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00:00:00:00 | 00:02:03:00 | 00:02:03:00 | Extraits du film de Bruno Muel "avec le sang des autres" (1974) dans lequel un ouvrier de Peugeot témoigne anonymement de la violence du travail à la chaine et de la mutilation corporelle et psychique que constitue à ses yeux cette exploitation ouvrière. | |
00:02:03:01 | 00:02:50:00 | 00:00:46:24 | Fin de projection dans une petite salle. Guy Hermier, membre du bureau politique du PCF enchaîne face caméra : « ce témoignage bouleversant sur l’exploitation des ouvriers (…) c’est cela qu’il faut changer. C’est pourquoi les communistes accordent tant d’importance à l’actualisation du programme commun. Dans huit mois, ce programme peut l’emporter. » | |
00:02:50:01 | 00:04:21:00 | 00:01:30:24 | Séquence tournée à l’usine Renault : il s’agit d’un exposé, suivi d’une discussion sur la mise à jour du Programme commun. Parmi les dirigeants du PCF, Charles Fiterman, qualifié par un sous-titre de « Négociateur du PCF, responsable de la délégation » argumente : « Il faut que les partis de gauche précisent de combien -et quand- ils prévoient d’augmenter les salaires, en premier lieu les plus bas. Ils doivent dire ce qui sera fait exactement pour les familles, pour les retraités, pour les malades et accidentés. Ils doivent annoncer les mesures énergiques qui seront prises rapidement pour faire reculer le chômage et aller vers sa résorption complète. Ils doivent enfin, et c’est décisif, préciser les moyens économiques et financiers qui permettront d’atteindre les objectifs sociaux nécessaires dans le cadre d’une économie en expansion, d’une monnaie et de prix stabilisés, d’un commerce extérieur rééquilibré. » | |
00:04:21:01 | 00:05:45:00 | 00:01:23:24 | Jean Kanapa s’exprime ensuite sur la défense nationale : Selon lui, il est nécessaire de connaître la position des partenaires du PCF au moment de l’actualisation. Charles Fiterman : si tous cela n’était pas fait par les partis de gauche, vous seriez en droit et la majorité des français avec vous, de vous interroger sur les véritables intentions de la gauche, de vous inquiéter des mauvaises surprises dont le passé a fourni trop d’exemples. | |
00:05:45:01 | 00:07:35:00 | 00:01:49:24 | A l’extérieur de la salle de réunion, réactions et discussions. Une ouvrière remarque qu’il faudrait revenir aux 40 heures et que les conditions de travail à la chaine, pires qu’en 1936, nécessiteraient même une durée légale portée à 35 heures par semaine. Un homme s’adresse à Pierre Juquin, « négociateur du PCF », et Guy Ducoloné, « vice-président de l’assemblée nationale », s’inquiète du fait que le syndicat réclame 35 heures alors même que les 40 heures n’ont pas encore été établies. | |
00:07:35:01 | 00:09:21:00 | 00:01:45:24 | Retour sur la discussion dans la salle. Philippe Herzog, « économiste, négociateur du PCF », s’explique sur les travaux pénibles et la durée du temps de travail : dans ce cas, un passage aux 35h dès le début de l'application du programme commun sera instauré. Paul Laurent s’exprime sur les nationalisations : Pour que les prises de participation de l’État dans la sidérurgie et le pétrole deviennent de véritables nationalisations (pour contrer efficacement, entre autres, l’évasion fiscales). Il se prononce aussi en faveur de la nationalisation de Peugeot et de Citroën. | |
00:09:21:01 | 00:12:27:00 | 00:03:05:24 | Un tableau des adhésions est rempli en continu, au fil de la discussion. A 12h30, il y a eu 146 adhésions… Charles Fiterman : il est mauvais de concentrer tous les pouvoirs et toutes les tutelles au sommet de l’État. C’est dangereux pour la démocratie et l’économie dans une société développée. Initiatives et responsabilités doivent être redistribuées au plus grand nombre. C’est pourquoi il faut mettre en place la décentralisation et l’accès des travailleurs aux responsabilités. Pierre Juquin et Guy Ducoloné discute dehors avec les travailleurs. Juquin rappelle que l’écart des salaires en France est l’un des plus injustes d’Europe et que le Pcf propose la réduction de l’écart des salaires en remontant les bas et moyens salaires. Il cite ensuite la lettre que lui a écrite « un travailleur de son département » : « Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas d’un monsieur Barre de gauche ». | |
00:12:27:01 | 00:15:29:00 | 00:03:01:24 | Retour sur Guy Hermier à l’image, qui conclut en citant une information selon laquelle un patron sur deux ne paye pas d’impôts sur les bénéfices. « C’est dire qu’il y en a de l’argent et que nous avons bien raison de proposer un impôt sur le capital des grandes sociétés». Il assure qu’une bonne actualisation est utile et nécessaire pour créer les meilleures chances de réussites à la gauche au pouvoir. Les discussions se poursuivent, dit-il, Mais des obstacles demeurent sur le relèvement du pouvoir d’achat ou sur les nationalisations. |