernement.
S'ils se félicitent de l'exonération obtenue pour 1 million de petits contribuables, ils dénoncent le maintien des taxes sur l'énergie (fuel domestique, pétrole), l'absence de taxation des grosses entreprises, les résultats décevants de l'impôt sur les grandes fortunes, et la fuite des capitaux à l'étranger.
Pour contrer le chômage, ils proposent de porter à 40 000 le nombre de fonctionnaires, et de favoriser le secteur du bâtiment.
Les séquences de réunion du groupe communiste alternent avec plusieurs reportages illustrant les situations abordées : l'organisation du budget très restreint d'une famille, un chauffeur de taxi au chômage, les charges énergétiques qui grèvent les locataires, et la réaction des employés de Paribas à la résistance opposée par les patrons à la nationalisation.
En 1981, quatre communistes participent au gouvernement Mauroy : Charles Fiterman (Ministre des transports), Anicet Le Pors (Ministre délégué à la fonction publique et à l'administration), Jack Ralite (Ministre de la santé), et Marcel Rigout (Ministre de la Formation professionnelle). André Lajoinie et président du Groupe communiste à l'Assemblée.
Au sortir du septennat de Valery Giscard d'Estaing, la France est frappée par la crise économique. Tandis que le libéralisme se développe dans les pays anglo-saxon, la politique économique de Pierre Maurois s'inspire des théories keynésiennes, plaçant l'Etat au coeur du processus de relance. Embauche de fonctionnaires, hausse du Smic et des allocations doivent favoriser la consommation. Mais l'aggravation des déficits, l'inflation grandissante et la politique de rigueur des partenaires européens auront raison de cette politique, finalement abandonnée en 1983.
Personnalités : JANS Parfait (maire communiste de Levallois), CHOMAT Paul, VENTURA Jean-Pierre (adjoint à l'urbanisme à la mairie de Levallois)
Lieux : Levallois, cité Pablo Neruda
Descripteurs : Budget, Politique économique, Relance, Politique fiscale, Énergie, Banque (Paribas), Nationalisation
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF
Réunion de travail du Groupe communiste à l'Assemblée. Le député Parfait Jans explique la façon dont travaille le groupe sur la Loi de finance. Emploi, relance et solidarité sont au programme du gouvernement, trois orientations qui correspondent à celles du groupe.
Reportage chez Lydia Gandara, employée de bureau, qui décrit la gestion de son budget familial : 900 francs pour la nourrice, 1000 pour le loyer, 600 électricité et téléphone, 100 de transports, 200 de repas de midi, il ne reste que 100 francs. Son salaire varie en fonction de sa prime (2400 francs fixes). Son mari gagne 3000 francs, pour s'habiller, manger, la santé, les appareils électro-ménagers à réparer. Cela rend le quotidien et la vie de couple difficile.
Réunion de travail du Groupe communiste : André Lajoinie pense que les communistes connaissent bien le quotidien des gens et se félicite d'avoir pu obtenir une baisse des impôts pour 1 million de petits contribuables (smicards, veuves...). L'inégalité de la fiscalité, via les taxes indirectes, reste prégnante. La proposition de taxer les grosses entreprises n'a pas été suivie, ce sont encore les salariés qui seront taxés et la relance compromise.
Grand ensemble Pablo Neruda. Interview dans la rue de Jean-Pierre Ventura, président de l'Office HLM de Levallois qui décrit les charges les plus importantes pesant sur les locataires : chauffage (1 quart de la quittance, le fuel a pris 180% en 3 ans). Il suggère l'abandon de toute taxe sur le fuel domestique.
Réunion de travail du Groupe communiste. André Lajoinie soulève d'autres problèmes : le prix de l'essence, pour laquelle le groupe avait proposé la suppression de la taxe.
Interview chez lui d'André Martin, 44 ans, ancien chauffeur de taxi au chômage depuis fin juillet 1981 suite à une dépression. Il explique sa recherche d'emploi. Il décrit son dépit et sa colère.
Réunion de travail du Groupe communiste. Parfait Jans revient sur les propositions du Groupe communiste sur le chômage : développer les emplois publics à hauteur de 40000, le secteur du bâtiment par la construction de logements sociaux (20%), la réduction du temps de travail et la baisse de l'âge de la retraite. André Lajoinie souligne qu'ils sont solidaires de l'action gouvernementale, mais gardent leur originalité et leur droit de critique. Le député Paul Chomat revient sur l'impôt sur la fortune, dont le rendement est décevant (moins de 5 milliards au lieu des 15 attendus)
Retour sur l'affaire Paribas avec les membres du CE et son secrétaire, Patrick Cotinière. Les grandes décisions ont échappé aux travailleurs qui n'étaient pas informés. Aujourd'hui, le CE exige d'être informé de toutes les transactions avec l'étranger.
Réunion de travail du Groupe communiste. André Lajoinie donne des exemples de résistance à droite sur les nationalisations et sur la fuite des capitaux en Suisse. Les communistes ne sont pas surpris et entendent lutter avec la population.