BOBIGNY, FOYER DES JEUNES TRAVAILLEURS
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1973 précisément
- Lieu(x)Seine-Saint-Denis (93), Bobigny (93)
- Durée00:21:00
- ColorationCouleur
- FormatFilm 16 mm
- SonSon manquant
Ce documentaire de 1973 est consacré à la présentation d’un nouvel équipement de la municipalité communiste (1920-2014) de Bobigny : le foyer des jeunes travailleurs Colonel-Fabien sis 25, avenue Karl-Marx.
Cette construction s’inscrit dans un vaste programme dans cette zone de la ville. Au moment du tournage, une partie est terminée : cité Paul-Éluard, préfecture ; une autre est encore en chantier : nouvel hôtel de ville, bourse départementale du travail (signée Oscar Niemeyer), MC 93... Si cet essor tient bien sûr à l’élévation de Bobigny au rang de préfecture dans le cadre de la réorganisation du département de la Seine et du district de la région parisienne dans les années 1960, il tient beaucoup à l’impulsion de son maire, le communiste Georges Valbon (1924-2009) qui préside depuis 1965 aux destinées de la commune mais aussi à celles du département de la Seine-Saint-Denis dès sa création en 1968, tout en étant membre du Comité central de son parti depuis 1970.
Maire et président du Conseil général, Georges Valbon est très présent dans ce film où l’inauguration du bâtiment, le samedi 27 janvier 1973, tient une place importante. Il est accompagné d’une partie de son équipe mais aussi du député de la circonscription, le maire de la commune voisine de Drancy, Maurice Nilès (1919-2001).
L’essentiel du film est toutefois consacré au bâtiment et à ses habitants. La modernité de l’équipement est bien mise en avant. Les pièces sont grandes et lumineuses avec de grandes baies vitrées. La façade, très moderne, marie les formes géométriques unies dans un blanc éclatant. À l’intérieur, sont montrés le réfectoire, la salle de détente avec les tables de jeux (ping-pong, billard, baby-foot), la salle de réception (où ont lieu les discours officiels et l’inauguration stricto sensu) mais aussi une chambre peuplée de jeunes gens qui devisent nonchalamment dans une décoration personnelle.
La dimension politique est peu mise en avant – sans doute l’est-elle davantage dans les discours de Maurice Nilès et de Georges Valbon mais l’absence de son interdit de la saisir – mais peu après le film, les jeunes résidents (comme le futur maire Bernard Birsinger) auront à accueillir des réfugiés sud-américains, exilés après le coup d’État du général Pinochet du 11 septembre 1973.
Mots-clefs : Bobigny ; Seine-Saint-Denis ; banlieue ; jeunes ; jeunesse ; foyer des jeunes travailleurs (FJT) ; loisirs ; Maurice Nilès ; Georges Valbon ; Colonel Fabien.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Cette construction s’inscrit dans un vaste programme dans cette zone de la ville. Au moment du tournage, une partie est terminée : cité Paul-Éluard, préfecture ; une autre est encore en chantier : nouvel hôtel de ville, bourse départementale du travail (signée Oscar Niemeyer), MC 93... Si cet essor tient bien sûr à l’élévation de Bobigny au rang de préfecture dans le cadre de la réorganisation du département de la Seine et du district de la région parisienne dans les années 1960, il tient beaucoup à l’impulsion de son maire, le communiste Georges Valbon (1924-2009) qui préside depuis 1965 aux destinées de la commune mais aussi à celles du département de la Seine-Saint-Denis dès sa création en 1968, tout en étant membre du Comité central de son parti depuis 1970.
Maire et président du Conseil général, Georges Valbon est très présent dans ce film où l’inauguration du bâtiment, le samedi 27 janvier 1973, tient une place importante. Il est accompagné d’une partie de son équipe mais aussi du député de la circonscription, le maire de la commune voisine de Drancy, Maurice Nilès (1919-2001).
L’essentiel du film est toutefois consacré au bâtiment et à ses habitants. La modernité de l’équipement est bien mise en avant. Les pièces sont grandes et lumineuses avec de grandes baies vitrées. La façade, très moderne, marie les formes géométriques unies dans un blanc éclatant. À l’intérieur, sont montrés le réfectoire, la salle de détente avec les tables de jeux (ping-pong, billard, baby-foot), la salle de réception (où ont lieu les discours officiels et l’inauguration stricto sensu) mais aussi une chambre peuplée de jeunes gens qui devisent nonchalamment dans une décoration personnelle.
La dimension politique est peu mise en avant – sans doute l’est-elle davantage dans les discours de Maurice Nilès et de Georges Valbon mais l’absence de son interdit de la saisir – mais peu après le film, les jeunes résidents (comme le futur maire Bernard Birsinger) auront à accueillir des réfugiés sud-américains, exilés après le coup d’État du général Pinochet du 11 septembre 1973.
Mots-clefs : Bobigny ; Seine-Saint-Denis ; banlieue ; jeunes ; jeunesse ; foyer des jeunes travailleurs (FJT) ; loisirs ; Maurice Nilès ; Georges Valbon ; Colonel Fabien.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Le réfectoire, son personnel et ses jeunes usagers occupent cette première séquence. La bonne humeur y est palpable, comme la modernité et la propreté de l’équipement.
La salle de détente avec sa table de billard, de ping-pong et son baby-foot est filmée avec les jeunes gens l’utilisant. L’espace est grand et très lumineux du fait de ses grandes baies vitrées. Une plante de décoration est apportée pour embellir la salle, au décor minimaliste.
Georges Valbon, le maire, et une partie de son équipe sont accueillis et filmés lors de leur visite du foyer, en vue de l’inauguration officielle de l’équipement. Ils sont accompagnés par le député communiste de la circonscription, le maire de Drancy, Maurice Nilès.
Le maire prononce le discours d’inauguration en présence d’une assistance mélangée sur le plan de l’âge.
Le député prononce à son tour un discours pour l’inauguration de l’équipement.
L’inauguration à proprement parler : le maire et le député coupent le ruban tricolore.
Une vue d’extérieur du grand bâtiment très moderne et de son environnement immédiat est proposée : verdure et tours de logement.
L’intérieur du foyer avec plusieurs salles de discussion, un escalier en spirale.
Une chambre occupée par une petite bande de jeunes gens et de jeunes filles et filmée, avec ses peluches, ses vinyles (le clarinettiste Jean-Christian Michel notamment mais aussi Deep Purple), ses santons, ses affiches (un Charlot façon pop art notamment)