AULNAY INFORMATION : LES ASSISES DE LA VIE QUOTIDIENNE
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- Sous-titreINFORMATIONS N°1
- Réalisateur.ice.sJean-Pierre GALLEPPE
- Année(s)1977 précisément
- Lieu(x)Aulnay-sous-Bois (93)
- Durée00:06:00
- ColorationCouleur
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
- CollectionUNICITÉ
À la veille des élections municipales de mars 1977, la « municipalité d’union démocratique » d’Aulnay-sous-Bois dirigée par Robert Ballanger (1912-1981) produit un film d’actualité présentant les récentes assises de la vie quotidienne où la population locale a été appelée à s’exprimer sur ses attentes par rapport à la commune.
C’est cette démarche, ses résultats, les leçons qui en furent tirées mais aussi le bilan de l’activité municipale depuis 1965 (date à laquelle la ville, dirigée par des socialistes, le fut par un communiste) qui sont présentés dans ce film. Robert Ballanger y tient un rôle important comme maire de la commune depuis 1971 – ses fortes responsabilités nationales (député depuis 1945, président du groupe parlementaire communiste à la suite de Waleck Rochet depuis 1964, membre du Comité central...) n’étant pas mentionnées.
Le logement y est abordé : la construction de « près de 6 000 logements » depuis que la ville est gérée par la gauche (1965) est revendiquée, quand bien même elle a d’abord été imposée et menée par le District, relevant du ministère de la Construction. Quoi qu’il en soit, la ville croît vite pendant ces années : une augmentation de deux tiers entre 1962 et 1975 (date à laquelle la ville approche les 80 000 habitants).
L’emploi est l’objet d’un développement spécifique dans le contexte évoqué de la crise des années 1970, particulièrement marquée à Aulnay avec son entreprise de métallurgie phare, Ideal Standard, liquidée en 1975 et objet d’une forte lutte de ses salariés pour le maintien de l’activité (occupation de l’usine). La municipalité expose ici son authentique soutien. Sont également évoquées les créations de sites sur le territoire communal : usine Citroën, centre de routage Garonor, zones industrielles...
L’amélioration de l’urbanisme, plus généralement, est évoqué avec les réalisations municipales en la matière (extension et modernisation de l’éclairage, accessibilité des berges du canal, nouveaux équipements...). Les installations sportives sont l’objet d’un développement spécifique, notamment le grand vélodrome. Les questions scolaires et l’enfance sont enfin abordées. Plus globalement, c’est la question du « cadre de vie » qui est traitée, dans la suite (non mentionnée) des réflexions sur le sujet initiées par le Comité central du PCF en 1976.
Mais la tonalité globale du film est d’abord marquée par une démarche très affirmée : la sollicitation des habitants pour qu’ils donnent leur avis, participent, luttent aux côtés des élus pour améliorer la situation de la commune et de ses habitants.
Mots-clés
Aulnay-sous-Bois ; banlieue ; crise ; chômage ; logement ; démocratie participative ; industrie ; Ideal Standard ; sport ; Robert Ballanger.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
C’est cette démarche, ses résultats, les leçons qui en furent tirées mais aussi le bilan de l’activité municipale depuis 1965 (date à laquelle la ville, dirigée par des socialistes, le fut par un communiste) qui sont présentés dans ce film. Robert Ballanger y tient un rôle important comme maire de la commune depuis 1971 – ses fortes responsabilités nationales (député depuis 1945, président du groupe parlementaire communiste à la suite de Waleck Rochet depuis 1964, membre du Comité central...) n’étant pas mentionnées.
Le logement y est abordé : la construction de « près de 6 000 logements » depuis que la ville est gérée par la gauche (1965) est revendiquée, quand bien même elle a d’abord été imposée et menée par le District, relevant du ministère de la Construction. Quoi qu’il en soit, la ville croît vite pendant ces années : une augmentation de deux tiers entre 1962 et 1975 (date à laquelle la ville approche les 80 000 habitants).
L’emploi est l’objet d’un développement spécifique dans le contexte évoqué de la crise des années 1970, particulièrement marquée à Aulnay avec son entreprise de métallurgie phare, Ideal Standard, liquidée en 1975 et objet d’une forte lutte de ses salariés pour le maintien de l’activité (occupation de l’usine). La municipalité expose ici son authentique soutien. Sont également évoquées les créations de sites sur le territoire communal : usine Citroën, centre de routage Garonor, zones industrielles...
L’amélioration de l’urbanisme, plus généralement, est évoqué avec les réalisations municipales en la matière (extension et modernisation de l’éclairage, accessibilité des berges du canal, nouveaux équipements...). Les installations sportives sont l’objet d’un développement spécifique, notamment le grand vélodrome. Les questions scolaires et l’enfance sont enfin abordées. Plus globalement, c’est la question du « cadre de vie » qui est traitée, dans la suite (non mentionnée) des réflexions sur le sujet initiées par le Comité central du PCF en 1976.
Mais la tonalité globale du film est d’abord marquée par une démarche très affirmée : la sollicitation des habitants pour qu’ils donnent leur avis, participent, luttent aux côtés des élus pour améliorer la situation de la commune et de ses habitants.
Mots-clés
Aulnay-sous-Bois ; banlieue ; crise ; chômage ; logement ; démocratie participative ; industrie ; Ideal Standard ; sport ; Robert Ballanger.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Présentation des assises « un grand dialogue avec toute la population, c’est ce que furent ces assises organisées par la municipalité d’union démocratique »
Robert Ballanger, maire, expose le problème de la première séquence : le logement. En 12 ans, Aulnay est devenue la 3e ville du département avec près de 80 000 habitants : à la place des champs, des HLM et des équipements se sont multipliés. Création des près de 6 000 logements.
La question de l’emploi, industrialiser la ville. Création des zones industrielles et d’activités : Citroën, Garonor... Le « droit à l’emploi » est revendiqué.
Mais il y a plus de 2 000 chômeurs à Aulnay. La voix off prononce ces mots pendant que l’image montre le site d’Ideal Standard, entreprise phare de la ville, liquidée en septembre 1975 mais objet d’un combat syndical (CGT-CFDT) de première importance avec occupation de l’usine et soutien de la municipalité et des communistes.
La question des constructions dans le cadre du plan d’occupation des sols. L’aménagement des différents quartiers avec les nouveaux équipements, une zone piétonnière, l’ambition de création d’un centre ville, l’éclairage public...
La question du « cadre de vie » et notamment les transports : rareté des transports publics ; nuisances des transports routiers.
Les installations sportives et notamment le vélodrome
Les questions scolaires et l’enfance
Propos conclusifs appelant la population à donner son avis, lutter aux côtés de la municipalité pour obtenir les victoires nécessaires à l’amélioration de la vie des habitants de la commune. Les prochains événements municipaux sont également indiqués ; parmi eux, les élections municipales et la fête de la jeunesse et de l’amitié (voir le film sur ce sujet).