À LA CONQUÊTE DU BONHEUR
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- Réalisateur.ice.sMarc MAURETTE
- Année(s)1947 précisément
- Lieu(x)Denain (59), Calais (62), Gennevilliers (92), Paris (75), Noisy-le-Sec (93), Romainville (93), Ivry-sur-Seine (94), Villejuif (94), Bezons (95), Limoges (87), Oradour-sur-Glane (87), Saint-Martin-du-Var (06), Marseille (13), Gap (05), Toulon (83), Berlin, Sainte-Foy-lès-Lyon (69), Vénissieux (69)
- Durée00:42:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonSonore
Présentation élogieuse du bilan des municipalités communistes, en banlieue parisienne et en province, à la veille des élections municipales d'octobre 1947. De Calais à Marseille et de la Bretagne aux Alpes-Maritimes, des plus petits villages aux grandes villes, "A la conquête du bonheur" s'attache à montrer - après une évocation de la seconde Guerre Mondiale - l'efficacité des municipalités communistes au service de toutes les catégories du peuple français. Les mairies communistes, dans leur ensemble, sont ainsi décrites comme prenant à bras-le-corps les problèmes posées par l'après-guerre : le logement et le transport, le ravitaillement et les loisirs, la formation et l'éducation, la santé et l'hygiène publique. Le volontarisme des équipes de choc et le dévouement des militants communistes pallient à la pénurie et aux blocages de l'État et de certaines administrations. Dispensaires, crèches, colonies de vacances, plages artificielles, patronages laïques, écoles d'apprentissages, stades, foyers pour personnes âgées, cantines, restaurants coopératifs, marché et service des eaux en régie municipal, service de bus et de tramway, abri-bus, lavoirs, réfection des voiries, assainissement des canaux....tout cela représente autant de conquêtes à mettre à l'actif des municipalités et des militants communistes. Si le descriptif du monde urbain - et particulièrement la banlieue parisienne- est valorisé, une séquence consacrée à la création d'un réservoir d'eau ou à la gestion municipale d'un moulin à olives s'intéressent également au monde rural. Même si toutes les tranches d'âge sont l'objet de la sollicitude des municipalités communistes - et elles sont toutes montrées comme solidaire entre elles -, le commentaire précise ce que l'image montre : en définitive ce sont les jeunes qui sont le plus favorisés. Le travail est exalté et favorisé par les réalisations collectives (La stérilisation et la préparation de biberons permettent ainsi aux femmes de pouvoir continuer à travailler).
"A la conquête du bonheur" dessine avec précision les contours du «communisme municipal» dans la France de l'après-guerre et de la Reconstruction. Il témoigne également, aux yeux d'un parti pour longtemps écarté du gouvernement, de l'importance des élections municipales de 1947.
Générique : « Film réalisé par une équipe de techniciens communistes Avec le concours de la chorale populaire de Paris »
Réalisateur : attribué à Marc Maurette
Opérateur : Bourgouin (ces deux postes sont reportés sur l'amorce d'une bobine de rushes du film : « MS Maurette - OP : Bourgouin »)
Villes et monuments : Berlin (prise du Reichstag par l'Armée rouge), Calais, Marseille, Ivry-sur-Seine, Sainte-Foi-lès-Lyon, Gap, Saint-Martin-du-Var, Noisy-Le-Sec, Romainville, Gennevilliers, Villejuif, Oradour, Vénissieux, Bezons, Toulon, Denain, Limoges, Paris (le génie de la Bastille).
Personnalités : Maurice Thorez, Marcel Cachin, Léon Mauvais, André Marty, Georges Marrane, Charles Tillon, Christofol, Jean Grandel, Paul Vaillant-Couturier.
Film disponible en DVD sous forme d'extrait dans le coffret <a href="https://www.cinearchives.org/Edition-DVD-Grands-Soirs-et-Beaux-Lendemains.-1945-1956_-le-cinema-militant-de-la-Liberation-et-de-la-Guerre-froide-827-6-0-0.html"><b>Grands soirs et beaux lendemains, 1945-1956 - Le cinéma militant de la Libération et de la Guerre froide</b></a>
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images, BNF
Sur fond musical et d'un tissage gris, titre : A la conquête du bonheur / suivi du générique.
Tirs nourris d'artillerie de nuit. Divers plans de combats de rues à Berlin. Plan d'ensemble sur la porte de Brandebourg. Commentaire dans le style actualités "Mai 1945. Les troupes soviétiques s'emparent de Berlin". Soldats au combat, blessés, arrestation d'un militaire allemand et prise du Reichstag. C'est la fin de la guerre : les déportés et prisonniers sont libérés. Plan rapproché sur des déportés amassés derrière un grillage et un groupe de prisonniers dont l'un montre à la caméra l'inscription peinte sur sa pelisse "KG". (images et commentaire utilisés en 1949 dans le film : Au service de la paix).
Retour en France avec le gros plan d'une façade où sont gravés les mots "Liberté, égalité, fraternité". La voix off, annonce l'actualité des élections "La France vote pour la première fois depuis sa libération. Son choix se porte sur les liste Résistance et Républicaine ". Plan rapproché sur un groupe dont plusieurs femmes, face à un panneau d'informations électorales. Gros plan d'une femme votant. (extrait utilisés en 1949 dans "Les Lendemains qui chantent" et "Au Service de la paix").
Évocation de la Résistance notamment par plusieurs plans de sabotages d'un rail et d'un pont. Plans divers de la libération de Paris : combats de rues, tirs de fenêtre, blessés. La voix off insiste, bancs-titres de journaux et d'affiches à l'appui, sur la répression qui a frappé les communistes. Énumération et succession de photographies de résistants tués dont : Jean Grandel - Maire de Gennevilliers -, Frot, Gardet, Le Gall, Losserand et Pierre Sémard.
Extrait du discours de Paul Vaillant Couturier (id. La Vie est à nous) : "Travailleurs nous luttons pour toutes les revendications des masses laborieuses de France ; pour faire pour elle, quelque chose tout de suite, pour cela un seul moyen faire payer les riches".
Le commentaire : "en Mai 1945, ce sont leurs frères d'armes que la France a aidé" accompagne une succession de plans représentatifs de diverses régions et catégories sociales : les mineurs du Nord, un bord de mer méditerranéen, des bûcherons au travail dans une forêt des Alpes, ports bretons, "les villages les plus humbles"
Animation : Les noms des grandes villes s'éjecte d'une carte de France , la voix off les énonce et précise que dans toutes ces villes sont présentées des listes "Résistance et Républicaines". Plan d'ensemble de Marseille et de Paris. Gros plan de la tour Eiffel et plan rapproché de la façade de l'Hôtel de ville de Paris.
Animation illustrant les conquêtes électorale du Parti Communiste à Paris et en banlieue Parisienne.
Divers plans rapprochés d'Hôtel de Ville des grandes villes du midi, de mairies de villages, dont celle de Saint-Martin-du-Foy.
Divers gros plans de maires dans leur bureau respectif. La commentaire énumère leurs origines sociales ouvrier, paysan, pêcheur ; des femmes, des vieux (les identifier si possible).
Divers plans des destructions consécutives à la guerre dont quelques images filmées à Oradour-sur-Glane - plans muets -. Le commentaire note que 70% des électeurs d'Oradour ont élu un maire communiste. Plan rapproché de la "mairie provisoire" et de la cours d'école où jouent des enfants.
Plans illustratifs de la précarité du logement des familles suite aux destructions de la guerre. Plan d'ensemble de l'intérieur d'un logement et extérieur d'un immeuble nîmois.
Gros plan sur des enfants "dont la santé ne s'arrange pas" (extrait du film "Aubervilliers" d'Eli Lotar).
Une vieille femme sur un brancard et conduite à l'hôpital de Marseille. Le déplacement des brancardiers montrent un établissement vétuste. La voix off affirme que c'est le résultat de "cinq ans de guerre et que maintenant il faut reconstruire !".
Le plan rapproché d'une maisonnette au pied d'un immeuble ouvre le commentaire sur l'urgence de reloger les sinistrés. Une façade de la maison porte une signalisation de "La Fédération Nationale des Sinistrés, victimes des bombardements et faits de guerre. Siège : 6, rue Paul Vaillant-Couturier à Noisy le sec. Tél 87 17". Le commentaire explique qu'en région parisienne " à l'appel des mairies communistes, l'union syndicale du bâtiment constitue des équipes de choc". La caméra suit un ouvrier qui pousse une brouette à travers un chantier. Plan rapproché et gros plan sur des menuisiers sciant des planches puis enfonçant des clous au marteau.
Divers plans et panorama de baraquements en bois érigés sur un quartier dévasté par les bombardements. Plan rapproché sur l'école provisoire.
Banc titre d'une affiche sur une opération de pose de première pierre à Saint-Cyr. Charles Tillon pose "la première pierre de la reconstruction", en gros plan.
Inauguration par Jean Christofol, Maire de Marseille des travaux du vieux port. Il manie la pioche sous des applaudissements.
Gros plan sur un marteau piqueur en fonctionnement et divers travaux du bâtiment. "Les travailleurs rebâtissent la France dit le commentaire".
Panorama sur un quartier reconstruit et vues sur l'intérieur des logements où des peintres travaillent. Divers plans d'une cité H.L.M. construite avant-guerre à Ivry-sur-Seine.
Reconstruction de la voirie. Plans de prisonniers allemands utilisés à la réfection des rues et des chemins défoncés par les bombardements. "Chacun son tour, déclame la voix off qui ajoute que cela permet d'utiliser la main d'œuvre française à des travaux plus importants". Divers plans de prisonniers occupés à curer des rivières.
Le commentaire loue l'efficacité de la nouvelle municipalité de Calais qui en moins d'un an à résorber le canal du Marc "ce foyer d'infection". Plans illustratifs.
Nouvelle cité commerciale (d'une ville du sud), construction d'un stade pour les jeunes. "Même l'insuffisance de crédits ne les arrête pas " - sous entendu, les Municipalités communistes - exemple à l'appui : la construction d'un stade suivi dans différentes étapes. Plan d'ense mble du vaste stade de Sainte-foy-lès-Lyon où s'affrontent des équipes de football. Plan fixe d'une plaque commémorative dédiée à Marius Bourrat, F.T.P. par le maire, M. Replumaz.
Divers plans d'une station de traitement de l'eau dont la gestion dénonce le commentaire, est dans les " Municipalités réactionnaires" confiée à des organismes privés. La voix off, loue les avantages de la création des régies municipales : "leurs bénéfices permettent l'amélioration des équipements". La démonstration est suivie par une énumération de diverses réalisations illustrées en images : électrification des villages, création de marchés couverts, achat de voitures d'ordures ménagères, ouverture de restaurants populaires. Plan d'ensemble d'un vaste réfectoire et des cuisines.
Plan rapproché sur le tramway marseillais et évocation en off de la mauvaise gestion par la société propriétaire. "Les voyageurs étaient entassés comme sardines en boîte". "Grâce à une gestion honnête : la Municipalité a ouvert de nouvelles lignes d'autobus". Gros plan sur un panneau de la ligne 89 : canebière. Plan rapproché d'un autobus.
La voix off raconte l'histoire d'un arrêt d'autobus non protégé et situé en plein vent à Noisy-le-Sec. Plan rapproché sur un groupe d'usagers en attente du bus (mise en scène des usagers souffrant du froid). La compagnie refuse de construire un abri. Il le sera "un dimanche avec l'aide la section du parti communiste". Plan fixe sur un panneau indiquant "cet abri a été construit avec des matériaux récupérés par les soins de la municipalité et de la section communiste".
Plan rapproché d'une réunion d'élus municipaux "les élus communistes puisent leur force dans la confiance du peuple et s'appuient sur son initiative. C'est là le secret leurs réussites" dit le commentaire.les comités de quartiers". La voix off, annonce qu'il s'agit de la réunion de celui de la "Varasse" à Marseille. Un élu en son direct mais non synchro, présente "un projet de construction d'un escalier (...) boulevard Duruy " L'escalier est réalisé par une équipe de choc, de jeunes volontaires qui chaque dimanche se mettent à l'ouvrage". Séquence consacrée aux différentes étapes de la construction et plan d'ensemble de l'escalier terminé.
Le lavoir de Saint-Martin-du-Var a été reconstruit de la même manière. Divers plans de femmes lavant le linge au lavoir.
A Gouète (?) petit village du Berry, le problème d'approvisionnement en eau - que les habitantes sont contraintes d'aller chercher à la source à plusieurs centaines de mètres de leur maison - est résolu par l'installation d'une pompe achetée et gérée collectivement.
Plan d'ensemble du village de Grasse, dans les Alpes-Maritimes. C'est le moulin à l'huile qui est pris en main collectivement. Une coopérative est créée. Nombreux plans du moulin et du travail de l'olive : transport à dos d'âne, pesée et gros plan de la presse.
Plan d'ensemble de la façade du dispensaire Danielle Casanova, de Villejuif. Plan fixe d'une photographie et d'une plaque commémorative. Tandis que la voix off, détaille le fonctionnement du centre. Témoin des consultations, la caméra visite la salle des pansements, le dentiste, l'ophtalmologiste. Le commentaire indique que les dispensaires sont également "des centres de dépistage des maladies". Une fillette subit une radio des poumons, le médecin commente la radio. La voix off explique que "sous Vichy le dispensaire avait périclité en raison de l'incurie de la délégation spéciale". Le sort du dispensaire de Romainville est pris en exemple " : " il enregistrait 27 000 actes médicaux avant 1938. Il était tombé à 4668 en 1944"
Le commentaire indique "que les élus communistes se penchent avec amour sur la situation des vieux et leur apportent une aide constante". Divers plans illustrent ce propos : cuisine collective, distribution de repas et de bois aux vieillards.
Des femmes autour d'une table tricotent "pour la solidarité" suivi de divers plans d'ensemble puis rapprochés des participants à un banquet d'anciens, organisé par une Municipalité communiste. Un violoniste fait danser les participants ; des enfants leur offrent des bouquets de fleurs.
Gros plan d'un cerisier en fleur (extrait du film : "Le Temps des cerises" de Jean-Paul Le Chanois) accompagne le commentaire "Mais l'avenir de la France, sa force et son espoir, c'est l'enfance".
Plan d'ensemble de "la maternité de la municipalité communiste de Puteaux". Plan d'ensemble d'un dortoir de nourrissons : Gros plan sur les nouveau-nés suivi d'un panorama sur les mères les allaitant, allongées sur leur lit.
Soins aux bébés prodigués par les infirmières. Pauses de langes.
Une mère de Gennevilliers, lors d'une visite dans un centre de P.M.I. Panorama sur la salle d'attente et de consultation. Pesée d'un bébé.
Groupe d'enfants lors d'une séance d'ultra violet ou "jeux sur une plage artificielle". Les enfants portent des lunettes noires identiques à celles des soudeurs.
Évocation du problème du lait avec l'exemple de Calais. Gros plan sur la "goutte de lait" calaisienne. Gros plan sur le stock et le nettoyage des biberons. Mêmes formats de plans pour le remplissage et le bouchage des biberons, leur stérilisation dans un "autoclaves". Les femmes font la queue pour récupérer le lait.
"Les crèches municipales sont un secours pour les mamans qui travaillent". Gros plan sur panneau "crèche municipale". Exemple d'un établissement reconstruit "en urgence" après guerre. Plan d'ensemble du dortoir. Une fillette se balance dans son lit tandis qu'en file indienne d'autres dansent et chantent autour d'une table.
"Les municipalités communistes se sont toujours attachées à construire des écoles claires et spacieuses" dit la voix off. Plan d'ensemble d'une cour et d'une façade d'école. En off, chanson enfantine "Marianne, Marianne". Plan d'ensemble d'une classe de l'école Paul Vaillant-Couturier de Bezons. Plan d'ensemble d'une classe maternelle et gros plan sur un garçonnet jouant avec un coquillage en alternance avec divers plans d'enfants occupés à divers jeux : cubes, puzzle, dessin.
Divers plans démontrent l'adaptation de l'établissement aux enfants : poignée de porte "à deux vitesses ", lavabos à leur taille. Une séance de toilette précède la prise d'un "bon chocolat à dix heures" dans des tasses de fer blanc. Le déjeuner est pris au réfectoire.
La sieste. Les enfants sont endormis. Une paire de galoches trône aux pieds d'un lit.
Classe de jeunes filles. L'une d'elles écrit au tableau noir ". Ces images introduisent la séquence consacrée aux arts avec l'exemple de l'école municipale des beaux-arts de Toulon. Plan large d'une jeune peintre amateur dans un parc suivi du plan d'ensemble d'une classe de musique de Denain - plan d'ensemble sur des joueurs de flûtes - Un garçonnet lit une partition posée sur un pupitre. Gros plan sur un joueur de flûte traversière (son direct), de violonistes et trompettistes.
Plan d'ensemble sur un cours de couture pour jeunes filles. Divers plans sur la réalisation de vêtement : prise de mesure, couture à la machine.
Séquence sur les cours ménagers. Plan fixe sur un menu stylisé qui propose "le potage Louise Michel". "On y apprend les lois sacrées de la vieille cuisine française" dit la voix off. Plan rapproché sur des femmes lustrant des casseroles puis préparant une tarte et surveillant la cuisson d'un plat au four.
La voix off explique "que les municipalités communistes apportent leur contribution à l'éducation professionnelle si importante à l'heure où le manque d'ouvriers qualifiés se fait si cruellement sentir ". À l'école professionnelle de Gennevilliers, un groupe d'apprentis écoute debout face au tableau, le cours d'un professeur. Gros plan sur l'enseignant et sur une série de schémas techniques dessinés au tableau. Divers plans du travail du bois et du métal par les apprentis lors des cours professionnels en atelier : ils rabotent, scient, meulent, forgent, soudent...
Plongée sur une cour de récréation où jouent des écoliers. Plan d'ensemble d'un immense réfectoire où sont attablées des filles de tous âges. "Au moment où l'alimentation familiale pose aux travailleurs des problèmes presque insolubles, les cantines scolaires rendent des services exceptionnels", explique le commentaire qui précise que "dans la banlieue parisienne des milliers de repas sont chaque jour préparés". Gros plan sur la cuisine et sur les cuisinières. Gros plan sur le service de table.
"Le jeudi est le jour du patronage laïc" précise le commentaire. Un autobus arrive et déverse un flot d'enfants. Sur le flan du car, on peut lire "patronage laïque de Limoges". Les enfants dévalent une colline boisée à proximité d'un lac.
Séance collective de culture physique sous la direction "d'un moniteur qualifié" puis plan d'ensemble de matchs de rugby, de football, de hand-ball, de basket - les matchs sont y compris féminins - . Plan d'ensemble d'une séance de gymnastique en salle : mouvement au sol, espaliers.
Séances de travaux manuels : fabrication de hamacs en corde, modelage en argile, gravure sur tissu. La voix off, indique que des "jouets sont fabriqués pour les crèches et les maternelles" : il s'agit d'animaux en bois peint.
Plan d'ensemble du départ en car pour "les colonies de vacances". Déclaration de Jean Grandel, maire de Gennevilliers, fusillé par les allemands : "quand nous avons pris la mairie de Gennevilliers en Octobre 1934, nous avons eu comme premier souci de donner le maximum de bien-être à l'enfance. Nous avons la prétention d'avoir réalisé vite et bien. Vous jugerez ! Vite et bien, la chose était impossible par la seule volonté du Conseil Municipal, mais toute la population laborieuse de notre cité nous a aidé".
Poursuite du discours en off, d'un véhicule arrivant face à une grande bâtisse : "le secret de notre succès est, dans la pratique constante de la véritable démocratie ; collaboration de nos élus avec les électeurs certes mais aussi avec nos camarades femmes. Collaboration même avec nos jeunes enfants qui se sont montrés dans nos colonies, dignes de participer au travail collectif". Succession de plans de propriétés accueillant des colonies de vacances. Divers plans d'activités : jeux dans la campagne, partie de volley ball, balançoire, trapèze, sieste en sous-bois.
Une foule d'enfants court dans une allée boisée puis sur une plage. Le plan d'ensemble d'une immense ronde accompagne l'appel à voter lancé par la voix off :" Les paroles de Grandel n'ont pas été oubliées ".
L'appel à voter est illustré par des plans de manifestation(s) parisienne(s) -à identifier- . En off : "Si les communistes savent se montrer partout des réalisateurs, c'est parce que seuls ils puisent leur force dans la puissance du peuple et font appel à son initiative. La constitution ratifiée par le peuple en octobre 1946 permet d'accorder plus de droits aux municipalités ... "
Banderole " Humanité ". En off : " C'est ce que veulent les communistes. En dépit de la tutelle des préfets et du pouvoir central ... "
Plan d'ensemble place de l'opéra puis défilé de drapeaux et plan d'ensemble de la Madeleine. En off : " Ils luttent pour faire payer les riches tout dégrevant les pauvres. Leurs réalisations font partie de la lutte du peuple pour la renaissance et pour la liberté car sans la liberté, il ne peut y avoir ni progrès ni bonheur. À l'heure où la réaction et les trusts sans patrie relèvent la tête, mettent en danger ces libertés et sont prêts à sacrifier l'indépendance nationale, le parti communiste se place à l'avant-garde des forces républicaines, guidé par des hommes d'action, des hommes de gouvernement ... "
Plan d'ensemble de la tribune officielle avec en frontispice "L'union du peuple français pour la défense des libertés républicaines" . Gros plan de Marcel Cachin, Léon Mauvais, André Marty, Jacques Duclos, Maurice Thorez. En off suite du discours :" ...Le parti communiste appelle le peuple à l'union, la réaction ne passera pas. Hommes et femmes de France, les communistes ont prouvé leurs capacités de réalisateurs. Confiez leur la gestion de vos mairies ... "
Contre-plongée sur le Génie de la Bastille et de Marianne, Place de la République. En off : "La victoire des listes d'Union Républicaine et Résistante et de Défense des Intérêts Communaux, présentées par le Parti Communiste sous le signe du rassemblement des forces démocratiques assurera notre indépendance nationale et raffermira nos libertés si chèrement acquises. Elle sera victoire du peuple, la victoire de la France, la victoire de la République. "
