ciné-archives fonds audiovisuel du pcf mouvement ouvrier et démocratique
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  • Lods Jean
    Né en 1903, Jean Lods fait ses études secondaires à Strasbourg où il est ensuite élève au Conservatoire de musique. C'est par l'intermédiaire de Léon Moussinac, son beau-frère, qu'il commence à s'intéresser au cinéma dans les années 1920. En 1928, il participe à la fondation du ciné-club les Amis de Spartacus qui programme de nombreux films d'avant-garde soviétique.
    Au tournant des années 1930, Jean Lods se lance dans la réalisation de courts et de moyens-métrages documentaires : "Vingt-quatre heures en 30 minutes" (avec Boris Kaufman, 1929), "Champs Élysées" (1930), "La vie d’un fleuve : la Seine" (1931), "Ladoumègue" (Le Mille) (1931), "La plus belle école du monde" (1932-33). Jean Lods séjourne ensuite 3 ans en URSS, de 1934 à 1937, où il réalise "Odessa". De retour en France, il s'investit dans l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR). C’est pendant l’entre-deux-guerres que Jean Lods devient membre du PCF.
    Gravement blessé au début de la Seconde Guerre mondiale, en 1940, Jean Lods est soigné dans une clinique de Bormes-les-Mimosas, ce qui lui inspire un nouveau film : "La maison du soleil" (1942).
    Pendant l'Occupation, Jean Lods reste en zone Sud : il réalise en 1943, Aristide Maillol, sculpteur puis rejoint le Centre artistique et technique des Jeunes du Cinéma, à Nice. La structure s'installe par la suite à Paris et prend le nom d’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC). Cofondateur de l’IDHEC, Jean Lods y crée un "cours de technique cinématographique" et occupe le poste de directeur général adjoint de 1943 à 1952.
    Après-guerre, Jean Lods veut développer une "chronique des hommes vivants", à partir d'une série de documentaires biographiques. C'est dans cette perspective qu'il tourne "Aubusson" et "Jean Lurçat" (1946).
    Dans les années 1950 et 1960, Jean Lods réalise plusieurs courts-métrages pour le PCF : en 1955, "Hommage à Albert Einstein", en 1959 "Hommage à Jean Jaurès", en 1959 "Henri Barbusse, Les Hommes véritables", en 1964 "20 000 matins" à l’occasion du 60e anniversaire de l’Humanité et "Le 12 juillet 1964". "Maurice Thorez". En 1969, il entreprend un dernier film biographique, "Romain Rolland". Il décède en 1974.

    Auteur: Pauline Gallinari