ANTI-GISCARD (L')
© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
En savoir plus
En savoir plus
- Sous-titreL'EMISSION DES FORMATIONS POLITIQUES (1981)
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1981 précisément
- Durée00:15:00
- ColorationCouleur
- FormatUmatic
- SonSonore
Dans ce numéro de « l’Émission des formations politiques », le PCF présente son candidat pour le premier tour de l’élection présidentielle de 1981 : Georges Marchais.
En meeting, Georges Marchais fait un discours sous une grande banderole « Pour battre Giscard le candidat du changement : Georges Marchais ». Il commence par affirmer qu'« il y en a assez de cette République des châteaux et des cadeaux. De l’État des copains et des cousins ». Il réclame la fin de cette « politique désastreuse ».
Vient ensuite le témoignage d'une femme qui habite Colombes, dans les Hauts-de-Seine : assise dans sa cuisine, elle évoque les problèmes d'argent rencontrés par ceux qui gagnent le SMIC. De nouveau, Marchais apparaît pour alerter sur les 2 millions de chômeurs et demander une meilleure répartition du travail.
La femme poursuit en témoignant sur l’infantilisation et la perte de liberté consécutives à l'endettement. Dans son discours, Marchais explique la crise économique par « la course au profit » : « Il y a aujourd'hui de nouvelles Bastilles à prendre, celles des privilèges de l'argent-roi ».
Une dernière partie est consacrée aux luttes pour préserver l’emploi, alors que de nombreux établissements ferment. Les salariés de l'usine de la CGCT à Massy exposent leur combat pour éviter les licenciements, mené sous la bannière de la CGT. Ils rejettent la délocalisation, arguant qu'on peut fabriquer en France. Georges Marchais insiste dans son discours sur les atouts de la France en tant que « grande puissance industrielle ». Il exhorte à mettre les progrès scientifiques et techniques au service des hommes et non des profits.
La femme de Colombes donne le mot de la fin. Après s'être crue, à tort, de droite, elle a compris que le PCF défendait ses intérêts et espère que le PCF aidera « les hommes à devenir des hommes ».
La rupture de l'Union de la gauche en 1978 conduit le PCF à présenter son propre candidat à lors du premier tour de la présidentielle de 1981. C'est donc Georges Marchais, secrétaire général du PCF, qui affronte Valéry Giscard d'Estaing, le président sortant, ainsi que tous les autres candidats de droite et de gauche, parmi lesquels François Mitterrand.
L'élection présidentielle de 1981 est marquée par un contexte de crise économique. Le premier choc pétrolier, en 1973, puis le second, en 1979, font figure de tournants qui mettent fin à la prospérité des Trente Glorieuses. Inflation, baisse de la production industrielle et chômage sont alors les principaux symptômes de la crise : au début des années 1980, on dénombre plus d'1,6 million de chômeurs en France.
Pour surmonter cette situation critique, Georges Marchais appelle à la rupture avec la politique mené par le gouvernement : il se veut l’ « anti-Giscard » et mène une campagne axée sur le thème du changement économique et social.
A l'issue du premier tour, qui se déroule le 26 avril 1981, Georges Marchais rassemble 15,5% des suffrages exprimés. Pour le PCF, ce score est décevant : c’est le plus mauvais résultat électoral depuis la Libération. De plus, le PCF est largement devancé par le PS puisque François Mitterrand réunit 25, 85% des suffrages.
L'émission des formations politiques fut une des cases de programmation dévolues à l'expression des partis politiques français sur les chaînes de télévision publique. Chaque parti disposait de moyens et d'un budget attribués par l’État pour la préparation de ces émissions dont la réalisation lui appartenait en propre. Elles duraient en moyenne un quart d'heure et étaient diffusées aux heures de grande écoute.
Lieux : Colombes, Hauts-de-Seine
Personnalité : Georges Marchais
Mots clés : Georges Marchais, PCF, élection présidentielle, crise économique, chômage, ANPE, chômeur, discours, meeting, Colombes, Hauts-de-Seine
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
En meeting, Georges Marchais fait un discours sous une grande banderole « Pour battre Giscard le candidat du changement : Georges Marchais ». Il commence par affirmer qu'« il y en a assez de cette République des châteaux et des cadeaux. De l’État des copains et des cousins ». Il réclame la fin de cette « politique désastreuse ».
Vient ensuite le témoignage d'une femme qui habite Colombes, dans les Hauts-de-Seine : assise dans sa cuisine, elle évoque les problèmes d'argent rencontrés par ceux qui gagnent le SMIC. De nouveau, Marchais apparaît pour alerter sur les 2 millions de chômeurs et demander une meilleure répartition du travail.
La femme poursuit en témoignant sur l’infantilisation et la perte de liberté consécutives à l'endettement. Dans son discours, Marchais explique la crise économique par « la course au profit » : « Il y a aujourd'hui de nouvelles Bastilles à prendre, celles des privilèges de l'argent-roi ».
Une dernière partie est consacrée aux luttes pour préserver l’emploi, alors que de nombreux établissements ferment. Les salariés de l'usine de la CGCT à Massy exposent leur combat pour éviter les licenciements, mené sous la bannière de la CGT. Ils rejettent la délocalisation, arguant qu'on peut fabriquer en France. Georges Marchais insiste dans son discours sur les atouts de la France en tant que « grande puissance industrielle ». Il exhorte à mettre les progrès scientifiques et techniques au service des hommes et non des profits.
La femme de Colombes donne le mot de la fin. Après s'être crue, à tort, de droite, elle a compris que le PCF défendait ses intérêts et espère que le PCF aidera « les hommes à devenir des hommes ».
La rupture de l'Union de la gauche en 1978 conduit le PCF à présenter son propre candidat à lors du premier tour de la présidentielle de 1981. C'est donc Georges Marchais, secrétaire général du PCF, qui affronte Valéry Giscard d'Estaing, le président sortant, ainsi que tous les autres candidats de droite et de gauche, parmi lesquels François Mitterrand.
L'élection présidentielle de 1981 est marquée par un contexte de crise économique. Le premier choc pétrolier, en 1973, puis le second, en 1979, font figure de tournants qui mettent fin à la prospérité des Trente Glorieuses. Inflation, baisse de la production industrielle et chômage sont alors les principaux symptômes de la crise : au début des années 1980, on dénombre plus d'1,6 million de chômeurs en France.
Pour surmonter cette situation critique, Georges Marchais appelle à la rupture avec la politique mené par le gouvernement : il se veut l’ « anti-Giscard » et mène une campagne axée sur le thème du changement économique et social.
A l'issue du premier tour, qui se déroule le 26 avril 1981, Georges Marchais rassemble 15,5% des suffrages exprimés. Pour le PCF, ce score est décevant : c’est le plus mauvais résultat électoral depuis la Libération. De plus, le PCF est largement devancé par le PS puisque François Mitterrand réunit 25, 85% des suffrages.
L'émission des formations politiques fut une des cases de programmation dévolues à l'expression des partis politiques français sur les chaînes de télévision publique. Chaque parti disposait de moyens et d'un budget attribués par l’État pour la préparation de ces émissions dont la réalisation lui appartenait en propre. Elles duraient en moyenne un quart d'heure et étaient diffusées aux heures de grande écoute.
Lieux : Colombes, Hauts-de-Seine
Personnalité : Georges Marchais
Mots clés : Georges Marchais, PCF, élection présidentielle, crise économique, chômage, ANPE, chômeur, discours, meeting, Colombes, Hauts-de-Seine
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images