Dans la France en butte au chômage et à la récession, deux pères de famille sont confrontés à une même situation. L'un est blanc cadre supérieur dans une grande banque, tandis que l'autre est immigré africain, éboueur.
Le premier, Patrick Clément, doit quitter son appartement dans les beaux quartiers pour s'installer en banlieue, et traine au bistrot du coin. Le second, Mamadou Sylla est expulsé de son HLM et doit errer avec sa famille de squares en squats. Il trouve refuge à l’église Saint-Bernard parmi d'autres sans-papiers.
Pendant ce temps, Patrick noie son malheur dans l'alcool et commence à côtoyer un petit groupe de néonazi. Peu à peu il prend part à leurs ratonnades nocturnes ...
Réalisation : Med Hondo
Scénario : Med Hondo
Photographie : Olivier Drouot
Décors : Denis Moutereau
Montage : Laure Budin
Société de production : M.H. Films
Pays d'origine : France
Interprètes : James Campbell, Anne Jolivet, Sabine Lods, Massyla Mboup, Patrick Poivey, Coumba Awa Tall, Dominique Collignon-Maurin, Pascal Renwick, Mony Dalmes, Bertrand Lieber, Fabrice Josso, Marc François, Patrick Mess, Michel Vigné, Vincent Violette, Michel Fortin, Mostfa Stiti, Mamadou Cissé, Luc Bernard, Augusta Epanya, Atika Ben Tayeb, Frédéric Sacareau, Anne Alexandre, Robert Liensol, Makan Sidibé, Gilles Segal, Gaëlle Marie, Bénédicte Reynaud, Paul Lambert
Matériel disponible : copie 35mm
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Générique composé d'une alternance de plans de femmes et d'hommes africains dans les rues de Paris.
En fond sonore, une chanson des Negmarrons. Nous découvrons Mamadou Sylla, africain immigré, éboueur de son état, père de deux enfants.
Lors de ces séquences, nous découvrons aussi Patrick Clément, qui se rend à l'ANPE et noie son malheur au bistrot.
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Séquence dans le jardin. Une femme mime imite des passants pour de l'argent dans un parc.
Elle imite Mamadou, qui a installé un pique-nique avec le reste de sa famille et sert le thé.
Ils partagent finalement le thé ensemble.
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Patrick, boit jusqu'à l'ivresse dans le bar. Il passe son temps avec un groupe de néonazis. Ces dernier partent finalement du bistrot et prennent la voiture. Sur le chemin vers l'appartement de Patrick, ils chantent à tue tête la Marseillaise.
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Le groupuscule néonazi assassine régulièrement des hommes racisés, qu'ils assomment dans la rue puis poignardent à multiples reprises.
Plusieurs séquences d'une manifestation à Paris contre la violence policière et contre le racisme. Un des acteurs du groupuscule néo-nazi prend part à la manifestation et se rend par la suite vers un véhicule de police : il s'agit d'un indicateur.
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Un groupe de manifestant scande dans la rue « 1ère, 2ème 3ème génération, nous sommes tous des enfants d'immigrés »
La séquence est composée d'images documentaires de gens manifestants dans les rue de Paris. Elle est accompagnée d'une morceau de Negmarrons.
Parallèlement à cela, des travailleurs et sans-papiers, réfugiés dans l’Église Saint Bernard, sont embarqués par la Police.
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Un haut placé politique africain donne une grosse somme d'argent aux chefs du groupe néonazi pour qu'ils l'aident dans l'organisation de la répression politique de son pays (non déterminé).
Deux membres de ce groupuscule (dont l'indicateur) se suicident, les autres continuent leur ratonnade.
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Les travailleurs africains du foyer voisin du bistrot commencent à les soupçonner. Ceux-ci, alors qu'ils se rendent près du canal de l'Ourcq pour jeter les corps de leurs victimes à l'eau, sont encerclés par les travailleurs. Ils se jettent à l'eau et se noient.
A l'annonce de la mort de son mari, la femme de Patrick ouvre le gaz et se suicide avec ses enfants.
Générique de fin.
