BAL DU COMITE DE DEFENSE DU CINEMA FRANCAIS LE 13 JUILLET 1948
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- Sous-titreSERIE "DÉFENSE DU CINÉMA FRANÇAIS"
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1948 précisément
- Durée00:05:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonMuet
Images muettes d'un bal organisé par le comité de défense du cinéma français le 13 juillet 1948, place de la Concorde, regroupant vedettes (sur scène et parmi le public) et badauds en joie.
Lieu : Paris (place de la Concorde)
Personnalités : Noël-Noël, Jean-Jacques Delbo, Sonika Bo, Bourvil, Georges Guétary, Pierre Renoir, Serge Reggiani, Raymond Bussières, Annette Poivre et l'orchestre de Jacques Hélian...
Personnes à l'image :
00:01:33:20 - Noël Noël au micro
00:01:39:00 : Jean-Jacques Delbo et ?
00:01:44:00 : Lucienne Lemarchand
00:01:55:00 : Bourvil
00:01:58:00 : Georges Guétary
00:02:27:00 : Pierre Blanchar (?)
00:02:33:00 : Pierre Renoir
00:02:49:00 : ? et Noël-Noël, Jean-Jacques Delbos et ?
00:03:00:00 : ? et Serge Reggiani
"PLACE DE LA CONCORDE, A MINUIT"
Le 14 juillet a réuni les vedettes et leur public
Un 14 juillet se fête particulièrement dans la nuit du 13 au 14 et cette année n'a pas changé cette tradition. Il y avait, ce soir-là, les Parisiens dans les rues de Paris, les couples de valseurs aux carrefours, les fausses notes, les monuments illuminés, les jets d'eaux annuels et les faisceaux des projecteurs suspendus dans le ciel, immobiles. Pourtant cette nuit-là, du 13 au 14, n'était pas tout à fait comme les autres. Elle était celle du Cinéma français. Les Comités de défense du Cinéma, du Théâtre, de la Radio et du Music-Hall se sont faits du public de Paris, ce soir-là un ami qui a entendu leurs appels et les a soutenus de ses vivats. Venant de chaque arrondissement de Paris, des voitures avaient rassemblé sur la place du Châtelet les représentants des Comités de défense du Cinéma. Et sous la conduite de Henri Aisner, un cortège s'est formé, éclairé par des torches, groupant des camions et des voitures où l'on pouvait reconnaître Serge Reggiani, Claire Mafféi, Simone Signoret, Yves Allégret, Dalio, Sinoël, Charles Moulins, Jacqueline Pierreux et Pierre Prévert. Ce cortège a rejoint les Grands Boulevards qu'il a suivis jusqu'à l'Opéra, où Georges Rouquier soi-même en chemise à carreaux, blouson américain et cheveux au niveau des sourcils, dirigeait les éclairages. A la Concorde, le "fond" de l'estrade où se produisaient Jacques Hélian et son orchestre portait cette ligne "Le cinéma français a le droit de vivre". Après une apparition très brève sur les tréteaux, les vedettes sont "descendues sur la place et ont dansé le tango". Le cinéma français a continué à fêter le 14 juillet le lendemain soir dans les salons et les jardins de l'I.D.H.E.C. On se battait dans la rue de Penthièvre pour accéder à cette enceinte d'où parvenaient des sons agréables d'un jazz où se démenaient les organisateurs Autant-Lara et Jean Lods, où sont apparus, entre autres autres, Pierre Blanchar, sa fille Dominique, Lise Delamare, Carette, Louvigny, Jean Delannoy et Michèle Morgan, extraordinaire de beauté dans une robe noire éclairée d'un collier doré et d'une fourrure grise. 14 juillet et cinéma français ont toujours fait bon ménage.
(Écran français n°160 du 20/07/1948)
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives Départementales 93, Archives Françaises du Film, BNF, Forum des images
Lieu : Paris (place de la Concorde)
Personnalités : Noël-Noël, Jean-Jacques Delbo, Sonika Bo, Bourvil, Georges Guétary, Pierre Renoir, Serge Reggiani, Raymond Bussières, Annette Poivre et l'orchestre de Jacques Hélian...
Personnes à l'image :
00:01:33:20 - Noël Noël au micro
00:01:39:00 : Jean-Jacques Delbo et ?
00:01:44:00 : Lucienne Lemarchand
00:01:55:00 : Bourvil
00:01:58:00 : Georges Guétary
00:02:27:00 : Pierre Blanchar (?)
00:02:33:00 : Pierre Renoir
00:02:49:00 : ? et Noël-Noël, Jean-Jacques Delbos et ?
00:03:00:00 : ? et Serge Reggiani
"PLACE DE LA CONCORDE, A MINUIT"
Le 14 juillet a réuni les vedettes et leur public
Un 14 juillet se fête particulièrement dans la nuit du 13 au 14 et cette année n'a pas changé cette tradition. Il y avait, ce soir-là, les Parisiens dans les rues de Paris, les couples de valseurs aux carrefours, les fausses notes, les monuments illuminés, les jets d'eaux annuels et les faisceaux des projecteurs suspendus dans le ciel, immobiles. Pourtant cette nuit-là, du 13 au 14, n'était pas tout à fait comme les autres. Elle était celle du Cinéma français. Les Comités de défense du Cinéma, du Théâtre, de la Radio et du Music-Hall se sont faits du public de Paris, ce soir-là un ami qui a entendu leurs appels et les a soutenus de ses vivats. Venant de chaque arrondissement de Paris, des voitures avaient rassemblé sur la place du Châtelet les représentants des Comités de défense du Cinéma. Et sous la conduite de Henri Aisner, un cortège s'est formé, éclairé par des torches, groupant des camions et des voitures où l'on pouvait reconnaître Serge Reggiani, Claire Mafféi, Simone Signoret, Yves Allégret, Dalio, Sinoël, Charles Moulins, Jacqueline Pierreux et Pierre Prévert. Ce cortège a rejoint les Grands Boulevards qu'il a suivis jusqu'à l'Opéra, où Georges Rouquier soi-même en chemise à carreaux, blouson américain et cheveux au niveau des sourcils, dirigeait les éclairages. A la Concorde, le "fond" de l'estrade où se produisaient Jacques Hélian et son orchestre portait cette ligne "Le cinéma français a le droit de vivre". Après une apparition très brève sur les tréteaux, les vedettes sont "descendues sur la place et ont dansé le tango". Le cinéma français a continué à fêter le 14 juillet le lendemain soir dans les salons et les jardins de l'I.D.H.E.C. On se battait dans la rue de Penthièvre pour accéder à cette enceinte d'où parvenaient des sons agréables d'un jazz où se démenaient les organisateurs Autant-Lara et Jean Lods, où sont apparus, entre autres autres, Pierre Blanchar, sa fille Dominique, Lise Delamare, Carette, Louvigny, Jean Delannoy et Michèle Morgan, extraordinaire de beauté dans une robe noire éclairée d'un collier doré et d'une fourrure grise. 14 juillet et cinéma français ont toujours fait bon ménage.
(Écran français n°160 du 20/07/1948)
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives Départementales 93, Archives Françaises du Film, BNF, Forum des images