CONCORDE A NEW YORK (UN)
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- Réalisateur.ice.sThéo ROBICHET
- Année(s)1977 précisément
- Durée00:10:00
- ColorationCouleur
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
- CollectionUNICITÉ
Un documentaire consacré aux manifestations menées au milieu des années soixante-dix au siège de la TWA en faveur du Concorde.
Une interview de Claude Poperen et des images de banderoles accompagnées des slogans que scandent les manifestants montrent clairement l'objet du conflit : la non-reconnaissance du supersonique par les américains.
Le 12 juillet 1977, rassemblement devant le siège de la TWA aux Champs Elysées à l'appel du P.C.F. pour défendre le droit du « Concorde » d'atterrir à New York.
Quelques élus avec leur écharpe. Jean Poperen prend la parole avec le micro de la station RTL : Mesdames, messieurs, chers amis et camarades, cette manifestation symbolique et pacifique au siège de la TWA à Paris marque la volonté des communistes français de défendre concorde.
Nous voulons que le supersonique franco-anglais puisse atterrir à New York.
Les prétextes avancés depuis plus d'un an par l'aéroport de cette ville pour s'y opposer ne sont pas sérieux. Les nuisances provoquées par le supersonique ne dépassent pas celle de Boeing. Il s'agit d'autre chose. Les constructeurs américains entendent rattraper le retard qu'ils ont pris en matière de supersonique et s'engager dans la réalisation de la deuxième génération
Or tout retard apporté dans l'autorisation pour concorde d'atterrir à New York devient catastrophique et revient à le tuer.
Au moment où le président de la République parle de substituer la formation au chômage, la SNIAS s'apprête à licencier 1 500 salariés ouvriers et techniciens ayant tous une haute formation professionnelle. Le président de la République, le gouvernement de monsieur Barre, tout comme celui de Monsieur Chirac hier, démissionne devant les exigences américaines, se soumettent à leur diktat.
Un gouvernement soucieux de l'intérêt du pays prendrait les mesures qui s'imposent pour s'opposer à l'atterrissage et au décollage en France des avions des compagnies américaines. Les communistes appellent ainsi à défendre l'intérêt nation, l'industrie de l'aérospatiale, industrie de pointe, à défendre le droit au travail. Concorde doit vivre, Concorde doit atterrir à New York et notre manifestation n'est qu'un avertissement.
Les pancartes sont agitées, les gens applaudissent, dans l'assistance, Étienne Fajon scande les slogans.
À l'intérieur, Poperen est interviewé « ... En appelant les travailleurs, la population française, en défendant Concorde en exigeant du gouvernement français qu'il prenne ses responsabilités dans cette affaire, nous n'attendons pas de Giscard-Barre et autres des discours mais des actes fermes et précis....
La manifestation finira par remonter les Champs Elysées avec les banderoles en tête.
Mot d'ordre « le concorde à New York »
Pancartes : « Boeing go home », « Concorde à New York » « Avec le PCF défendons l'industrie aéronautique. Il y va de l'intérêt national » « Pas de Concorde à New York, pas de Boeing à Paris » « Ils veulent briser les ailes du Concorde, défendons le» « Giscard, Chirac assez d'abandons ! Concorde à New York ou pas de Boeing à Paris » « Ils ferment nos usines. Ils investissent à l'étranger. Fabriquons français ».
Image : Théo Robichet
Son : Rigazzi
Montage : Brigitte Dornes
Production : UNICITÉ
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.
Une interview de Claude Poperen et des images de banderoles accompagnées des slogans que scandent les manifestants montrent clairement l'objet du conflit : la non-reconnaissance du supersonique par les américains.
Le 12 juillet 1977, rassemblement devant le siège de la TWA aux Champs Elysées à l'appel du P.C.F. pour défendre le droit du « Concorde » d'atterrir à New York.
Quelques élus avec leur écharpe. Jean Poperen prend la parole avec le micro de la station RTL : Mesdames, messieurs, chers amis et camarades, cette manifestation symbolique et pacifique au siège de la TWA à Paris marque la volonté des communistes français de défendre concorde.
Nous voulons que le supersonique franco-anglais puisse atterrir à New York.
Les prétextes avancés depuis plus d'un an par l'aéroport de cette ville pour s'y opposer ne sont pas sérieux. Les nuisances provoquées par le supersonique ne dépassent pas celle de Boeing. Il s'agit d'autre chose. Les constructeurs américains entendent rattraper le retard qu'ils ont pris en matière de supersonique et s'engager dans la réalisation de la deuxième génération
Or tout retard apporté dans l'autorisation pour concorde d'atterrir à New York devient catastrophique et revient à le tuer.
Au moment où le président de la République parle de substituer la formation au chômage, la SNIAS s'apprête à licencier 1 500 salariés ouvriers et techniciens ayant tous une haute formation professionnelle. Le président de la République, le gouvernement de monsieur Barre, tout comme celui de Monsieur Chirac hier, démissionne devant les exigences américaines, se soumettent à leur diktat.
Un gouvernement soucieux de l'intérêt du pays prendrait les mesures qui s'imposent pour s'opposer à l'atterrissage et au décollage en France des avions des compagnies américaines. Les communistes appellent ainsi à défendre l'intérêt nation, l'industrie de l'aérospatiale, industrie de pointe, à défendre le droit au travail. Concorde doit vivre, Concorde doit atterrir à New York et notre manifestation n'est qu'un avertissement.
Les pancartes sont agitées, les gens applaudissent, dans l'assistance, Étienne Fajon scande les slogans.
À l'intérieur, Poperen est interviewé « ... En appelant les travailleurs, la population française, en défendant Concorde en exigeant du gouvernement français qu'il prenne ses responsabilités dans cette affaire, nous n'attendons pas de Giscard-Barre et autres des discours mais des actes fermes et précis....
La manifestation finira par remonter les Champs Elysées avec les banderoles en tête.
Mot d'ordre « le concorde à New York »
Pancartes : « Boeing go home », « Concorde à New York » « Avec le PCF défendons l'industrie aéronautique. Il y va de l'intérêt national » « Pas de Concorde à New York, pas de Boeing à Paris » « Ils veulent briser les ailes du Concorde, défendons le» « Giscard, Chirac assez d'abandons ! Concorde à New York ou pas de Boeing à Paris » « Ils ferment nos usines. Ils investissent à l'étranger. Fabriquons français ».
Image : Théo Robichet
Son : Rigazzi
Montage : Brigitte Dornes
Production : UNICITÉ
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images.