20 000 MATINS
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- Réalisateur.ice.sJean LODS
- Année(s)1964 précisément
- Lieu(x)Paris (75), Carcassonne (11), Marseille (13)
- Durée00:43:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonSonore
- CollectionL'HUMANITÉ
Évocation de la vie de l'Humanité, plutôt sous la forme de la métaphore que du récit historique, de la parution du journal en avril 1904 à son soixantième anniversaire. Le quotidien fondé par Jean Jaurès est en effet le véritable protagoniste du film et la voix off de 20 000 matins est censée s'exprimer en son nom. De nombreux plans de travail et de paysages naturels et humains, ainsi que de multiples images de la conception, de la rédaction et de la fabrication du journal illustrent cette ode au quotidien. Des plans de phares, de littoral et de bateaux, de rotatives, de corons, de chevalets et de wagons, de hauts-fourneaux ou de monts enneigés, de Marseille, de Carcassonne ou de Camargue, accompagnent ainsi ce long poème. L'évocation historique des combats et de la vie du Parti communiste (campagne contre la guerre du Maroc en 1925 et contre l'exécution de Sacco et Vanzetti en 1927, interdiction de l'Humanité en 1940... ) est brève alors que la Fête de l'Humanité est présentée sous tous ses aspects : cité internationale (collecte pour les mineurs des Asturies), toponymie de la fête (avenue Pierre Courtade), village du livre, démonstrations folkloriques et gymniques, gastronomie, meeting politique, spectacles nocturnes (feu d'artifice)... Une brève séquence, illustrée par des plans de H.L.M., est consacrée à la vie moderne. Plans également sur la foule des parisiens se rendant au travail et quittant les bouches de métro. 20 000 matins, avant un travelling sur des arbres, s'achève par des plans de vendeurs d'Humanité et de CDH.
20 000 matins, essai cinématographique à la fois personnel et daté, se fait l'apologie lyrique d'un journal, l'Humanité, et de son parti, sans toutefois renvoyer à une ligne politique précise et conjoncturelle, ni à un véritable discours historique. 20 000 matins aurait été présenté au Palais des Sports en 1964.
Images : Oleg Tourjansky, Jacques Lacourie, Henri Clairon
Commentaire : Raymond Lavigne
Voix : Roger Pigaut
Musique originale : Philippe Gérard
Flutiste : Roger Bourdin
Chanteur Jacques Roggero
Paroles de la chanson : « le soleil est pour demain » Serge Lebrau
Lieux et monuments : Paysages de France et du monde (la baie de Rio de Janeiro), Paris, Marseille.
Mots-clés : Rotative, agriculture traditionnelle, rédaction de presse, journal, quotidien, docker, classe moyenne, foule
Personnalités : Nikita Khrouchtchev (photo).
Note :
10 min: exposition pontifiante de la France et des travailleurs. Deux phrases du commentaire donnent le ton "la dure poésie du travail" et "le socialisme est un empire où le soleil ne se couche jamais." / Flot d'images gratuites voire "publicitaires"
6 min: Historique. Rappel de la lutte menée par l'Humanité / commentaire sur images alternées de paysages et de rotatives / Un banc-titre (placard) "Les communistes ne sont pas Français " et un document d'archives : Marcel Cachin en réunion publique "Ce qui me faisait de la peine c'est que nous n'étions pas considérés comme français."
17 minutes : la fête / plans généraux de foule (intérêt documentaire des vêtements, des coiffures, des allures) / plans de stands, de danseurs régionaux. (6 min) / passage sur la scène centrale (1'30) / foule, stands, signatures de livres, en particulier Jacques Duclos / nuit, plans de manèges illuminés tournant dans le ciel, plans de foule, gymnastes, spectacle sur la grande scène: danseurs (espagnols), une danseuse (classique)/ plans de feux d'artifice qui ponctuent / plan de spectateurs applaudissant un rideau de fumée !(7 min) / lendemain matin: retour au journal, chez les rédacteurs / plans de HLM (homme exploité) / plans de foule / sorties d'usine / entrées de métro (6 min) / l'Huma Dimanche: plan d'un vendeur au coin dans une cité / différents plans de marchés de dimanche matin/ retour nature, plans d'eau s'élargissant sur des monuments historiques (églises): la France de toujours.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.
20 000 matins, essai cinématographique à la fois personnel et daté, se fait l'apologie lyrique d'un journal, l'Humanité, et de son parti, sans toutefois renvoyer à une ligne politique précise et conjoncturelle, ni à un véritable discours historique. 20 000 matins aurait été présenté au Palais des Sports en 1964.
Images : Oleg Tourjansky, Jacques Lacourie, Henri Clairon
Commentaire : Raymond Lavigne
Voix : Roger Pigaut
Musique originale : Philippe Gérard
Flutiste : Roger Bourdin
Chanteur Jacques Roggero
Paroles de la chanson : « le soleil est pour demain » Serge Lebrau
Lieux et monuments : Paysages de France et du monde (la baie de Rio de Janeiro), Paris, Marseille.
Mots-clés : Rotative, agriculture traditionnelle, rédaction de presse, journal, quotidien, docker, classe moyenne, foule
Personnalités : Nikita Khrouchtchev (photo).
Note :
10 min: exposition pontifiante de la France et des travailleurs. Deux phrases du commentaire donnent le ton "la dure poésie du travail" et "le socialisme est un empire où le soleil ne se couche jamais." / Flot d'images gratuites voire "publicitaires"
6 min: Historique. Rappel de la lutte menée par l'Humanité / commentaire sur images alternées de paysages et de rotatives / Un banc-titre (placard) "Les communistes ne sont pas Français " et un document d'archives : Marcel Cachin en réunion publique "Ce qui me faisait de la peine c'est que nous n'étions pas considérés comme français."
17 minutes : la fête / plans généraux de foule (intérêt documentaire des vêtements, des coiffures, des allures) / plans de stands, de danseurs régionaux. (6 min) / passage sur la scène centrale (1'30) / foule, stands, signatures de livres, en particulier Jacques Duclos / nuit, plans de manèges illuminés tournant dans le ciel, plans de foule, gymnastes, spectacle sur la grande scène: danseurs (espagnols), une danseuse (classique)/ plans de feux d'artifice qui ponctuent / plan de spectateurs applaudissant un rideau de fumée !(7 min) / lendemain matin: retour au journal, chez les rédacteurs / plans de HLM (homme exploité) / plans de foule / sorties d'usine / entrées de métro (6 min) / l'Huma Dimanche: plan d'un vendeur au coin dans une cité / différents plans de marchés de dimanche matin/ retour nature, plans d'eau s'élargissant sur des monuments historiques (églises): la France de toujours.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.
Générique :
Images : Oleg Tourjansky, Jacques Lacourie, Henri Clairon
Commentaire : Raymond Lavigne
Voix : Roger Pigaut
Musique originale : Philippe Gérard
Flutiste : Roger Bourdin
Chanteur Jacques Roggero
Paroles de la chanson : « le soleil est pour demain » Serge Lebrail
Plans nocturnes sur des voitures, tandis que le commentaire raconte, à la première personne, l'histoire de l'Humanité. 00:00:53:00 Les rotatives du journal tournent à plein régime. Plans sur les ouvriers au travail. 00:01:25:00 images d'un phare dans la nuit. Un couple observe un bateau à quai.
Images de deux chevaux de labour dans la brume. Le chevalet d'une mine, des voitures circulant dans une ville minière, des wagons de marchandise acheminant du charbon. Un homme à vélo dans un coron.
Un ouvrier de l'imprimerie sur sa machine. Le journal imprimé et empaqueté est chargé dans une camionnette. Entrecoupé de plans d'illustrations (le phare, les bateaux, la mer, la forêt, la montagne).
A nouveau les ouvriers de l'imprimerie ; le journal est en train d'être imprimé sur les rouleaux. Un jeune ouvrier en casquette déplie le journal et l'inspecte. "Ma vie n'a pas été simple, dit le commentaire. Cent fois on a voulu m'acheter. On a voulu cent fois me faire disparaître, mais je suis toujours là". Images de lacs de montagne. "Je peux à chaque instant, à chaque danger, faire appel à la multitude de mes amis." Nouveaux plans sur les ouvriers pendan tl'impresion.
Plan sur des champs et sur une centrale nucléaire, le port de Marseille. Le commentaire exalte le travail des correspondants bénévoles, sur des plans de Marseille (le vieux centre et les quartiers nouveaux). 00:08:24:00 les ouvriers typographes de l'Humanité sur leurs machines.
Plan sur un chateau médiéval, la statue d'un roi. Un ouvrier tend des câbles électriques sur un pylône.
A nouveau les ouvriers imprimeurs. Le commentaire défend les luttes anticoloniales menues par le journal, sa prise de position en faveur de Sacco et Vanzetti et les Rosenberg. Images du Pont du Gard. Images de forteresses tandis que le commentaire décrit le journal comme défenseur de la France. Images de ouvriers au marbre.
Le commentaire évoque l'interdiction du PCF en 1939. Discours de Marcel Cachin sur cette phrase "Communistes, pas français". Un ouvrier assemble les plombs, tandis que le commentaire évoque l'Humanité clandestine sous l'Occupation. Images de cimetières, tandis que sont évoqués les noms de Gabriel Péri, Lucien Sampaix, Julien Lambrageat, fusillés. Version instrumentale du Chant des partisans.
Les rédacteurs du journal inspectent la une qui vie,t d'être tirée. les ouvriers nettoient les formes cylindriques. Les travailleurs d'un chantier naval s'affairent autour d'un paquebot. Belles images de grues dans un port. (images prises à Nantes?) Un groupe d'enfants admire les bateaux.
Images de la Fête de l'Humanité : panoramique sur la foule, Marcel Cachin avançant le long de la tribune. Plan des stands, de la foule dans les allées, d'un manège. On aperçoit des stands étrangers (grecs, roumains, hongrois, polonais, le stand de la Pravda, de l'Unita italienne). Chanson Le soleil est pour demain sur des images de la foule dansant dans les stands. Collecte pour les mineurs des Asturies dans un grand drapeau.
Les stands de nourriture, les buvettes, les grandes tablées. Les enfants font des tours de manège, des troupes fokloriques exécutent des danses. De belle simages prises depuis la Grande roue. On aperçoit la grande scène. Beaucoup de gens ont un chapeau en papier estampillé pastis Berger. Plan sur l'Huma dimanche qui tritre sur le succès de la Fête.
Retour rapide aux rotatives ; les dirigeants prennent place sur la tribune (on aperçoit Maurice Thorez, Jacques Duclos, Etienne Fajon, Benoît Frachon, Jeannette Vermeersch, Waldeck Rochet, André Leroy, Raymond Guyot, Georges Gosnat au son de la chanson En avant jeunesse de France. Un ballon L'humanité dimanche flotte au vent au dessus de la foule. Stand de Malakoof, librairie, stand de cinéma, des musiciens, des familles, des couples souriants, un stand de soutien au peuple vietnamien... Jacques Duclos dédicace son livre.
Cette séquence se clôt sur un nouveau plan pris depuis la grande roue ; bref retour aux rotatives avant de revenir à la Fête, la nuit. La grande roue tourne dans le lointain, des groupes de jazz jouent dans les stands. Le commentaire insiste sur la diversité du public de la Fête de l'Huma : "toute la France était là, réunie sous mon nom". Démonstration de gymnastique. Un manège futuriste est coiffé d'un "bip bip", référence à Spoutnik. Nouvelles dméonstrations de gymnastique.
Une chanteuse arrive sur la scène, la caméra s'éloigne : la scène n'est plus qu'une source lumineuse parmi les lumières de la ville. Des troupes jouent des pièces de théâtre retraçant l'histoire de la Révolution française. Des danseurs donnent un spectacle en dessous du feu d'artifice final. Ballet de cosmonautes.
A nouveau des images d'illustration. On voit la foule parisienne sortir des bouches de métro, traverser les avenues, acheter le journal dans les kiosques. Des ouvriers acheminent le papier qui servira à l'impression du journal.
Les rédacteurs du journal, parmi lesquels on reconnaît Etienne Fajon et René Andrieu. Images de cités de banlieue (la cité des 4000?). Parallèle entre le travail des rédacteurs et celui des ouvriers de France. Chantiers de construction de bâtiments. Les péniches sur la Seine à Paris. 00:36:15:00 sortie d'usines en plein Paris. Hommages aux grands nom du journal, Jaurès ou encore Cachin.
Discours d'archive de Paul Vaillant-Couturier sur des plans d'ouvriers imprimeurs au travail. Le journal est chargé dans les camionnettes. La vente militante dans une cité de banlieue. Le commentaire loue les CDH qui vendent l'Humanité chqaue dimanche. Plan sur un marché. Images de la modernité : des barres d'immeubles, un avion, puis les paysages du début, au son de "Le soleil est pour demain". Images d'oeuvres monumentales de Fernand Léger. La chanson continue au noir à partir de 00:41:00:00.