24ÈME CONGRÈS NATIONAL DE L'ARAC
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1947 précisément
- Durée00:13:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonSonore
Le 24ème congrès et le trentenaire de l'A.R.A.C., en mai 1947.
Après l'ouverture du congrès, une minute de silence est respectée en l'honneur des disparus, dont les quatre fondateurs de l'ARAC : Georges Bruyère, Raymond Lefebvre, Henri Barbusse, Paul Vaillant-Couturier.
L'allocution du premier orateur (son manquant) est illustrée par des images documentaires retraçant les sacrifices de la guerre de 1914, le réarmement allemand violant le Traité de Versailles, la menace nazie incarnée par Adolf Hitler, la mobilisation des anciens combattants et mutilés sous le Front populaire (images tirées du film Trafiquants de la Mort).
Un second orateur s'en prend à l'absolution de la trahison des classes dirigeantes - plan du général De Gaulle et d'André Malraux -, aux « attentistes de Londres », et rappelle la déclaration d'une « voix de Londres » qui, au lendemain des exécutions de Nantes et Chateaubriand, donnait la consigne de ne pas tuer d'Allemands. Il loue la désobéissance des FTP, et le courage du Colonel Fabien qui donna le signal de la lutte armée en tuant un "boche".
Jacques Duclos, combatif et lyrique, rend hommage aux fondateurs de l'A.R.A.C. et précise que la France, ne deviendra jamais « un protectorat du capitalisme international ».
A la fin du film les congressistes chantent La Marseillaise (images manquantes).
Le 24ème congrès national de l'A.R.A.C., par la tonalité de ses deux principales interventions, confirme la rupture entre gaullistes et communistes et annonce certains changements politiques nationaux et internationaux qui aboutiront à l'éviction des ministres communistes. (Les ministres communistes sont exclus du gouvernement le 5 mai 1947)
Lieu : Paris
Personnalités : François Mitterrand (à la tribune), Général de Gaulle, André Malraux, Jacques Duclos, Paul Vaillant-Couturier, Henri Barbusse, Adolf Hitler...
NB : image et son défectueux
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Après l'ouverture du congrès, une minute de silence est respectée en l'honneur des disparus, dont les quatre fondateurs de l'ARAC : Georges Bruyère, Raymond Lefebvre, Henri Barbusse, Paul Vaillant-Couturier.
L'allocution du premier orateur (son manquant) est illustrée par des images documentaires retraçant les sacrifices de la guerre de 1914, le réarmement allemand violant le Traité de Versailles, la menace nazie incarnée par Adolf Hitler, la mobilisation des anciens combattants et mutilés sous le Front populaire (images tirées du film Trafiquants de la Mort).
Un second orateur s'en prend à l'absolution de la trahison des classes dirigeantes - plan du général De Gaulle et d'André Malraux -, aux « attentistes de Londres », et rappelle la déclaration d'une « voix de Londres » qui, au lendemain des exécutions de Nantes et Chateaubriand, donnait la consigne de ne pas tuer d'Allemands. Il loue la désobéissance des FTP, et le courage du Colonel Fabien qui donna le signal de la lutte armée en tuant un "boche".
Jacques Duclos, combatif et lyrique, rend hommage aux fondateurs de l'A.R.A.C. et précise que la France, ne deviendra jamais « un protectorat du capitalisme international ».
A la fin du film les congressistes chantent La Marseillaise (images manquantes).
Le 24ème congrès national de l'A.R.A.C., par la tonalité de ses deux principales interventions, confirme la rupture entre gaullistes et communistes et annonce certains changements politiques nationaux et internationaux qui aboutiront à l'éviction des ministres communistes. (Les ministres communistes sont exclus du gouvernement le 5 mai 1947)
Lieu : Paris
Personnalités : François Mitterrand (à la tribune), Général de Gaulle, André Malraux, Jacques Duclos, Paul Vaillant-Couturier, Henri Barbusse, Adolf Hitler...
NB : image et son défectueux
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images
Première séquence muette. Vue du Congrès qui se tient à l'occasion des trente ans de l'ARAC. Bandeau "1917-1947, trentenaire de l'ARAC - 24ème Congrès national". Parmi les images accrochées au mur : portrait d'un poilu, d'Henri Barbusse et de Paul Vaillant-Couturier. La foule des congressistes arrive dans la salle.
Un homme parle à la tribune, entouré de François Mitterrand et Jacques Duclos. Il évoque les fondateurs de l'ARAC désormais disparus, ainsi que les victimes de la barbarie hitlérienne. 01:01:40:00 L'assemblée respecte une minute de silence. 01:01:59:00 L'orateur entreprend de rappeler l'histoire de l'ARAC au cours de ses trente ans d'existence.
Images d'archives (tirées de Trafiquants de la mort), de soldats défilant avec leur baïonette sur l'épaule, puis de la guerre des tranchées. 01:03:27:00 la cloche de l'armistice sonne, pour laisser place à un plan sur un cimetière militaire sans fin. 01:03:56:00 Séquence expliquant clairement le manquement d'Hitler aux obligations édictées par le traité de Versailles : les cheminées des fonderies de la Ruhr tournent à plein régime.
La fondation de l'ARAC : images reprises de Vie d'un homme : Henri Barbusse et le siège de l'ARAC, situé sur la Butte Bergeyre. 01:04:56:00 Défilé de l'ARAC.
Retour au 24ème Congrès : l'orateur exalte la mémoire des héros morts pour la France. Ovation de la salle. 01:06:33:00 Un résistant dénonce la volonté des nouveaux gouvernants de "faire oublier la trahison des classes dirigeantes et faire de la Libération une chose étrangère à la Nation. (...) Nous avons connu ces attentistes qui de Londres ont voulu empêcher la mobilisation des énergies françaises et comment ne pas rappeler ici que le 21 octobre 1941, alors que les héros de Nantes et de Châteaubriant venaient de tomber, une voix s'élevait de Londres et disait «Je vous donne la consigne de ne pas tuer d'allemands »". Il loue la désobéissance des FTP et FFI qui suivirent l'exemple du Colonel Fabien. Applaudissements soutenus.
Discours de Jacques Duclos, qui célèbre l'union de deux générations de combattants, ceux de 14 et ceux de 40. Les communistes ne laisseront jamais la France devenir un protectorat du capitalisme international. Il exalte la mémoire d'Henri Barbusse, Raymond Lefebvre, Georges Bruyère, "l'ouvrier métallo qui fut le trait d'union entre les trois intellectuels qui fondèrent l'ARAC", et Paul Vaillant-Couturier."Camarades de l'ARAC, n'oubliez jamais que la France a besoin de vous, n'oubliez pas non plus que la République vous appelle et à sona ppel, les gars de l'ARAC doivent répondre présent! (...) Nous sommes et serons comme nous l'avons toujours été de courageux soldats de la France et de la République." Il s'en va sous les acclamations. Puis La Marseillaise.