APRÈS LES LÉGISLATIVES
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- Sous-titreSÉRIE "TRIBUNE LIBRE"
- Réalisateur.ice.sJean-Claude COURDY
- Année(s)1978 précisément
- Durée00:15:00
- ColorationCouleur
- FormatUmatic
- SonSonore
Tribune libre du 18 mai 1978.
Avec Claudine Ducol, Mireille Bertrand et Maxime Gremetz.
Deux mois après de la défaite de la gauche aux législatives de mars 1978, Claudine Ducol, journaliste à l'Humanité, s'entretient avec deux membres du Comité central : Mireille Bertrand et Maxime Gremetz.
Attribuant l'un et l'autre les raisons de l'échec électoral à un Parti socialiste intéressé par le pouvoir et les affaires et pressé de se défaire d'un partenaire embarrassant, ils réitèrent la fidélité du Parti communiste à l'Union de la gauche et le rassemblement nécessaire à la victoire.
Les perspectives évoquées sont concrètes : soutien des luttes engagées (comme celles de Boussac et Terrin) , développement de nouveaux terrains d'action (la gestion locative, la cinquième semaine de congés payés).
Après les cantonales de 1976, avec les législatives de mars 1978, le Parti socialiste dépasse une nouvelle fois le Parti communiste dans les votes de l'électorat de gauche (22,82% contre 20,61%). Suite à la rupture du Programme commun en septembre 1977, les deux partis se sont présentés en ordre séparé aux législatives de mars 1978. L'échec de la gauche aux élections législatives met un terme définitif à l'aventure du Programme commun et remet en cause la stratégie d'Union de la gauche. Cette "Tribune libre" renvoie l'écho de militants désemparés par cet échec, et par la reprise plus "terre à terre" de combats traditionnels de la classe ouvrière.
A la différence des autres formats télévisés dédiés à l'expression publique des partis politiques sur les chaînes de la télévision publique, l'émission Tribune libre avait étendu cette case de programmation aux différentes « familles de pensées » représentées en France.
Chaque parti ou famille de pensée disposait de moyens et d'un budget attribués par l'État pour la préparation de l'émission dont la réalisation lui appartenait en propre. Elle durait en moyenne un quart d'heure et était diffusée à une heure de grande écoute.
Personnalités : DUCOL Claudine, GREMETZ Maxime, BERTRAND Mireille.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF
Avec Claudine Ducol, Mireille Bertrand et Maxime Gremetz.
Deux mois après de la défaite de la gauche aux législatives de mars 1978, Claudine Ducol, journaliste à l'Humanité, s'entretient avec deux membres du Comité central : Mireille Bertrand et Maxime Gremetz.
Attribuant l'un et l'autre les raisons de l'échec électoral à un Parti socialiste intéressé par le pouvoir et les affaires et pressé de se défaire d'un partenaire embarrassant, ils réitèrent la fidélité du Parti communiste à l'Union de la gauche et le rassemblement nécessaire à la victoire.
Les perspectives évoquées sont concrètes : soutien des luttes engagées (comme celles de Boussac et Terrin) , développement de nouveaux terrains d'action (la gestion locative, la cinquième semaine de congés payés).
Après les cantonales de 1976, avec les législatives de mars 1978, le Parti socialiste dépasse une nouvelle fois le Parti communiste dans les votes de l'électorat de gauche (22,82% contre 20,61%). Suite à la rupture du Programme commun en septembre 1977, les deux partis se sont présentés en ordre séparé aux législatives de mars 1978. L'échec de la gauche aux élections législatives met un terme définitif à l'aventure du Programme commun et remet en cause la stratégie d'Union de la gauche. Cette "Tribune libre" renvoie l'écho de militants désemparés par cet échec, et par la reprise plus "terre à terre" de combats traditionnels de la classe ouvrière.
A la différence des autres formats télévisés dédiés à l'expression publique des partis politiques sur les chaînes de la télévision publique, l'émission Tribune libre avait étendu cette case de programmation aux différentes « familles de pensées » représentées en France.
Chaque parti ou famille de pensée disposait de moyens et d'un budget attribués par l'État pour la préparation de l'émission dont la réalisation lui appartenait en propre. Elle durait en moyenne un quart d'heure et était diffusée à une heure de grande écoute.
Personnalités : DUCOL Claudine, GREMETZ Maxime, BERTRAND Mireille.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF
Retour sur les élections législatives de mars 1978, avec Claudine Ducol, de l'Humanité ; une défaite pour la gauche, qui pose question aux 630000 communistes du pays et a alimenté des débats organisés dans toutes les sections. Que faire à présent ? Elle en débattra avec deux membres du Comité central : Mireille Bertrand et Maxime Gremetz.
Brève revue de presse titrant sur la violence des règlements de compte du PC et du PS.
Claudine Ducol interpelle Mireille Bertrand sur les interprétations de la presse. Mireille Bertrand rappelle l'objet des réunions du Comité central : les raisons de la défaite aux élections, l'orientation des luttes prochaines. Pour Maxime Gremetz, ces allégations sont une tentative d'affaiblissement du Parti. L'Etat veut poursuivre sans frein sa politique d'austérité, et le PS gérer les affaires de la droite.
Mireille Bertrand : depuis 1972, tout l'énergie est concentrée sur le programme commun, mais le PS voulait se renforcer "sur le dos du Parti communiste " et a cédé aux pressions de la bourgeoisie. Il porte la responsabilité de la défaite de la gauche. Maxime Gremetz cite Pierre Maurois qualifiant le Programme commun de "carcan dont il faut se libérer". Le PS a refusé la liste d'union à Saint-Malo, visant le soutien d'une partie de la droite.
Quid de l'Union de la gauche ? Le comité a réaffirmé les positions du 22ème Congrès, fidèles à l'Union de la gauche. Même si elle est compromise, de nouvelles bases sont possibles : 1 Français sur 2 espère ce changement rendu essentiel par la crise et la hausse des prix.
Mireille Bertrand revient sur les luttes de Terrin et de Boussac, à la Ratp, dans les hôpitaux. Les luttes peuvent se développer, se diversifier : contre les hausses de loyer, pour que les locataires participent à la gestion locative, on peut aussi se battre pour la 5ème semaine de congés payés, etc. Maxime Gremetz cite des succès sur les conditions de travail. Ainsi, à partir de l'action, reconstruire l'Union.
Claudine Ducol : les objectifs semblent moins ambitieux : il n'y a plus de grand soir ? Maxime Gremetz : cela se construit au quotidien, pas à pas, à la base. La perspective reste celle d'un rassemblement plus solide et durable nécessaire au vrai changement.