19ÈME CONGRÈS DU P.C.F. , RUSHES ROGER GARAUDY
© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
En savoir plus
En savoir plus
- Réalisateur.ice.sCOLLECTIF DYNADIA
- Année(s)1970 précisément
- Lieu(x)Nanterre (92)
- Durée00:09:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
Le XIXe congrès du Parti communiste français (PCF) s'est déroulé du 4 au 8 février 1970 à Nanterre. Le 6 février, Roger Garaudy intervient pour la dernière fois à la tribune. Longtemps considéré comme le « philosophe officiel » du parti, ce militant de longue date (il a adhéré au PCF en 1933), membre du bureau politique depuis 1956 (d’abord suppléant, il en devient membre titulaire en 1961), est, depuis Mai 68, en désaccord avec son parti.
Dans son intervention, Roger Garaudy exprime sa volonté d’unité de l’opposition démocratique, la nécessité pour le parti de prendre en compte les classes moyennes (notamment les ingénieurs, cadres et techniciens) - ce qu’il nomme le « bloc historique nouveau » - et, enfin, son souhait de refuser le modèle unique de socialisme qui a conduit à l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie en août 1968 (ce qu’il nomme « la malfaisance de la conception du modèle unique » sans toutefois récuser cette intervention). À la fin de son intervention, Roger Garaudy quitte la tribune et regagne sa place dans la salle dans un silence imposant. Suite à son intervention dans ce congrès, il sera exclu du PCF.
L’intervention de Roger Garaudy à la tribune n’a pas été filmée intégralement : le son et/ou l’image font défaut à plusieurs reprises. Outre l’intervention en elle-même, les réalisateurs se sont attachés à saisir la réception immédiate de ce discours. Ainsi, quelques plans des journalistes présents sous la tribune, photographiant et filmant l’intervention figurent dans le film, tout comme des images des délégués écoutant l’orateur.
Réalisation : Collectif Dynadia
Personnalités : Roger Garaudy, Robert Montdargent, Lénine (cité par R. Garaudy)
Lieu : Nanterre
Mots-clés : Parti communiste français (PCF), XIXe congrès, intervention, journalistes
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
Dans son intervention, Roger Garaudy exprime sa volonté d’unité de l’opposition démocratique, la nécessité pour le parti de prendre en compte les classes moyennes (notamment les ingénieurs, cadres et techniciens) - ce qu’il nomme le « bloc historique nouveau » - et, enfin, son souhait de refuser le modèle unique de socialisme qui a conduit à l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie en août 1968 (ce qu’il nomme « la malfaisance de la conception du modèle unique » sans toutefois récuser cette intervention). À la fin de son intervention, Roger Garaudy quitte la tribune et regagne sa place dans la salle dans un silence imposant. Suite à son intervention dans ce congrès, il sera exclu du PCF.
L’intervention de Roger Garaudy à la tribune n’a pas été filmée intégralement : le son et/ou l’image font défaut à plusieurs reprises. Outre l’intervention en elle-même, les réalisateurs se sont attachés à saisir la réception immédiate de ce discours. Ainsi, quelques plans des journalistes présents sous la tribune, photographiant et filmant l’intervention figurent dans le film, tout comme des images des délégués écoutant l’orateur.
Réalisation : Collectif Dynadia
Personnalités : Roger Garaudy, Robert Montdargent, Lénine (cité par R. Garaudy)
Lieu : Nanterre
Mots-clés : Parti communiste français (PCF), XIXe congrès, intervention, journalistes
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
[Pas de son] ------
Roger Garaudy traverse la salle pour rejoindre la tribune.
[coupe]
[Pas de son] ------
Plusieurs photographes et cameramen se pressent devant la tribune. [coupe]
[Pas de son] ------
Panoramique horizontal sur les journalistes puis vertical : la caméra remonte la tribune jusqu’à Roger Garaudy.
[Pas d’image jusqu’à 00:01:55:00 puis de 00:02:48:00 à 00:02:54:00 et de 00:03:56:00 à 00:04:00:00].
Roger Garaudy évoque la condamnation par le parti de “l’abandon du matérialisme dialectique et du centralisme démocratique, l’antisoviétisme”. Il dénonce la “société nouvelle” voulue par le gouvernement.
Plan sur les journalistes et panoramique vertical du bas de la tribune à l’orateur.
Roger Garaudy défend l’idée que pour s’opposer au gouvernement et à la politique actuelle, il faut l’unité qui n’est possible qu’à trois conditions, la première étant le regroupement de toutes les forces capables de s’opposer au capitalisme monopoliste d’État.
[coupe]
Plan sur une rangée de délégués écoutant le discours.
[Pas d’image de 00:04:26:00 à 00:04:35:00 puis coupe]
Plan sur une partie de la rangée des délégués du Vaucluse, composée de plusieurs jeunes hommes.
Roger Garaudy se réjouit de la création par le parti d’une revue destinée aux ingénieurs, cadres et techniciens.
[Pas d’image de 00:05:27:00 à 00:05:33:00 puis coupe]
Roger Garaudy évoque l’intervention en Tchécoslovaquie en 1968 et parle de la “malfaisance de la conception du modèle unique”. Il se réfère à Lénine.
[Pas d’image de 00:05:52:00 à 00:06:33:00 et coupe dans le son vers 00:05:56:00]
Roger Garaudy revient sur la condamnation de son livre par le bureau politique.
(Il ne mentionne pas le titre de son libre. S’agit-il de "Peut-on être communiste aujourd'hui ?" (Paris, Grasset, 1968) ou bien de "Le Grand tournant du socialisme" (Paris, Gallimard, 1969) ?)
[Pas de son de 00:06:29:00 à 00:06:39:00 puis de nouveau pas d’image de 00:06:39:00 à 00:06:49:00]
Roger Garaudy annonce qu’il parle pour la dernière fois à cette tribune. Il réaffirme son soutien au parti et à sa cause.
Il descend de la tribune. Silence dans l’assemblée. Il traverse la salle.
Une voix masculine hors champ annonce que la parole est à Robert Montdargent de la fédération du Val d’Oise.
Plan de la salle.
[Pas de son]
Panoramique sur Roger Garaudy qui traverse la salle et retourne s’asseoir à sa place, suivi par les journalistes qui le photographient et le filment. La caméra revient sur la tribune où Robert Montdargent s’exprime alors.